REMARQUE
. Tous les articles de ce blog ont été rédigés par moi-même sans emprunt littéral à d'autres auteurs, ils sont le fruit d'une documentation personnelle amassée au cours des ans et présentent ma propre vision des choses. Après tout, mon avis en vaut bien d'autres.
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Mon blog étant difficilement trouvable par simple recherche sur internet, voici son adresse : jeanpierrefabricius.blogspot.com

jeudi 12 septembre 2019

LA TAPISSERIE DE BAYEUX, témoignage de la vie et des mentalités au 11e siècle (7)

 LES PHASES DE L’HISTOIRE DE L’ANGLETERRE ANTÉRIEURES À 1066 (suite)

LA SITUATION DE 978 à 1042

Sous les successeurs d’Eadred, la situation du royaume est stable (arbre généalogique : voir article précédent). Il n’en est pas de même à l’époque d’Æthelred 2 dit le Malavisé marquée par de nouvelles invasions Vikings. Le personnage central de cette époque n’est pas le roi d’Angleterre mais son épouse, Emma, fille du duc de Normandie Richard 1er.

Voici une chronologie succincte des événements :

   . Une première invasion de l’Angleterre dirigée par  le norvégien Olaf Triggvasson se produisit en 1013, Olaf se retire après avoir obtenu d’Æthelred 2 le paiement d’un tribut.

   . En 1013, une nouvelle invasion de l’Angleterre fut organisée par le roi de Danemark, Sven à la barbe fourchue, Æthelred 2 est vaincu, il se réfugia dans le duché de Normandie avec sa femme Emma et ses trois  fils Edmond, Alfred et Édouard (dit le confesseur quand il deviendra roi)

   . Sven fut proclamé roi d’Angleterre en 1013 mais il mourut quelques semaines plus tard. Æthelred décida alors de rentrer en Angleterre et de récupérer son trône.

   . L’année 1016 fut fertile en événements :
           . ÆTHELRED 2 mourut en 1016, son fils EDMOND lui succèda. Ses deux frères, Alfred et Édouard restèrent  en Normandie.
          . Une troisième expédition danoise fut montée en 1016 par Knut, fils de Sven, décidé à récupérer l’héritage de son père. Edmond dit Côte de Fer lutta si vaillamment contre les danois que Knut dût accepter un partage de l’Angleterre. Cet accord fut immédiatement caduc car Edmond meurt en cette même année. Knut se proclama alors seul roi d’Angleterre et, pour se donner une apparence de légitimité, épouse Emma de Normandie veuve d’Æthelred 2,
   . En 1028, Knut devint roi de Danemark et en 1028, il s’empara de la Norvège.

ARBRE GENEALOGIQUE DES SOUVERAINS D'ANGLETERRE
L'ordre de succession est mentionné en rouge



LA SUCCESSION DE KNUT

La mort de Knut en 1035 fut le prélude de querelles pour la succession au trône d’Angleterre qui durèrent jusque 1042, date où Édouard dit le Confesseur devint roi d’Angleterre.

   . A la mort de Knut, son fils HARDEKNUT fut désigné comme héritier mais il se trouva alors au Danemark. Aegilfu, première femme de Knut, en profita pour placer le premier fils de Knut, HARALD dit Pied de Lièvre, sur le trône d’Angleterre.

   . HARDEKNUT décida alors d’envahir l’Angleterre ; cependant lors de ses préparatifs, il apprit la mort d’HARALD (1040) , il pût alors gagner l’Angleterre pacifiquement et fut élu par le Wintenagemot roi d’Angleterre, il mourut en 1042.

   .  Emma fit alors monter sur le trône d’Angleterre, son dernier fils survivant ÉDOUARD dit le confesseur. Celui-ci, qui avait placé la plus grande partie de sa vie en Normandie, patrie de sa mère et est influencé par les coutumes du duché, se heurta très vite à Godwin, le plus puissant des comtes anglo-saxons. Ce dernier réussit toutefois à faire épouser sa fille Edith au roi Édouard.

   . A la mort de Godwin en 1053 ce fut son fils HAROLD Godwinson qui lui succèda en tant que comte de Wessex. Harold est donc le beau-frère du roi.

