Autrefois, j'avais entendu un touriste en visite dans un pays étranger faire cette réflexion : " ils ont construits des hôtels partout mais ils n'ont pas les moyens de les entretenir, quelques années plus tard, plus rien ne marche, les chasses d'eau fuient, les robinets sont hors d'usage, la moquette est sale... Encore quelques années et tout tombera en ruines ! ". Ce pays étranger était évidemment ressenti par ce touriste comme un pays sous-développé.
Si on se promène dans le bourg, on constate que cette réflexion s'applique désormais parfaitement à sa situation actuelle, partout, on rencontre des exemples de l'absence d'entretien et de laisser aller.
Le premier exemple concerne un poste électrique. Il a été apposé convenablement par l'entreprise concernée. Une voiture l'a percuté en sorte qu'actuellement, il penche dangereusement. Cette situation perdure depuis plusieurs années sans que personne ne songe à réparer : l'automobilisme délinquant s'est bien gardé de signaler la dégradation et s'est enfuit comme un voleur, l'entreprise gestionnaire ne daigna pas d'occuper du problème ; la ruine de ce poste électrique git au milieu de l'herbe folle dans l'INDIFFERENCE de tous.
Personne ne s'est avisé que cet état de fait pourrait être dangereux ! Encore un nouvel exemple d'IRRESPONSABILITE !
Les deux autres exemples ci-dessus témoignent du même laisser-aller et de l'absence d'entretien de ce qui a été conçu quelques années plus tôt : la municipalité avait décidé d'égayer les trottoirs en semant des fleurs dans les platebandes circulaires qui entourent les arbres et d'installer des bacs à fleurs en utilisant de grosse conduites d'évacuation des eaux. Le résultat fut à la hauteur des espérances : partout poussaient des fleurs multicolores qui égayaient la monotonie du bitume. L'entretien de ces parterres de fleurs fut effectué pendant un ou deux ans. Puis, sans que l'on sache pourquoi, cette bonne initiative fut abandonnée : en conséquence les parterres de fleurs ceinturant les arbres sont envahis d'herbes folles que personne n'entretient et sont parsemés d'excréments canins ; quand aux bacs à fleurs, il sont pour beaucoup envahi par de la mauvaise herbe et ne servent plus que de poubelle !
Bien évidemment, personne ne semble choqué par de tels errements, toutes ces évolutions s'accomplissent dans l'indifférence générale.
Un touriste étranger qui verrait ces scènes désolante de laxisme et d'incurie pourrait dire : "ils savent réaliser des choses mais faute de suivi, tout tombe en ruines en quelques années ... " Comme notre touriste français du début de l'article !
REMARQUE
. Tous les articles de ce blog ont été rédigés par moi-même sans emprunt littéral à d'autres auteurs, ils sont le fruit d'une documentation personnelle amassée au cours des ans et présentent ma propre vision des choses. Après tout, mon avis en vaut bien d'autres.
. Toutes les citations de mes articles proviennent de recherches sur les sites gratuits sur Internet
Mon blog étant difficilement trouvable par simple recherche sur internet, voici son adresse : jeanpierrefabricius.blogspot.com
lundi 14 septembre 2015
samedi 12 septembre 2015
Chronique d'une décadence française (6)
Le problème des dépôts sauvages d'ordures dénoncé par le maire de ma commune de résidence, n'est que l'arbre qui cache la forêt ; il serait bon qu'il se promène à pieds pour observer de multiples traces de l'IRRESPECT des règles élémentaires de vie en société et du laxisme généralisé. Il pourrait ainsi mieux les dénoncer dans son bulletin municipal.
ll verrait d'abord, comme je l'ai spécifié dans les articles précédents, l'état lamentable des trottoirs due à l'incurie de tous : herbes folles, vieilles feuilles pourrissant formant des dépôts qui en se décomposant crée un humus dans lequel poussent les herbes ( la photo ci-contre a été prise en été, les feuilles mortes tombant en automne, on peut en conclure que le trottoir n'a pas été balayé depuis huit mois)
Il verrait aussi l'état des caniveaux et des bouches d'égouts d'eau pluviale : les caniveaux ne sont presque jamais balayés ce qui fait que la saleté s'y accumule empêchant l'eau de s'écouler et occasionnant des flaques d'eau sur la route et le trottoir lors des pluies. Quant-aux grilles des bouches d'égout, elles sont obstruées non seulement par ces immondices mais aussi par les centaines de mégots de cigarettes que l'on jette ainsi sans aucun respect du bien commun.
Il verrait aussi les nombreuses déjections canines effectuées sur les trottoirs ou dans les plate-bandes florales de la commune : un agent communal me faisait remarquer qu'en utilisant une débroussailleuse pour nettoyer une pelouse du centre du bourg, il eut le bas de son pantalon maculé de ces excréments.
Il pourrait aussi constater les multiples dégradations dues au fait que beaucoup de particuliers n'ont même plus la dignité d'entretenir leurs maisons, laissant tomber en ruines ce qui leur appartient, donnant un triste sentiment d'abandon.
Vraiment, Monsieur le Maire, votre bourg est sale et crasseux, voilà à quoi on aboutit quand le laxisme individualiste et l'incivisme règnent sans que personne n'y mette entrave ! Voilà comment des comportements humains conduisent à la décadence.
