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dimanche 14 janvier 2018

PAYS BALTES (2) une nature apaisée après un douloureux passé

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Dans les pays baltes dominent les forêts, elles ferment  systématiquement l’horizon des clairières de cultures, constituant une limite vert-émeraude qui donne à l’espace une dimension humaine sans démesure.

La forêt associe, entre autre, deux aspects très spécifiques représentés sur les photos ci-dessous :


Les paysages de la forêt de conifères sont assez surprenants : les arbres se dressent tout droit, tels des poteaux dénudés, tous égaux en diamètre ; c’est seulement au niveau de leur cime qu’apparaissent quelques branches qui s’entremêlent d’un arbre à l’autre pour former une canopée ;  comme celle-ci a du mal à laisser passer la lumière, les sols ne sont couverts que d’une végétation pratiquement rase. A cela s’ajoute la brume résultant de l’humidité amenée par les dernières pluies. Ces caractéristiques créent une étrange impression, on se croirait dans une forêt mystérieuse d’où pourraient surgir les trolls mais aussi des fées et des lutins sortis de palais enchantés.

La réalité de cette forêt est cependant bien différente de ce qu’elle paraît, elle résulte des campagnes de  reboisement rendues nécessaires  après les ravages de la seconde guerre mondiale. Les arbres ont été plantés en même temps, ce qui explique qu’ils aient tous la même apparence : cette forêt révèle aussi l'opiniâtreté des hommes à toujours dominer les catastrophes pour toujours reconstruire.

La forêt de bouleaux est bien différente : elle se développe en deux strates avec un sous-bois abondant et touffu de petits arbres d’où émergent les troncs blancs des bouleaux qui s’ennoient peu dans le feuillage de leurs cimes.

La forêt est entrecoupée de lacs restant encore sauvages malgré le développement  des résidences de loisirs qui s'installent sur ses berges. Les eaux calmes de ces lacs se muent en miroirs dans lesquels la forêt se dédouble,  créant dans l’eau une illusion de forêt symétrique à peine troublée par d’éphémères clapotis.

Entre ces forêts, se déploient de grandes clairières de cultures qui constituent la seconde facette des paysages baltes.

A suivre

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