REMARQUE
. Tous les articles de ce blog ont été rédigés par moi-même sans emprunt littéral à d'autres auteurs, ils sont le fruit d'une documentation personnelle amassée au cours des ans et présentent ma propre vision des choses. Après tout, mon avis en vaut bien d'autres.
. Toutes les citations de mes articles proviennent de recherches sur les sites gratuits sur Internet



Mon blog étant difficilement trouvable par simple recherche sur internet, voici son adresse : jeanpierrefabricius.blogspot.com

mardi 26 septembre 2017

… SOUVENIRS DES ANNÉES 1950-60 : la vie quotidienne (7)

Suite de l’article précédent

L’absence de réfrigérateur n’était pas non plus un problème dans les années 1950-60, nous y pallions par diverses dispositions :

D’abord, il y avait les légumes et fruits du jardin que l’on mangeait au fur et à mesure de la récolte ;  quand les productions du jardin excédaient les besoins, on faisait des conserves en bocaux pour l’hiver. Les pommes de terre et les légumes qui se conservaient étaient entreposés à  la cave, à l’abri de la lumière et du gel. Il était cependant rare que l’on puisse faire la soudure d’une année sur l’autre. Au printemps, on allait chercher des pissenlits pour faire la salade.

Ensuite et surtout, on allait tous les jours en course pour s’approvisionner , il y avait partout de petits magasins, épicerie, boucherie, boulangerie, mercerie, quincaillerie…Dans certains magasins coopératifs, on recevait, à chaque achat, des timbres correspondant à la valeur de cet achat, on les collait sur de grandes feuilles de papier et on les rendait au magasin en échange de cadeaux.

Chez l’épicier, à part les conserves en boites et quelques denrées préemballées en paquet, tout était vendu à la pièce, mis dans un sac en papier, puis pesé ; de même, on amenait son litre de vin vide et l'épicier le remplissait à même le tonneau qu’il gardait dans son arrière-boutique.

Dans les boucheries, il n'y avait aucune viande ni charcuterie pré-emballées, le boucher découpait la viande devant le client sur un billot de bois au moyen d'un tranchoir.

 Aller faire ses courses, était  un moyen de rencontrer les gens du quartier et de discuter, ce qui permettait de développer la convivialité entre voisins. Quand ils n’avaient pas école, les enfants étaient souvent envoyés faire des courses, les plus jeunes avaient une liste de commissions qu’ils donnaient à l’épicier afin qu’il les serve. On payait en fin de quinzaine ou en fin de mois, quand le père de famille ramenait la paie, versée alors directement en argent liquide.

À ce propos, le plus souvent, le père donnait  directement la paie à sa femme qui se chargeait des comptes ; à cette époque, la plupart des femmes ne travaillaient pas ou se contentaient de petits métiers du type " femme de ménage".

Chez nous,  l’argent était mis dans une boite gardée dans un casier du buffet de cuisine. On ne disposait évidemment pas de carnet de chèques ni de compte bancaire. On dit parfois que, le jour de la paie, le père dépensait une partie de celle-ci au bistrot ; ce n’était évidemment pas le cas pour la majorité des gens, car la mère de famille était la maîtresse de maison et gérait seule son ménage ainsi que l’argent de celui-ci.

À suivre…

dimanche 24 septembre 2017

… SOUVENIRS DES ANNÉES 1950-60 : la vie quotidienne (6)


Suite de l’article précédent

C’était aussi sur l’évier de la cuisine que l’on  effectuait sa toilette. Une cuvette spécifique était utilisée pour cela, chacun se lavait à tour de rôle le soir avant d’aller se coucher de manière à ne pas trop salir les draps ;  les enfants se lavaient en premier, les parents faisaient leur toilette quand les enfants étaient couchés. Quand nous primes de l’âge, on mît une sorte de paravent pour préserver notre intimité. On se lavait par « petits bouts » en axant tout particulièrement sur ce qui s’était sali dans la journée. Quand on se lavait les pieds, on déplaçait la cuvette sur une chaise pour plus de commodité.  Pour se laver, on utilisait, bien entendu, l’eau chaude contenue dans la bouilloire. Le matin, on se débarbouillait rapidement les mains et le visage et on se nettoyait les dents. En outre, il fallait se laver les mains très souvent et en particulier avant et après les repas.

Une fois par semaine, généralement le samedi, on se lavait entièrement, toujours sur l’évier de la cuisine ; c’était le moment où on changeait de linge, il est évident cependant que les filles se changeaient plus souvent que les garçons.

Était-on propre ? Je pense que oui, on faisait avec les moyens dont on disposait. Il y avait des bains douches municipaux mais je n’y ai jamais été. À partir du moment où nous eûmes une salle de bains, nous changeâmes bien évidemment nos habitudes d’hygiène,

Une particularité de cette époque concernait les WC. Il n’y avait pas de papier toilette spécifique comme actuellement et nous n’avions pas de chasse d’eau. En guise de papier toilette, nous utilisions des vieux journaux que nous découpions en petites feuilles rectangulaires ; quant à l’eau de nettoyage de la cuvette, elle provenait de l'eau de l’auge que l’on allait chercher au moyen d’un seau.