1- rappel des 6 i cités dans l'article précédant :
- Irresponsabilité,
- Irrespect et Incivilité,
- Individualisme.
- Immobilisme,
- indifférence.
ll verrait d'abord, comme je l'ai spécifié dans les articles précédents, l'état lamentable des trottoirs due à l'incurie de tous : herbes folles, vieilles feuilles pourrissant formant des dépôts qui en se décomposant crée un humus dans lequel poussent les herbes ( la photo ci-contre a été prise en été, les feuilles mortes tombant en automne, on peut en conclure que le trottoir n'a pas été balayé depuis huit mois)
Il verrait aussi l'état des caniveaux et des bouches d'égouts d'eau pluviale : les caniveaux ne sont presque jamais balayés ce qui fait que la saleté s'y accumule empêchant l'eau de s'écouler et occasionnant des flaques d'eau sur la route et le trottoir lors des pluies. Quant-aux grilles des bouches d'égout, elles sont obstruées non seulement par ces immondices mais aussi par les centaines de mégots de cigarettes que l'on jette ainsi sans aucun respect du bien commun.
Il verrait aussi les nombreuses déjections canines effectuées sur les trottoirs ou dans les plate-bandes florales de la commune : un agent communal me faisait remarquer qu'en utilisant une débroussailleuse pour nettoyer une pelouse du centre du bourg, il eut le bas de son pantalon maculé de ces excréments.
Il pourrait aussi constater les multiples dégradations dues au fait que beaucoup de particuliers n'ont même plus la dignité d'entretenir leurs maisons, laissant tomber en ruines ce qui leur appartient, donnant un triste sentiment d'abandon.
Vraiment, Monsieur le Maire, votre bourg est sale et crasseux, voilà à quoi on aboutit quand le laxisme individualiste et l'incivisme règnent sans que personne n'y mette entrave ! Voilà comment des comportements humains conduisent à la décadence.
1- rappel des 6 i cités dans l'article précédant :
- Irresponsabilité,
- Irrespect et Incivilité,
- Individualisme.
- Immobilisme,
- indifférence.
jeudi 10 septembre 2015
Chronique d'une décadence française (5)
Je n'ai pas pris les photos ci-dessous, elles ont eu l'honneur du bulletin municipal de ma commune de résidence. La collectivité a mis en place un système équitable de collecte des ordures. Le principe en est simple : plus on met de déchets dans les poubelles, plus on paie en sus d'un forfait de base. les poubelles ont été fournies au habitants, elles ferment à clé et sont pesées à chaque ramassage. Échappent à cette redevance les ordures recyclables qui sont dans des sacs séparés.
Dans le texte qui accompagne ces photos, le maire fait part de son indignation face à de tels errements, il fait appel au civisme des habitants, (comme si le civisme existe encore ! ) L'envahissement des esprits par l'INDIVIDUALISME narcissique a supprimé chez la plupart des individus tout sens des responsabilités collectives, ce qui fait que parler de civisme revient à parler dans le vide. Qui en effet se soucie encore de la loi ?
Le maire ajoute aussi un autre argument, celui du surcoût occasionné par la collecte de ces dépôts sauvages effectués dans la plus totale ILLÉGALITÉ ( encore un mot en "i"). Ce surcoût, ajoute-t'il, sera partagé par l'ensemble de la collectivité : chacun devra payer pour prendre en charge les errements de quelques-uns ! Cette prise en charge par tous des fautes de l'un est, pour moi profondément injuste et scandaleuse, c'est une conception dévoyée de la solidarité. Malheureusement, c'est une pratique habituelle en France comme en témoigne la décision heureusement avortée d'imposer à tous la possession d'un Alcootest dans leurs voitures y compris à ceux qui ne boivent jamais d'alcool. sous le prétexte que trop de gens irresponsables conduisent en état d'ébriété. L'IRRESPONSABILITÉ de quelques-uns rejaillissent sur tous !
La menace de collectivisation des fautes d'individus irresponsables effectuée par le maire ne sert à rien et est même dangereuse :
- ils n'empêcheront pas les délinquants de continuer leurs dépôts sauvages au nom des trois principes qui gouvernent ces individus : " pas vu, pas pris", " il est interdit d'interdire" et " je ne respecte la loi que quand elle m'arrange !"
- ils pénaliseront ceux qui accomplissent scrupuleusement les règles de collecte des ordures et qui ne sont pour rien dans cette affaire.
Voici une preuve évidente de la premiere allégation : la photo ci-contre a été prise quelques jours après la parution de l'article du maire : sa diatribe n'a rien changé !
En ce qui me concerne, j'aurais préféré que le maire de la commune développe trois arguments beaucoup plus adapté à la situation :
. D'abord en menaçant les délinquants d'amendes et de sanctions et en les mettant effectivement en place, il est assez facile de savoir à qui appartiennent ces sacs d'ordures illicites, il suffit de les ouvrir et de rechercher les indices qui indiqueront le nom du propriétaire.
. Ensuite, j'aurais montré les dangers de ces sacs d'ordures pour la salubrité publique : des sacs laissés ainsi, éventrés par les chiens errants, deviennent le domaine des rats. La prolifération des rats, vecteurs de maladies contagieuses pour l'homme, pourrait représenter un problème d'hygiène pour tous.
