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vendredi 3 octobre 2014

IMPRESSIONS DE CURE THERMALE (9)

LES BIENFAITS CONCERNANT LES CURES THERMALES

À partir du moment où les substances contenues dans l'eau thermale rejoignent la circulation sanguine, il devient difficile, sinon impossible dans l'état actuel des connaissances,  de mesurer postérieurement leur action, cela est vrai pour l'eau thermale mais aussi pour tous les médicaments et autres méthodes de soin.

On ne peut donc aller plus loin dans la description de l'impact des cures thermales sur le corps humain. Néanmoins, à partir de la connaissance de l'eau thermale et de ses voies d' utilisation, il est possible d'effectuer des comparaisons avec les autres méthodes de soin.

En préalable à ces comparaisons, il convient d'abord de rappeler qu'on ne sait pas actuellement soigner l'arthrose,  on peut simplement soulager la douleur en permettant aux malades d'améliorer leurs conditions quotidienne et de tenter de mener une vie normale.

En premier lieu, il convient de tenter de placer les cures thermales dans les deux types de pratiques médicales existantes :
   . L'homéopathie et l'acupuncture qui procèdent des mêmes méthodes de soin : on sollicite le corps pour qu'il trouve en lui-même la réaction qui diminue la douleur :
         - l'homéopathie en créant des symptômes semblables à ceux de la maladie sans que l'on soit effectivement malade.
         - l'acupuncture en suscitant la réaction du corps au moyen d'aiguilles piquées dans les zones douloureuses. (1)
   . Les médicaments chimiques, à l'inverse, ne font pas appel aux réactions au corps lui-même. Le but du médicament est que son principe actif arrive à son lieu d'intervention et agisse directement sur les cellules. (2)

Où se placent les cures thermales ? L'eau conduit-elle le corps à réagir positivement face à la douleur comme le fait l'homéopathie ou agit-elle comme les médicaments ? En ce qui me concerne, au vu de mon expérience, je serais tenté de classer les cures thermales dans la première catégorie.

Cure thermale ou médicament chimique : entre les deux voies d'action, comment choisir ? L'alternative est de la libre appréciation de chacun (où plutôt de l'avis du médecin traitant qui prodigue ses conseils à-priori selon ses convictions plus subjectives que réelles). Selon moi, ce choix peut être guidé par plusieurs types de considérations :

   - d'abord, les eaux thermales ne comportent que des substances existant naturellement dans le corps et pour lesquelles il peut se produire des carences qui pourraient expliquer certaines pathologies ; il n'y a aucun risque d'effets secondaires à l'exception des fatigues passagères déjà signalées et de possibilités de surdosage au niveau de l'ingestion de l'eau.
   - à l'inverse, les médicaments "chimiques" conduisent à des effets secondaires qui peuvent être particulièrement dangereux : c'est le cas en particulier des médicaments utilisant la molecule de diclofenac comme principe actif qui induisent généralement des maux d'estomac pour lesquels il est nécessaire de prendre des médicaments de complément, (3)
   - une autre considération est aussi à noter : alors que la cure thermale prend en compte les deux volets d'action, la rééducation par l'eau des articulations et le passage dans le corps de substances naturelles destinées à atténuer la douleur, le médicament n'agit que pour atténuer la douleur en la rendant supportable, c'est ensuite à chacun de se prendre en charge pour marcher et se mouvoir !
   - enfin, selon mon expérience, les bienfaits de la cure thermale durent longtemps, d'une année sur l'autre en ce qui me concerne et sans médicaments : par contre, un médicament nécessite des prises régulières.

Cette efficacité,  je peux aussi la prouver au moyen de mon expérience personnelle : jusqu'à l'âge de 7 ans, je subissais sans cesse des bronchites à répétition, ainsi que des rhumes et des angines. Aucun médicament me faisant de l'effet, le médecin de famille m'envoya en cure à La Bourboule pendant trois ans consécutifs. Je fus placé dans une de ces maisons qui accueillaient les enfants car mes parents n'avaient pas les moyens de rester à La Bourboule pendant les trois semaines que duraient ma cure. Mon père venait me conduire et ma mère me rechercher ou vice-versa. Je faisais partie de ces enfants qui marchaient en rang dans les rues de la ville, la tête emmitouflée dans des serviettes blanches. J'eus droit à toute sorte de soins, des bains qui duraient si longtemps que je croyais que l'on m'avait oublié, des inhalations... Apres ces trois cures à La Bourboule, je fus totalement guéri, je n'ai plus jamais eu une bronchite, ni même un rhume, ni une angine, bien entendu, je ne pris plus de médicaments. Cette guérison, je la dois à cette cure thermale.

Ces considérations positives sur les cures thermales doivent être cependant nuancées : je faillirais à mon souhait d'objectivité si je n'indiquais pas les nombreuses réserves que l'on trouve d'ailleurs citées un peu partout.

1- l'acupuncture à un rôle encore mal défini et diverses versions de ses modes opératoires existent chez les spécialistes qui tentent d'expliquer son effet bénéfique par la voie de la biochimie : l'application d'aiguilles stimulerait les terminaisons nerveuses dans les tissus, les informations induites par ces stimulations seraient transmises au niveau de la moelle épinière à des neurones spécifiques qui libèrent des endorphines, (sorte de morphine endogène suscitées par le corps) qui bloquent les messages de douleur des tissus enflammés ou blessés,

2- supprimer la sensation de douleur revient, pour les médicaments anti-douleur, à annihiler la production de prostaglandines qui agissent sur le cerveau pour signaler un dysfonctionnement. Le blocage de la douleur s'effectue non par des voies naturelles mais par l'action du principe actif du médicamant

3-en outre, le 22 août 2013, l'Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) contre-indique le diclofénac « chez les patients atteints d’insuffisance cardiaque avérée, de cardiopathie ischémique, d’artériopathie périphérique et/ou de maladie vasculaire cérébrale » et recommande que le traitement ne soit instauré qu'« après une évaluation du rapport bénéfice/risque chez les patients présentant des facteurs de risque cardiovasculaires (hypertension artérielle, hyperlipidémie, diabète sucré et tabagisme) » 

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