À suivre

vendredi 22 septembre 2017

… SOUVENIRS DES ANNÉES 1950-60 : la vie quotidienne (5)

Suite de l'article précédent 

C’est dans le  cadre que j’ai décrit précédemment,que se déroulait notre vie quotidienne. Celle-ci était, bien évidemment, très différente de celle de l’époque actuelle et je me propose d’en montrer quelques particularités  à commencer par ce que je me souviens de la manière dont on lavait le linge.

Tout dépendait du type de linge à laver. Le petit linge était lavé sur l’évier de la cuisine. En dessous de ce dernier se trouvaient les cuvettes de la maison, l’une servait au lavage du linge, deux autres étaient utilisées pour le lavage et le rinçage de la vaisselle, une autre servait à la toilette des membres de la famille.

Le linge était lavé à l’eau chaude de la bouilloire. Il était ensuite mis à sécher sur les fils  de la cour ou sur ceux de l’appentis qui jouxtait les pièces d’habitations. On avait aussi un fil à linge dans la cuisine, au-dessus de la cuisinière. En ce cas, l’odeur de la lessive embaumait toute la cuisine, ce qui était très agréable, on disait que ça sentait le propre.

Le lavage du «blanc» et en particulier des draps  nécessitait un processus plus complet ; dans ma famille, on commençait par laver le linge dans l’auge qui recueillait l’eau de pluie et était pourvue d’un plan de travail.  Pour cela, on utilisait le savon et la brosse. Ce travail était fait à l’eau froide, ce qui n’était guère agréable. Les mères de famille n’ayant pas d’auges à la maison se rendaient aux lavoirs municipaux, c’était pour elles un lieu de travail mais aussi de convivialité, là se rapportaient en effet les derniers potins du quartier ; souvent le travail était ponctué de grands éclats de rires ! On disait que le lavoir était pour les femmes le pendant du bistrot pour les hommes.

Une fois le linge bien décrassé, il fallait le faire bouillir pour terminer le lavage. Pour cela, on utilisait une grosse lessiveuse pourvue d’un champignon central. La lessiveuse pleine de linge, d’eau et de lessive  était placée  sur la cuisinière et l’eau bouillante qui se trouvait dans la partie basse de la lessiveuse remontait par le champignon, ce qui créait un mouvement circulaire aussi efficace que celui de nos machines à laver moderne. La lessiveuse dégageait des effluves qui parfumaient toute la cuisine.  Cette lessiveuse ne servait pas qu’à faire bouillir le linge, on y mettait aussi les bocaux emplis des produits du jardin pour les stériliser, enfin je me souviens qu'elle servait aussi à nous faire prendre un bain quand nous étions petits, toutes ces actions se passaient à la cuisine.

Quand le linge était lavé, il fallait le rincer à l’eau froide dans l’auge, puis on l’étendait sur les fils, soit dehors, soit dans l’appentis. En hiver, il fallait rentrer le gros linge à la cuisine, je me souviens avoir ramassé des draps  complètement solidifiés par le gel pour les rentrer au chaud, c’était pour moi un plaisir de le faire. Nous n’avions pas de table à repasser, elle était remplacée par une couverture surmontée d’un drap étendu sur la table de la cuisine.

A suivre..

mercredi 20 septembre 2017

… SOUVENIRS DES ANNÉES 1950-60 : la vie quotidienne (4)

Les quatre pièces d’habitations que j’ai décrites dans les articles précédents  formaient un ensemble de forme rectangulaire qui correspondait à la maison primitive construite par mon grand-père. Au fur et à mesure de ses disponibilités financières, la famille agrandit la maison afin d’inclure, sous le même toit, tout ce dont nous avions besoin ; cela constituait un ensemble de communs que je me propose de décrire ci-dessous.

D’abord, fut construite une entrée carrelée servant de sas entre l’extérieur et la cuisine ; dans cette entrée se trouvaient les toilettes.

Un peu plus loin, s’étendait un vaste espace comportant tout d’abord des auges permettant de recueillir l’eau ; ces auges étaient alimentées principalement par les chêneaux recueillant l’eau de pluie du toit ; elles étaient pourvues également d’un robinet d’eau en cas de sécheresse.

Dans cet espace était installé l’atelier et l’établi de bricolage de mon père, il y avait aussi des  fils à linge pour les cas où on ne pouvait pas étendre le linge dans la cour. Cet atelier n’était évidemment pas chauffé.

Au-delà de l’atelier, se trouvait une longue annexe que nous appelions garage, elle donnait directement sur la rue. Le terme de garage était relativement impropre puisque nous n’avions pas de voiture automobile. Dans ce garage, étaient  construites deux grandes auges, l’une pour le bois et l’autre pour le charbon, elles étaient  facilement accessibles de la rue, ce qui était très utile pour les livraisons de charbon.