. Enfin, j'aurais fait honte aux délinquants en leur indiquant que dans les pays autrefois qualifiés par nous de sous-développés, on trouvait de tels dépôts d'ordures ; cela s'expliquait dans ces pays par la pauvreté, par contre dans la commune cela ne s'explique que par la paresse, le laxisme et l'individualisme de beaucoup.
Ce retour à l'apparence du sous-développement est pour moi un des symboles de la décadence.
1- rappel des 6 i cités dans l'article précédant :
- Irresponsabilité,
- Irrespect et Incivilité,
- Individualisme.
- Immobilisme,
- indifférence.
Dans le texte qui accompagne ces photos, le maire fait part de son indignation face à de tels errements, il fait appel au civisme des habitants, (comme si le civisme existe encore ! ) L'envahissement des esprits par l'INDIVIDUALISME narcissique a supprimé chez la plupart des individus tout sens des responsabilités collectives, ce qui fait que parler de civisme revient à parler dans le vide. Qui en effet se soucie encore de la loi ?
Le maire ajoute aussi un autre argument, celui du surcoût occasionné par la collecte de ces dépôts sauvages effectués dans la plus totale ILLÉGALITÉ ( encore un mot en "i"). Ce surcoût, ajoute-t'il, sera partagé par l'ensemble de la collectivité : chacun devra payer pour prendre en charge les errements de quelques-uns ! Cette prise en charge par tous des fautes de l'un est, pour moi profondément injuste et scandaleuse, c'est une conception dévoyée de la solidarité. Malheureusement, c'est une pratique habituelle en France comme en témoigne la décision heureusement avortée d'imposer à tous la possession d'un Alcootest dans leurs voitures y compris à ceux qui ne boivent jamais d'alcool. sous le prétexte que trop de gens irresponsables conduisent en état d'ébriété. L'IRRESPONSABILITÉ de quelques-uns rejaillissent sur tous !
La menace de collectivisation des fautes d'individus irresponsables effectuée par le maire ne sert à rien et est même dangereuse :
- ils n'empêcheront pas les délinquants de continuer leurs dépôts sauvages au nom des trois principes qui gouvernent ces individus : " pas vu, pas pris", " il est interdit d'interdire" et " je ne respecte la loi que quand elle m'arrange !"
- ils pénaliseront ceux qui accomplissent scrupuleusement les règles de collecte des ordures et qui ne sont pour rien dans cette affaire.
Voici une preuve évidente de la premiere allégation : la photo ci-contre a été prise quelques jours après la parution de l'article du maire : sa diatribe n'a rien changé !
En ce qui me concerne, j'aurais préféré que le maire de la commune développe trois arguments beaucoup plus adapté à la situation :
. D'abord en menaçant les délinquants d'amendes et de sanctions et en les mettant effectivement en place, il est assez facile de savoir à qui appartiennent ces sacs d'ordures illicites, il suffit de les ouvrir et de rechercher les indices qui indiqueront le nom du propriétaire.
. Ensuite, j'aurais montré les dangers de ces sacs d'ordures pour la salubrité publique : des sacs laissés ainsi, éventrés par les chiens errants, deviennent le domaine des rats. La prolifération des rats, vecteurs de maladies contagieuses pour l'homme, pourrait représenter un problème d'hygiène pour tous.
. Enfin, j'aurais fait honte aux délinquants en leur indiquant que dans les pays autrefois qualifiés par nous de sous-développés, on trouvait de tels dépôts d'ordures ; cela s'expliquait dans ces pays par la pauvreté, par contre dans la commune cela ne s'explique que par la paresse, le laxisme et l'individualisme de beaucoup.
Ce retour à l'apparence du sous-développement est pour moi un des symboles de la décadence.
1- rappel des 6 i cités dans l'article précédant :
- Irresponsabilité,
- Irrespect et Incivilité,
- Individualisme.
- Immobilisme,
- indifférence.
mercredi 9 septembre 2015
Chronique d'une décadence française (4)
Voici encore une image montrant les conséquences des six maux (1) que j'ai préalablement définis comme conduisant à la décadence, cette photo raconte une histoire en trois épisodes :
Dans un premier temps, une association décide d'égayer un peu un secteur du bourg largement dégradé par l'incurie ambiante et marqué par l'absence de tout entretien. Cette association décide de repeindre les murs d'un poste transformateur de l'EDF avec l'ambition de créer une belle oeuvre. Les résultats sont à la hauteur de ses espérances : de gracieuses volutes bleutées se développent sur les murs évoquant a la fois des vagues et des nuages.
On aurait pu penser que ce travail artistique serait respecté à la fois parce qu'il était parfaitement réussi et surtout par le fait qu'il avait été réalisé par des bénévoles. Ce ne fut hélas pas le cas !
Presque aussitôt après sa création, l'œuvre fut véritablement saccagée par les tags qui vinrent par endroit la recouvrir en la dénaturant complètement.