Prochain article LA SUCCESSION D'EDOUARD LE CONFESSEUR

lundi 9 septembre 2019

LA TAPISSERIE DE BAYEUX, témoignage de la vie et des mentalités au 11e siècle (6)

 LES PHASES DE L’HISTOIRE DE L’ANGLETERRE ANTÉRIEURES À 1066 (suite)

LA PÉRIODE 878-955 est caractérisée par l’expansion du royaume de Wessex sous les règnes des successeurs  d’Alfred :
     . Édouard l’ancien (899-924), fils d’Alfred, unit  l’Essex, l’East-Anglie et le Middelsex, qu’il englobe dans le royaume du Wessex. Puis il annexe la Mercie occidentale à la mort de sa sœur Æthelflæd en 918. En 920, la  Mercie orientale danoise appelée désormais les cinq bourgs. (Five Borroughs)  se soumettent provisoirement à la suzeraineté d’Edouard.

    . Æthelstan (924-939) conquiert le royaume d’York en 927, il s’empare aussi provisoirement de la Northumbrie, unifiant ainsi pour la première fois l’Angleterre, il est reconnu comme roi, non seulement par les peuples anglo-saxons, mais aussi par les celtes du pays de Galles et de Strathclyde.

   . Son frère Edmond lui succède de 939 à 946, il reconquiert York que les danois avaient repris à la mort d’Æthelstan et conquiert des « cinq bourgs » (Five Borroughs).

   . Les enfants d’Edmond étant trop jeunes pour régner, c’est le frère d’Edmond, Eadred (946-955) qui devient roi, il conquiert la Northumbrie en 954,

À cette date, les limites de l’Angleterre sont stabilisées, au moins jusque 1066.

NOTE COMPLÉMENTAIRE 
Tableau généalogique des rois de Wessex puis d'Angleterre : 

vendredi 6 septembre 2019

LA TAPISSERIE DE BAYEUX, témoignage de la vie et des mentalités au 11e siècle (5)

 LES PHASES DE L’HISTOIRE DE L’ANGLETERRE ANTÉRIEURES À 1066 (suite)

LA SITUATION DES ÎLES BRITANNIQUES DES INVASIONS VIKINGS A LA PAIX DE 878

C’est dans l'environnement politique précédemment décrit que se produisirent les raids vikings. Ils modifièrent les conditions géopolitiques de la Grande Bretagne, comme le montre la carte des Îles Britanniques en 878 témoignant de  l’installation de deux peuples venus de la Scandinavie viking, les norvégiens et les danois

La conquête des vikings norvégiens s’est effectuée par les conquêtes successives des îles et archipels  de l’océan Atlantique : au tout début du 9e siècle, ils s’emparent des îles Shetland puis poursuivent le périple dans deux directions :
   . Vers l’est, ils conquièrent les Îles Féroé puis l’Islande (870) qui se constitue  en 930 en une république séparée, (fondation de l’Althing), ils s’installèrent aussi  au Groenland et très probablement sur la côte américaine.
   . Vers le sud-est, ils s’emparent  des îles Orcades, du  nord de l’actuelle Ecosse ainsi que des îles Hébrides. Puis,  ils poursuivent leur périple vers le Sud s’installant sur l’Ile de Man vers 850 et fondant des postes militaires sur les côtes irlandaise (841, première incursion dans l’actuelle région de Dublin) ainsi que sur les côtes de l’actuelle Angleterre et du pays de Galles.

La conquête danoise commence en 865 quand une « grande armée païenne », comme l’appelle les chroniques saxonnes,  débarqua en East-Anglie. Les armées danoises s'accordent provisoirement  avec le roi local puis se portent vers le nord et le royaume de Northumbrie, ce royaume est vaincu et doit payer tribut, en 867, elles conquièrent la partie sud de la Northumbrie fondant le royaume d’York.

La grande armée païenne se porte ensuite vers le sud, vers la Mercie et l’Est-Anglie. Le roi d’Est-Anglie est tué et les danois occupent son royaume ainsi que le Sussex (869). La Mercie est envahie à plusieurs reprises ainsi que le Wessex.

