Les clairières cultivées sont constituées de vastes parcelles au sol plat ou faiblement ondulé, entrecoupées par de petits bosquets d’arbres sous lesquels se dissimulent les fermes. Une large palette de couleur y est présente, formant un patchwork en constant renouvellement lorsqu’on parcourt le pays : le vert tendre des prairies s'harmonise délicatement avec le vert plus sombre des bosquets et des arbres, avec aussi le brun des terres labourées et le jaune ocre des chaumes et des céréales attendant la moisson.
Dans ces paysages, tout respire la sérénité et la paix d’une nature qui paraît réconciliée avec l’homme. On a l’impression que la nature remercie l’homme de l’avoir préservé en lui donnant tout ce qu’il a besoin. En échange, l’homme se fait discret, cachant les fermes dans les bosquets comme s’il voulait les dissimuler afin de ne pas rompre la sérénité du lieu.
Cette description un peu idyllique des paysages baltes réussit actuellement à masquer un douloureux passé : en effet, pendant de longues périodes, la paysannerie fut placée sous le joug de dominateurs étrangers qui imposèrent leur puissance par la force.
Prochain article : la situation de la paysannerie aux 18ème et 19ème siècle.
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