Ces tags sont, pour moi, une des illustrations de notre décadence avec mise en œuvre des "i" : à l'INDIVIDUALISME égocentrique ( j'ai le droit de m'épanouir en faisant ce que je veux) s'ajoute l'INCIVISME ( je barbouille les murs de mes messages fumeux, peu importe qui les nettoiera) et l'IRRESPECT (je me moque totalement du travail que font les autres)
Les tags sont une véritable calamité, ils prolifèrent partout : sur les murs bordant les voies de chemin de fer, sur les wagons, les transformateurs électriques, les murs des maisons particulières et même sur les panneaux indicateurs de route. Je me souviens de l'air effaré d'un touriste étranger en voyant partout ces endroits maculés qui me dit : " je n'imaginais pas que la France soit si sale ! "
Ces tags sur le mur fraîchement repeint eurent bien évidemment une autre conséquence : les jeunes qui avaient consacré de leur temps à réaliser la peinture durent éprouver découragement, déception et colère mais surtout ils durent prendre la ferme résolution de ne plus jamais participer à une action au bénéfice du corps social. Ainsi, les bonnes volontés disparaissent peu à peu et la décadence gangrène lentement mais sûrement toute la société.
Dans la troisième phase de mon histoire, se produit une lente mais constante dégradation de l'œuvre primitive, la couche de peinture s'écaille et le transformateur prend peu à peu l'aspect d'une ruine. Cette phase est celle de l'IRRESPONSABILITE laxiste. Que s'est-il passé une fois les dégradations accomplies ? RIEN !
. Aucune enquête ne sera effectuée,
. La collectivité ne manifesta même pas son indignation devant le délit ,
. On laissa le mur se dégrader sans effectuer une quelconque réparation.
Les murs se dégraderont toujours plus dans la plus parfaite indifférence de chacun.
Certains objecteront que ces actes délictueux sont le fait de jeunes à qui leurs parents n'ont jamais donné une éducation morale ; rien n'est plus faux !
. Ce ne sont pas les jeunes qui promènent les chiens dont les excréments tapissent les trottoirs et les caniveaux.
. Ce ne sont pas les jeunes qui se garent sur les trottoirs pour être au plus près de leur porte d'entrée ou qui stationnent sur les passages pour piétons pour éviter de marcher une centaine de mètres quand ils se rendent dans un commerce.
Pour moi, les jeunes suivent l'exemple qu'on leur donne : leurs comportements ne sont que le reflet des travers des adultes, nous sommes tous concerné par l'exemple qu'on leur donne : ayons l'humilité de le reconnaître !
1- rappel des 6 i cités dans l'article précédant :
- Irresponsabilité,
- Irrespect et Incivilité,
- Individualisme.
- Immobilisme,
- indifférence.
mardi 8 septembre 2015
Chronique d'une décadence française (3)
Suite de l'article précédent
Jusqu'où peut aller cet état de déliquescence ? Très loin comme le montrent les deux photos ci-dessous :
Sur la photo de gauche, on aperçoit le développement des dégradations du trottoir avec non seulement des herbes et des ronces s'insinuant partout mais aussi des arbres qui se mettent à pousser et dont les racines vont évidemment soulever le bitume en le faisant craqueler.
La photo de droite montre l'évolution ultime d'un trottoir du bourg :
. Herbes poussant désormais sur le trottoir lui-même : après avoir conquis les craquelures de celui-ci, elles rejoingnent l'herbe debordant de la propriété privée.
. Arbres du trottoir non taillés dont les branches sont si basses qu'un piéton ne peut plus passer sans se courber.
. Arbres de la propriété privée débordant sur le trottoir et dont les branches rejoignent celles des arbres du trottoir.
. Entourage circulaire des troncs envahi d'herbes folles.
Cette situation perdure depuis de nombreuses années sans que personne ne réagisse. Le trottoir disparaîtra dans l'indifférence et l'incurie générale.
En regardant ces deux photos, j'ai vraiment l'impression de me retrouver dans un pays sous-développé ! Cependant, ces paysages dégradés ne sont pas ici le fait de la pauvreté mais seulement du laxisme et du mépris des biens communs.
Jusqu'où peut aller cet état de déliquescence ? Très loin comme le montrent les deux photos ci-dessous :
Sur la photo de gauche, on aperçoit le développement des dégradations du trottoir avec non seulement des herbes et des ronces s'insinuant partout mais aussi des arbres qui se mettent à pousser et dont les racines vont évidemment soulever le bitume en le faisant craqueler.
La photo de droite montre l'évolution ultime d'un trottoir du bourg :
. Herbes poussant désormais sur le trottoir lui-même : après avoir conquis les craquelures de celui-ci, elles rejoingnent l'herbe debordant de la propriété privée.
. Arbres du trottoir non taillés dont les branches sont si basses qu'un piéton ne peut plus passer sans se courber.
. Arbres de la propriété privée débordant sur le trottoir et dont les branches rejoignent celles des arbres du trottoir.
. Entourage circulaire des troncs envahi d'herbes folles.
Cette situation perdure depuis de nombreuses années sans que personne ne réagisse. Le trottoir disparaîtra dans l'indifférence et l'incurie générale.
En regardant ces deux photos, j'ai vraiment l'impression de me retrouver dans un pays sous-développé ! Cependant, ces paysages dégradés ne sont pas ici le fait de la pauvreté mais seulement du laxisme et du mépris des biens communs.
lundi 7 septembre 2015
Chronique d'une décadence française (2)
Quelles sont les conséquences dans notre environnement quotidien de la mise en pratique des "6 i" (1) ? Un laxisme généralisé qui conduit lentement à la décadence mais surtout une impression de revenir vers un état de sous-développement.
Voici une photo qui le montre bien.