Le roi de Wessex Alfred (871-899) réussit à stopper l’invasion danoise en emportant la bataille d’Edington en 877. La paix est signée en 878 avec délimitation d’une frontière entre les deux peuples :
     . La partie restée saxonne comprend le Wessex, la partie orientale de la Mercie et la partie nord de la Northumbrie.
            . Le royaume de Wessex est le plus important de ces territoires, les peuples Anglo-saxons reconnaissent sa suprématie,
            . La partie ouest du royaume de Mercie subsistant sous domination anglo-saxonne reste autonome cependant Alfred a marié sa fille Æthelflæd au roi de Mercie, ce qui prélude à une future annexion.
           . La Northumbrie perd la partie sud de son royaume qui devient le royaume danois d’York.

     . La partie danoise, appelé Danelaw (sous la loi des danois) comporte trois entités : le royaume d’York, le royaume d’Est-Anglia augmenté de l’Essex et la Mercie orientale qui associe les « five Boroughs  », (cinq bourgs de Derby, Leicester, Lincoln, Nottingham et Stamford) ainsi que les cinq burhs du sud (Northampton, Bedford, Huntingdon et Cambridge) (1)

(1) NOTE COMPLÉMENTAIRE

En Ecosse, la présence norvégienne a également fait évoluer les dominations territoriales qui comportent à partir de 843 trois royaumes :
   . Le royaume Pictes de Moray
   . Le royaume de Strathclyde
   . Devant le danger représenté par les vikings, les royaumes des Pictes du sud et le royaume Scots ont fusionné en un seul royaume.

mercredi 4 septembre 2019

LA TAPISSERIE DE BAYEUX, témoignage de la vie et des mentalités au 11e siècle (4)

 LES PHASES DE L’HISTOIRE DE L’ANGLETERRE ANTÉRIEURES À 1066 (suite)

L´HEPTARCHIE

La carte suivante présente la situation au tout début du 9è siècle, un peu avant les invasions vikings.

En Angleterre, il s’est  produit un regroupement des petits états saxons primitifs en sept royaumes (l’Heptarchie) :
   . Les saxons ont constitué trois  royaumes : le SUSSEX (saxons du sud), l’ESSEX (saxons de l’est), le WESSEX, (saxons de l’ouest)
   . Les Angles ont fondé trois royaumes : l’EAST ANGLIE, la MERCIE, la NORTHUMBRIE (royaume résultant de la fusion entre deux états plus anciens, la BERNICIE et le DEIRA)
   . Le KENT forme le dernier de ces états aux mains des Jutes.

Cette répartition est plus théorique que réelle car il se produisit de nombreux regroupements :
   . A la fin du 8e siècle, Offa, roi de Mercie est qualifié de roi d’Angleterre.
   . De même, au début du 9e siècle, la Mercie contrôle le Kent, le Sussex  et l’Est-Anglie.
   . En 825, Ecqbert, roi de Wessex, soumet la Mercie et le Kent, l’Essex, le Sussex puis ajoute le Northumbrie à son domaine. La Cornouailles devient aussi vassale du Wessex. (1)


(1) NOTE COMPLÉMENTAIRE
Au nord de l’Angleterre, dans l’actuelle Ecosse apparaissent trois ensembles restés bretons :
   . Les territoires des Pictes.
   . Le royaume de Dalriada aux mains de Scots venus d’Irlande.
   . Le Strathclyde..

lundi 2 septembre 2019

LA TAPISSERIE DE BAYEUX, témoignage de la vie et des mentalités au 11e siècle (3)

 LES PHASES DE L’HISTOIRE DE L’ANGLETERRE ANTÉRIEURES À 1066 (suite)

LES INVASIONS GERMANIQUES (5è et 6è siècle)

Au tout début du 5è siècle, quand le limès rhénan céda sous la pression des peuples germaniques, les légions romaines évacuèrent la Bretagne. Les tribus celtes, livrées à elles-mêmes, s’organisèrent en petits royaumes indépendants. Ces royaumes durent affronter, comme à l’époque précédente, les incursions des Pictes, des Scots et des Saxons. Pour les combattre, certains chefs locaux firent appel à des guerriers germaniques à qui ils donnèrent des terres contre leur service mercenaire selon le statut de foederati utilisé à l’époque romaine.

