Du rempart primitif, démoli au milieu du 19e siècle n’ont été dégagés que quelques rares éléments tous situés à leur niveau Nord :
. Une tour appelée la tour Poudrière qui recelait les tonneaux de poudre de la ville
. Un pan de muraille dégagé des maisons qui le masquait dont on voit, sur la photo, l’intérieur de la courtine avec son hourd.
. Une porte appelée porte des suédois, qui menait à la citadelle dont il ne reste rien, en avant de cette porte étaient situés des casernements du 16e siècle récemment réhabilités.
Le rempart d’artillerie a été transformé en un parc ; on retrouve néanmoins encore les formes d’ensemble des bastions actuellement mis en pelouses ; de même, au centre de ce jardin, se trouve un plan d’eau qui correspond aux anciens fossés.
Les églises sont les témoignages les mieux conservés du passé, même si elles ont perdu le haut clocher si caractéristique des villes hanséatiques (le haut clocher de l’église Saint Pierre est une reconstruction du 20e siècle). Ces églises sont toutes construites en briques, ce qui allège considérablement la structure et permet d’élever la voûte sans avoir besoin de contreforts imposants. A l’exception de l’église Saint Jacques restée catholique, les autres sont de confession protestante.
L’église saint Jean est la plus évocatrice du passé hanséatique. Elle conserve en particulier sa façade à pignons redentés composée d’arcades de briques enserrant des fenêtres aveugles, basses dans les coins latéraux et de plus en plus hautes au fur et à mesure que l’on se rapproche de l’angle central du pignon. Des oculus ajoutés surmontent chacune de ces arcades.
Enfin, les trois édifices importants des villes hanséatiques, le Rathaus, la maison de la guilde des marchands (grande Guilde) et la maison de la guilde des artisans (petite Guilde) ont été reconstruits selon le style éclectique en vogue au 19e siècle, néo-classique ou néo-gothique :
Au vu de telles conditions, le visiteur qui cherche les traces du passé tant au niveau des remparts qu’à celui des bâtiments officiels pourrait se sentir frustré s’il n’y avait pas une grande richesse architecturale des façades de maisons avec une panoplie de formes allant du passé hanséatique jusqu’au style fonctionnaliste du 20e siècle.
A suivre...