Cette photo représente un trottoir du bourg où j'habite ; on aperçoit un trottoir complètement défoncé encadré de trois rangées d'herbes folles ; l'une est située au contact du trottoir et d'une propriété privée, une deuxième est au niveau de la bordure de trottoir et la troisième se trouve dans le caniveau émergeant de détritus divers. L'ensemble parait si dégradé que l'on se demande dans quel pays on se trouve !
On retrouve ici les six maux qui grèvent la vie quotidienne du bourg :
IRRESPONSABILITÉ
. " je ne peux rien faire dira le maire, le trottoir tout comme les dégradations du mur sont du ressort du propriétaire."
. "Je ne vais quand même pas nettoyer mon trottoir dira le propriétaire riverain, c'est à la commune de le faire, je paie assez d'impôts pour cela."
. " Nous refusons de faire de tels travaux, diront les agents communaux, d'ailleurs on n'a pas le temps de le faire : vous nous demandez de ramasser les ordures que les gens jettent n'importe où sans se préoccuper de savoir qui les ramassera, de réparer les dégradations qui surviennent partout suite à des actes malveillants, comment voulez vous que nous puissions en plus faire le nettoiement des trottoirs qui ne nous incombe pas."
INDIVIDUALISME :" j'ai autre chose à faire de plus utile pour ma petite personne que de m'occuper d'un trottoir où je ne passe jamais ; de même, je ne vais pas dépenser de l'énergie ou de l'argent pour faire refaire mon mur ! Les passants peuvent penser ce qu'ils veulent, je m'en moque totalement."
INCIVISME : " je n'en ai rien à faire que le trottoir se dégrade du fait de mon impéritie, les herbes et les arbres soulèvent le bitume et obligeront bientôt à tout refaire : et alors ! Le trottoir est du ressort de la collectivité, ce qui s'y passe ne me concerne pas".
IRRESPECT et INCIVILITÉ : "je me moque totalement que les gens risquent de se tordre le pied sur le trottoir dont le nettoyage m'incombe en théorie , ils n'ont qu'à passer ailleurs."
Pour lutter contre ces maux, il serait facile d'agir en obligeant les gens à respecter la loi et les biens communs et en leur infligeant de lourdes amendes ; personne ne prendra un tel risque car ici comme ailleurs, l'IRRESPONSABILITE va jouer à fond :
. La gendarmerie a subi tant de ponctions successives d'effectifs qu'elle n'a plus les moyens de régler ces problèmes de la vie quotidienne, d'autant qu'à la baisse drastique de ses effectifs s'ajoute une augmentation constante de la petite criminalité : vols, cambriolages, dégradations commises sur les édifices publics....
. La municipalité se contente de beaux discours moralisateurs dans ses bulletins municipaux, faisant appel au civisme des habitants et à leur responsabilité collective... comme si ces notions existaient encore !
Dans de telles conditions, rien ne se produit, personne n'est jamais verbalisé, le laxisme se généralise sans aucune entrave et tous les habitants du bourg se contentent aisément de cette société sans contrainte et vivent par INDIFFÉRENCE dans la crasse et les dégradations occasionnées par l'incurie généralisée.
1- rappel des 6 i cités dans l'article précédant :
- Irresponsabilité,
- Irrespect et Incivilité,
- Individualisme.
- Immobilisme,
Voici une photo qui le montre bien.
Cette photo représente un trottoir du bourg où j'habite ; on aperçoit un trottoir complètement défoncé encadré de trois rangées d'herbes folles ; l'une est située au contact du trottoir et d'une propriété privée, une deuxième est au niveau de la bordure de trottoir et la troisième se trouve dans le caniveau émergeant de détritus divers. L'ensemble parait si dégradé que l'on se demande dans quel pays on se trouve !
On retrouve ici les six maux qui grèvent la vie quotidienne du bourg :
IRRESPONSABILITÉ
. " je ne peux rien faire dira le maire, le trottoir tout comme les dégradations du mur sont du ressort du propriétaire."
. "Je ne vais quand même pas nettoyer mon trottoir dira le propriétaire riverain, c'est à la commune de le faire, je paie assez d'impôts pour cela."
. " Nous refusons de faire de tels travaux, diront les agents communaux, d'ailleurs on n'a pas le temps de le faire : vous nous demandez de ramasser les ordures que les gens jettent n'importe où sans se préoccuper de savoir qui les ramassera, de réparer les dégradations qui surviennent partout suite à des actes malveillants, comment voulez vous que nous puissions en plus faire le nettoiement des trottoirs qui ne nous incombe pas."
INDIVIDUALISME :" j'ai autre chose à faire de plus utile pour ma petite personne que de m'occuper d'un trottoir où je ne passe jamais ; de même, je ne vais pas dépenser de l'énergie ou de l'argent pour faire refaire mon mur ! Les passants peuvent penser ce qu'ils veulent, je m'en moque totalement."
INCIVISME : " je n'en ai rien à faire que le trottoir se dégrade du fait de mon impéritie, les herbes et les arbres soulèvent le bitume et obligeront bientôt à tout refaire : et alors ! Le trottoir est du ressort de la collectivité, ce qui s'y passe ne me concerne pas".
IRRESPECT et INCIVILITÉ : "je me moque totalement que les gens risquent de se tordre le pied sur le trottoir dont le nettoyage m'incombe en théorie , ils n'ont qu'à passer ailleurs."