Selon les chroniques de Bede le vénérable, ce serait en 446 que se produisit la première installation de guerriers germaniques venus du Jutland. Ceux-ci décidèrent de fonder un état : ainsi naquit, en 475 dans le Kent, un premier état germanique. La résistance des bretons (en particulier sous la conduite du légendaire roi Arthur) ne suffit pas à endiguer la deuxième vague d’invasion survenue au 6e siècle et la conquête de l’Angleterre par ceux que l’on qualifie du terme générique de Saxons. C’est ce que présente la seconde carte qui montre la situation des Îles Britanniques vers 600.

Trois aires de domination de peuples germaniques apparurent :
   . Les Jutes, au préalable installés dans le Kent, ont conquis l’île de Wight et son arrière-pays.
  . Les Angles venus de l’actuel Schleswig-Holstein s’emparèrent de la partie Nord-est de l’Angleterre.
   . Les saxons originaires de l’actuelle Frise orientale conquirent la partie Sud-Est de l’Angleterre.

Ces conquêtes, sauf dans le Kent où fut préservé l’héritage romain, aboutirent à une destruction systématique de la civilisation romaine tant au niveau des villes qu’à celui des églises et monastères. Les bretons-celtes qui voulaient rester indépendants se réfugièrent dans des contrées plus difficilement accessibles du Pays de Galles et de la Cornouailles, d’autre même quittent la Bretagne insulaire pour s’installer sur le continent en Armorique (Bretagne française actuelle). Il est cependant probable que la majorité des bretons sont restés sur place et, peu à peu, s’assimilèrent aux anglo-saxons.

Prochaine article : l'HEPTARCHIE

samedi 31 août 2019

LA TAPISSERIE DE BAYEUX, témoignage de la vie et des mentalités au 11e siècle (2)

LES PHASES DE L’HISTOIRE DE L’ANGLETERRE ANTÉRIEURES À 1066

Selon moi, il est impossible de comprendre les événements décrits dans la tapisserie de Bayeux sans connaître les circonstances historiques qui y ont présidé. La bataille d’Hastings est, en effet,  l’aboutissement d’un long processus qui vit l’intervention successive des peuples celtes puis des romains, des saxons, des danois et des norvégiens.

Pour effectuer cette description essentiellement événementielle, je me baserai sur plusieurs cartes que je commenterai.

L'EPOQUE ROMAINE

Au moment de la conquête romaine à l’époque de l’empereur Claude, les Îles Britanniques  sont peuplées par des celtes que l’on qualifie du nom générique de bretons. . ils sont regroupés, comme en Gaule, en tribus. Seule une partie de la Grande-Bretagne actuelle est occupée par les  romains ; la partie septentrionale, peuplée de Pictes,  échappe à leur domination. Pour empêcher leurs incursions vers le sud, les empereurs ont successivement fait construire deux murs défensifs : le mur d’Hadrien et le mur d’Antonin.

La carte présente la situation au Bas-Empire  avec deux évolutions majeures :
    . A l’époque de Septime-Sévère,  le mur d’Antonin a été abandonné et la défense de la Bretagne romaine s’est établie au mur d’Hadrien.
    . Lors de la réorganisation administrative de Dioclétien, la province de Britannia a été scindée en quatre afin de mieux lutter contre les Pictes mais aussi contre les Scots d’Irlande et les pirates saxons.

À cette époque, la Grande Bretagne est donc divisée en trois domaines de civilisations :
   . Les tribus septentrionales non romanisées.
   . Les tribus localisées entre les deux murs partiellement romanisés.
   . Les tribus celtes romanisées de l’Angleterre et du pays de Galles actuels.

Prochain article : LES 5è ET 6è SIÈCLES

jeudi 29 août 2019

LA TAPISSERIE DE BAYEUX, témoignage de la vie et des mentalités au 11e siècle (1)

PRÉSENTATION

LA TAPISSERIE DE BAYEUX (ou plutôt la broderie de Bayeux) raconte, sous la forme d’une bande dessinée, les prémices et l’histoire de la conquête de l’Angleterre par Guillaume duc de Normandie et se termine par la description de la bataille d’Hastings en 1066.

