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vendredi 2 juillet 2021

QUATRE TRIPTYQUES DE JEROME BOSCH (25)

LE TRIPTYQUE DU VAGABOND, DE LA MORT DE L’AVARE ET DE LA NEF DES FOUS (5)



La PARTIE BASSE DU PANNEAU DE DROITE, conservée à la galerie du musée de l’université de Yale, permet de compléter la description de la partie haute. Il comporte trois scènes différentes :

     . (S) Un gros homme ventripotent, à califourchon sur un tonneau empli de vin appelle ceux qui veulent boire en soufflant dans une  longue trompette à bout recourbé. Le tonneau flotte sur une étendue d’eau assez peu profonde laissant voir la végétation qui couvre le sol, un homme est en train de se servir, il a placé une écuelle pour recueillir le liquide sortant du tonneau Trois autres individus se trouvent derrière le tonneau et attendent probablement d’en profiter aussi. 

     . (T) Sous une tente, et autour d’une table, un homme portant une coupe de vin à la main s’approche du visage d’une femme afin de l’embrasser.

     . (U) Un homme est à demi immergé dans l’eau et dans les hautes herbes qui tapissent le sol. On peut imaginer que les habits se trouvant au premier plan, soit posés par terre, soit suspendus  aux  branches d’un arbre, lui appartiennent.

CONCLUSION

Les parties subsistant actuellement du triptyque présentent une grande unité en décrivant trois péchés mortels, la gourmandise, la luxure et l’avarice et peut-être aussi l’orgueil. Le triptyque dans son ensemble représente une humanité qui choisit délibérément le mal pour profiter de la vie en sachant qu’ils risquent la damnation. Certes le vagabond du triptyque fermé est figuré  fuyant le mal mais c’est, selon moi, contraint et forcé puisque l’on a chassé de l’auberge. 

 Ce dualisme et cette attirance vers le mal  est une caractéristique fondamentale de l’œuvre de Jérôme Bosch, elle correspond à l’ambiance de son époque marquée, comme je l’ai mentionné à plusieurs reprises, par les épidémies, les guerres, les famines et les pillages qui ont fait penser que Dieu avait abandonné l’humanité à cause de ses péchés et l’avait livrée au diable et à son acolyte, la Mort.

 A suivre… 

 

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