Pour lutter contre ces maux, il serait facile d'agir en obligeant les gens à respecter la loi et les biens communs et en leur infligeant de lourdes amendes ; personne ne prendra un tel risque car ici comme ailleurs, l'IRRESPONSABILITE va jouer à fond :
. La gendarmerie a subi tant de ponctions successives d'effectifs qu'elle n'a plus les moyens de régler ces problèmes de la vie quotidienne, d'autant qu'à la baisse drastique de ses effectifs s'ajoute une augmentation constante de la petite criminalité : vols, cambriolages, dégradations commises sur les édifices publics....
. La municipalité se contente de beaux discours moralisateurs dans ses bulletins municipaux, faisant appel au civisme des habitants et à leur responsabilité collective... comme si ces notions existaient encore !
Dans de telles conditions, rien ne se produit, personne n'est jamais verbalisé, le laxisme se généralise sans aucune entrave et tous les habitants du bourg se contentent aisément de cette société sans contrainte et vivent par INDIFFÉRENCE dans la crasse et les dégradations occasionnées par l'incurie généralisée.
1- rappel des 6 i cités dans l'article précédant :
- Irresponsabilité,
- Irrespect et Incivilité,
- Individualisme.
- Immobilisme,
dimanche 6 septembre 2015
Chronique d'une décadence française (1)
Selon moi, la France bascule lentement mais sûrement vers la décadence de sa civilisation, cela saute aux yeux de n'importe quel observateur pour peu qu'il prête attention à ce qui se passe autour de lui. C'est mon cas et je voudrais d'abord commenter quelques photos que j'ai prises en observant mon environnement immédiat.
La premiere scène représente un trottoir du bourg où j'habite. A gauche se trouve la limite arrière d'une grande propriété privée comportant une belle maison de maître. La végétation de la haie qui ferme cette propriété déborde largement sur le trottoir, domaine public, avec en particulier les branches d'un églantier et de grandes ronces de mûriers, toutes deux assorties d'épines acérées et situées à hauteur du passant. Celui qui passe sur le trottoir sans faire attention reçoit les ronces en plein visage avec le risque de se blesser. Ce fut mon cas.
C'est en me rendant à la mairie du bourg pour signaler les risques occasionnés par ces ronces et l'absence de sécurité de la voie publique, que je me mis à ressentir avec acuité les causes de notre décadence en leur donnant un nom générique, celui des "6 i"
- Irresponsabilité,
- Irrespect et Incivilité,
- Individualisme.
- Immobilisme,
- indifférence.
L'IRRESPONSABILITE m'est apparue dès que j'exprimai mes doléances à la mairie : il m'a été répondu que le Maire ne pouvait rien faire puisque les ronces, même dépassant sur le domaine public, étaient du domaine privé ; simplement, il pouvait écrire des lettres aux propriétaires afin de leur signaler les risques encourus du fait de leur négligence..
Si j'avais eu l'occasion de rencontrer le propriétaire de la propriété, je l'ai fait pour d'autre incidents de ce genre, j'aurais eu droit à une réponse du type : ce n'est pas à moi de le faire, car ces ronces débordant sur le domaine public, il est du ressort de la mairie et des agents communaux de les enlever.
A quoi est due cette irresponsabilité ?
. Au maire qui ne veut pas avoir d'histoires ni avec les agents communaux qui rechigneraient à faire ce nettoyage, ni avec ses électeurs ? il préfère nier le problème plutôt que de le régler. Il ne lui vient même pas à l'esprit qu'au nom du sacro-saint principe :" pas de vagues !", il pourrait user de ses droits de police pour infliger une amende au délinquant
. Au propriétaire qui ne supporte pas qu'on lui impose une tâche dégradante à ses yeux et qui reporte sur les autres ses propres négligences sans aucunement les assumer et qui proclame haut et clair que personne n'a à lui imposer quoique ce soit.
De cette irresponsabilité découle l'IRRESPECT et L'INCIVISME : en ne coupant pas ces branches dangereuses, le propriétaire peut blesser quelqu'un : cette idée ne lui vient même pas à l'esprit. Je me suis souvent entendu répondre pour des problèmes similaires : si vous n'êtes pas content, vous n'avez qu'à prendre le trottoir d'en face ! Celai revient à dire : je n'en ai rien à faire de vous ni des autres, peu m'importe que vous vous blessiez ou non.
Pourquoi de telles allégations ? En fait la cause de tout est l'INDIVIDUALISME égocentrique et forcené : je suis libre de faire de que je veux, seule compte ma petite personne, je n'en ai rien à faire des autres ; la loi ? Je la respecte quand elle m'arrange et dans le cas précis de mes ronces, j'ai décidé que je ne les couperais pas et personne ne m'y obligera.
Que se passa-il ensuite ? Rien ! Quinze jours se sont écoulés sans que les ronces aient été coupées, elle prolifèrent dans l' INDIFFERENCE générale ! C'est une illustration parfaite de cet IMMOBILISME qui est une des causes de notre décadence.
Les "6 i" sont le lot quotidien de notre environnement social, ils tendent à gangrener toute notre société en pervertissant peu à peu tous les braves gens soucieux de respecter les autres : à quoi bon entretenir mon trottoir puisque mon voisin, plus jeune ou plus riche que moi, ne le fait pas ! Plus grave encore, aucune personne n'envisage d'imaginer qu'il puisse avoir une quelconque responsabilité dans ces maux, il est tellement plus facile d' accuser le gouvernement, les immigrés, l'Europe, l'Euro ! Personne ne voudra admettre que chacun est co-responsable de cette situation et qu'une remise en cause de ses comportements sociaux s'impose à chacun.