Diverses interprétations sont données quant à la datation, à l’origine et au lieu de fabrication  de cette œuvre magistrale qui mesure 68,38 m de long pour 50 cm de haut.
     . La plupart des historiens s’accordent sur le nom du commanditaire, ce serait le demi-frère du duc de Normandie, Guillaume le conquérant, Odon, évêque de Bayeux, devenu comte de Kent après la conquête,  qui est un des rares personnages cités, hormis bien entendu les trois protagonistes principaux, Le roi d’Angleterre, EDOUARD le confesseur, HAROLD et GUILLAUME
    . En ce qui concerne les artistes qui ont brodé l’œuvre, on s’accorde à y voir le travail de l’atelier d’une abbaye ; certains penchent pour l’abbaye de Saint Augustin à Canterbury dans le Kent, d’autres s’accordent sur une abbaye normande.
   . Au niveau de la datation, on peut penser que l’élaboration de la broderie dura au minimum deux ans et qu’elle fut commandée dès la fin de la conquête, ce qui donnerait une datation entre 1067 et 1069.

 La tapisserie de Bayeux présente un grand intérêt à trois points de vue :
   . Au niveau historique, il montre un événement d’importance qui orientera largement l’histoire médiévale de l’Europe : la conquête de l’Angleterre par le duc de Normandie, Guillaume. Pourtant, le récit de cette conquête sur la tapisserie présente uniquement le point de vue normand ce qui relativise son témoignage.
   . Au niveau de la reconstitution de la vie quotidienne et des mentalités, elle révèle un tableau exhaustif de la société de l’époque.
   . Au niveau des techniques artistiques qu’elle révèle.

prochain article : LES PHASES DE L'HISTOIRE DE L'ANGLETERRE AVANT 1066

lundi 1 avril 2019

Cinq châteaux des Vosges gréseuses (35) : LICHTENBERG

Le château de Lichtenberg avant la « rénovation » de la fin du 20è siècle

Depuis la destruction du château lors du bombardement de 1870, le château fut abandonné  et les ruines restèrent tels quelles pendant plus d’un siècle.

La photo, ci-dessous, montre l’état du château avant sa rénovation, on y retrouve, quasiment inchangé, l’aspect  de la forteresse tél que je l’ai décrite sur le plan de l’époque de Louis-Philippe :


   1 la demi-lune de la porte d’entrée.
   2 le rempart et la falaise qui le supporte.
   3 le fossé.
   4 le chemin couvert.
   5 le débouché du tunnel permettant d’entrer au château.
   6 les ruines du logis renaissance.
   7 les casernes.
   8 l’emplacement du réfectoire.
   9 le chœur de la chapelle
  10 l’emplacement du logis construit par Conrad de Lichtenberg dont il ne subsiste que la tour de l’horloge et les caves.
  11 le haut-château, il n’en reste que la grosse tour Ouest, adaptée à l’artillerie par Daniel Specklin. L’autre tour a disparu, sans doute depuis le 18è siècle.
  12 le puits surmontant la citerne.
  13 l’arsenal construit par Daniel Specklin.
  14 les casemates d’artillerie.

Ces deux photos prises dans les toutes premières années du 20è siècle, montrent l’état de la ruine à cette époque :

Au premier plan, se trouvent les murs éventrés des casernes ainsi que les ruines du logis renaissance reconnaissable à ses fenêtres en œil-de-bœuf et à sa porte surmontée d'un entablement sculpté.  En arrière, se profilent l’imposante tour du haut-château, la chapelle et la tour de l’horloge.

Le romantisme et la poésie de ces ruines a totalement disparu depuis la « rénovation », on se trouve désormais dans un édifice hybride et sans âme dont la visite est, pour moi, amateur de ruines médiévales, sans intérêt.

Mieux vaut se cantonner à admirer le château de Lichtenberg à partir  du village car, c’est de là que l’on peut lui retrouver un semblant d’authenticité.

FIN DU CHAPITRE SUR LES CHÂTEAUX DES VOSGES