Cessons de nous croire parfait et irréprochable en imputant tous les maux sociaux aux autres ! Comme le disait l'Évangile de Luc, 6, 41 : « Pourquoi vois-tu la paille qui est dans l'œil de ton frère et n'aperçois-tu pas la poutre qui est dans ton œil à toi ! " Nos compatriotes, donneurs de leçon à la terre entière, feraient bien de méditer ces paroles évangéliques, de constater l'état réel de leur environnement et d'avoir l'humilité de se remettre en cause !
La premiere scène représente un trottoir du bourg où j'habite. A gauche se trouve la limite arrière d'une grande propriété privée comportant une belle maison de maître. La végétation de la haie qui ferme cette propriété déborde largement sur le trottoir, domaine public, avec en particulier les branches d'un églantier et de grandes ronces de mûriers, toutes deux assorties d'épines acérées et situées à hauteur du passant. Celui qui passe sur le trottoir sans faire attention reçoit les ronces en plein visage avec le risque de se blesser. Ce fut mon cas.
C'est en me rendant à la mairie du bourg pour signaler les risques occasionnés par ces ronces et l'absence de sécurité de la voie publique, que je me mis à ressentir avec acuité les causes de notre décadence en leur donnant un nom générique, celui des "6 i"
- Irresponsabilité,
- Irrespect et Incivilité,
- Individualisme.
- Immobilisme,
- indifférence.
L'IRRESPONSABILITE m'est apparue dès que j'exprimai mes doléances à la mairie : il m'a été répondu que le Maire ne pouvait rien faire puisque les ronces, même dépassant sur le domaine public, étaient du domaine privé ; simplement, il pouvait écrire des lettres aux propriétaires afin de leur signaler les risques encourus du fait de leur négligence..
Si j'avais eu l'occasion de rencontrer le propriétaire de la propriété, je l'ai fait pour d'autre incidents de ce genre, j'aurais eu droit à une réponse du type : ce n'est pas à moi de le faire, car ces ronces débordant sur le domaine public, il est du ressort de la mairie et des agents communaux de les enlever.
A quoi est due cette irresponsabilité ?
. Au maire qui ne veut pas avoir d'histoires ni avec les agents communaux qui rechigneraient à faire ce nettoyage, ni avec ses électeurs ? il préfère nier le problème plutôt que de le régler. Il ne lui vient même pas à l'esprit qu'au nom du sacro-saint principe :" pas de vagues !", il pourrait user de ses droits de police pour infliger une amende au délinquant
. Au propriétaire qui ne supporte pas qu'on lui impose une tâche dégradante à ses yeux et qui reporte sur les autres ses propres négligences sans aucunement les assumer et qui proclame haut et clair que personne n'a à lui imposer quoique ce soit.
De cette irresponsabilité découle l'IRRESPECT et L'INCIVISME : en ne coupant pas ces branches dangereuses, le propriétaire peut blesser quelqu'un : cette idée ne lui vient même pas à l'esprit. Je me suis souvent entendu répondre pour des problèmes similaires : si vous n'êtes pas content, vous n'avez qu'à prendre le trottoir d'en face ! Celai revient à dire : je n'en ai rien à faire de vous ni des autres, peu m'importe que vous vous blessiez ou non.
Pourquoi de telles allégations ? En fait la cause de tout est l'INDIVIDUALISME égocentrique et forcené : je suis libre de faire de que je veux, seule compte ma petite personne, je n'en ai rien à faire des autres ; la loi ? Je la respecte quand elle m'arrange et dans le cas précis de mes ronces, j'ai décidé que je ne les couperais pas et personne ne m'y obligera.
Que se passa-il ensuite ? Rien ! Quinze jours se sont écoulés sans que les ronces aient été coupées, elle prolifèrent dans l' INDIFFERENCE générale ! C'est une illustration parfaite de cet IMMOBILISME qui est une des causes de notre décadence.
Les "6 i" sont le lot quotidien de notre environnement social, ils tendent à gangrener toute notre société en pervertissant peu à peu tous les braves gens soucieux de respecter les autres : à quoi bon entretenir mon trottoir puisque mon voisin, plus jeune ou plus riche que moi, ne le fait pas ! Plus grave encore, aucune personne n'envisage d'imaginer qu'il puisse avoir une quelconque responsabilité dans ces maux, il est tellement plus facile d' accuser le gouvernement, les immigrés, l'Europe, l'Euro ! Personne ne voudra admettre que chacun est co-responsable de cette situation et qu'une remise en cause de ses comportements sociaux s'impose à chacun.
Cessons de nous croire parfait et irréprochable en imputant tous les maux sociaux aux autres ! Comme le disait l'Évangile de Luc, 6, 41 : « Pourquoi vois-tu la paille qui est dans l'œil de ton frère et n'aperçois-tu pas la poutre qui est dans ton œil à toi ! " Nos compatriotes, donneurs de leçon à la terre entière, feraient bien de méditer ces paroles évangéliques, de constater l'état réel de leur environnement et d'avoir l'humilité de se remettre en cause !
vendredi 14 août 2015
Mentalités et comportements au temps de la croisade (135) : EN GUISE DE CONCLUSION..
L'ÉMERGENCE DE CARACTÉRISTIQUES NOUVELLES
Ainsi, en 1192, s'est reconstitué un royaume qui n'est plus qu'un pâle reflet que ce qui existait auparavant : réduit à une mince frange littorale, il y ne survivra jusque 1291 qu'à cause de la division des membres de la dynastie Ayyoubide après la mort de Saladin survenue en 1193. Sans arrière-pays, il ne peut compter que sur les villes italiennes et de leurs commerce pour lui permettre de vivre, celles-ci contrôlent désormais les ports qu'on leur a concédés ; les querelles intestines des princes cèdent peu à peu la place aux querelles des villes italiennes, Venise et Gènes en tête.
Ce royaume en est réduit à la défensive, les seules expéditions militaires qui réussirent furent effectuées au niveau du littoral nord avec la reconquête de Sidon et de Beyrouth, ce qui rétablit une continuité entre le royaume et le comté de Tripoli. Jérusalem ne sera jamais reconquis militairement (c'est seulement par la négociation que l'empereur Frédéric II se vit remettre la cité en 1229 lors de la sixième croisade) . A cela s'ajoute le fait que l'esprit des croisades s'émoussa au fil du temps, il se produisit certes des arrivées de chevaliers, mais on ne vite plus débarquer en Terre Sainte proprement dite de grandes expéditions militaires comme ce fut le cas lors du siècle précèdent.
En ce qui concerne les templiers et les hospitaliers, ils durent s'adapter aux nouvelles conditions de la Terre Sainte :
. Les templiers firent d'Acre le centre de leur combat
. Quant aux Hospitaliers, ils choisirent la forteresse de Margat comme siège de leur ordre et c'est là vers 1206 que furent promulgués les statuts de Margat qui consacrèrent l'adjonction à la fonction hospitalière des pratiques guerrières : on vit en effet pour la première fois apparaitre une différenciation entre les chevaliers et les sergents combattants d'une part et les chevaliers et sergents hospitaliers. C'est en particulier ce que relève Jacques de Vitry qui écrivit : "A l'imitation des frères du Temple, les frères de l'hôpital de Saint-Jean, employant aussi des armes matérielles, reçurent dans leur corps des chevaliers et des servants, afin que l'on vît s'accomplir ce qui a été dit par le prophète Isaïe sur l'avancement de la future Église. «Je vous établirai dans une gloire a qui ne finira jamais. Le loup et l'agneau iront paître ensemble ; le lion et le bœuf mangeront la même paille ; le loup habitera avec l'agneau; le léopard couchera à côté du bouc; le veau, le lion et la brebis demeureront ensemble "
Désormais, les mentalités et comportements de cette nouvelle période ont beaucoup moins d'intérêt...
Ainsi, en 1192, s'est reconstitué un royaume qui n'est plus qu'un pâle reflet que ce qui existait auparavant : réduit à une mince frange littorale, il y ne survivra jusque 1291 qu'à cause de la division des membres de la dynastie Ayyoubide après la mort de Saladin survenue en 1193. Sans arrière-pays, il ne peut compter que sur les villes italiennes et de leurs commerce pour lui permettre de vivre, celles-ci contrôlent désormais les ports qu'on leur a concédés ; les querelles intestines des princes cèdent peu à peu la place aux querelles des villes italiennes, Venise et Gènes en tête.
Ce royaume en est réduit à la défensive, les seules expéditions militaires qui réussirent furent effectuées au niveau du littoral nord avec la reconquête de Sidon et de Beyrouth, ce qui rétablit une continuité entre le royaume et le comté de Tripoli. Jérusalem ne sera jamais reconquis militairement (c'est seulement par la négociation que l'empereur Frédéric II se vit remettre la cité en 1229 lors de la sixième croisade) . A cela s'ajoute le fait que l'esprit des croisades s'émoussa au fil du temps, il se produisit certes des arrivées de chevaliers, mais on ne vite plus débarquer en Terre Sainte proprement dite de grandes expéditions militaires comme ce fut le cas lors du siècle précèdent.
En ce qui concerne les templiers et les hospitaliers, ils durent s'adapter aux nouvelles conditions de la Terre Sainte :
. Les templiers firent d'Acre le centre de leur combat
. Quant aux Hospitaliers, ils choisirent la forteresse de Margat comme siège de leur ordre et c'est là vers 1206 que furent promulgués les statuts de Margat qui consacrèrent l'adjonction à la fonction hospitalière des pratiques guerrières : on vit en effet pour la première fois apparaitre une différenciation entre les chevaliers et les sergents combattants d'une part et les chevaliers et sergents hospitaliers. C'est en particulier ce que relève Jacques de Vitry qui écrivit : "A l'imitation des frères du Temple, les frères de l'hôpital de Saint-Jean, employant aussi des armes matérielles, reçurent dans leur corps des chevaliers et des servants, afin que l'on vît s'accomplir ce qui a été dit par le prophète Isaïe sur l'avancement de la future Église. «Je vous établirai dans une gloire a qui ne finira jamais. Le loup et l'agneau iront paître ensemble ; le lion et le bœuf mangeront la même paille ; le loup habitera avec l'agneau; le léopard couchera à côté du bouc; le veau, le lion et la brebis demeureront ensemble "
Désormais, les mentalités et comportements de cette nouvelle période ont beaucoup moins d'intérêt...
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