Près de ces auges étaient installées les cages à lapins.

Enfin, dans ce garage on rangeait les vélos ainsi que la mobylette que notre père utilisait pour se rendre au travail.

Nous disposions enfin d’une petite cour comportant les fils à linge ainsi que la niche du chien quand nous en eûmes un. Le chien dormait toute l’année dans la cour, c’est seulement quand il gelait en hiver qu’on le rentrait, soit dans l’atelier, soit même à la cuisine.  On ne trouvait alors  pratiquement pas de chiens d’appartement,  au moins dans les classes populaires. Avoir un chien était bien utile à deux points de vue : d’abord, c’était un bon gardien, ensuite et surtout, il mangeait, concurremment avec les lapins, les reliefs du repas qu’on ne pouvait pas garder.

À suivre.

lundi 18 septembre 2017

… SOUVENIRS DES ANNÉES 1950-60 : la vie quotidienne (3)

Suite de l'article précédent

La salle à manger n’était utilisée que lorsqu’on avait des invités conviés au repas, ce qui, pour notre famille, se produisait souvent  les dimanches à midi ;  si quelqu’un que nous connaissions venait à l’improviste, il était accueilli généralement à la cuisine, on ne recevait  à la salle à manger que les gens qui ne nous étaient pas familiers. Dans les deux cas, on ne manquait jamais d’offrir du café, du vin, de la bière ou de apéritif.

Dans notre maison, la salle à manger était chauffée par une cheminée à l’âtre que l'on remplaca très vite par un poêle à gaz. Cette pièce  était pour nous synonyme de fête, c’est sur le bahut contenant la vaisselle des grandes occasions,  qu’étaient installés le sapin de Noël et les cadeaux, c’est là aussi que le jour de Noël, à notre lever, on trouvait les cadeaux que nous avait apportés le père Noël. De même, les repas de Pâques et du Nouvel An étaient pris à la salle à manger.

La troisième pièce était la chambre où couchaient les enfants, elle comportait un lit cosy et un lit pliant qui pouvait servir de fauteuil, ces deux lits étaient utilisés pour coucher les deux enfants de la famille, on ne se rendait dans notre chambre que pour dormir ; on préférait jouer et faire les devoirs à la cuisine. Une armoire où on rangeait les habits complétait le mobilier. Dans notre maison, cette pièce comportait une cheminée à l’âtre qui fut très vite remplacée par un poêle à gaz, il chauffait la chambre des enfants ainsi que la chambre des parents qui lui était contiguë. Plus tard, cette pièce devint un salon

La dernière chambre constituant le logis était la chambre des parents, elle comportait un mobilier dit de "chambre à coucher" avec des meubles en bois plaqué selon le style à la mode à cette époque : un grand lit, deux tables de nuit et une grande armoire où était rangé le linge de maison. Celui-ci provenait en grande partie du trousseau amené par ma mère  au nomment de son mariage. Ce trousseau était constitué petit à petit dès l’adolescence par la jeune fille et par ses parents, ceux-ci offraient généralement à leur fille une partie de son trousseau en guise de cadeau lors des fêtes, des anniversaires et de Noël. Celle-ci était fière de voir son trousseau s’étoffer peu à peu, il se composait de linge si solide qu’il pouvait durer une vie. Certaines pièces du trousseau étaient brodées aux initiales de la jeune fille. La conception dominante était qu’elle  devait amener tout son ménage lors de son mariage. C’est ce trousseau qui était rangé dans l’armoire de la chambre des parents. Cette chambre était le domaine réservé des parents. On s’y rendait assez peu.

Une telle répartition des pièces d'habitation se retrouve aussi à la campagne. Je me propose de décrire quelques fermes de ma région dans des articles ultérieurs.

A suivre

samedi 16 septembre 2017

… SOUVENIRS DES ANNÉES 1950-60 : la vie quotidienne (2)

suite de l'article précédent

Tous les actes de la vie quotidienne se déroulaient dans la cuisine. Bien évidemment, on y préparait le repas et on y mangeait ; c’était là aussi que ma mère repassait le linge, elle utilisait pour cela un fer à repasser électrique mais, dans beaucoup de famille, on se contentait encore  de platines de fonte que l’on chauffait sur le fourneau. C’était sur la table de la cuisine que nous, les enfants, faisions nos devoirs tandis que notre mère préparait le repas. Si on jouait aux cartes en famille, c’est à la cuisine qu’on le faisait ; de même, c’est là aussi qu’on lisait le journal et qu’on écoutait la radio. Enfin, c’était dans la cuisine qu’on se lavait et qu’on lavait le linge usuel. Je reviendrai postérieurement sur ces éléments de la vie quotidienne.

Une grosse cuisinière trônait dans un coin de la pièce ; dans ma famille, il était alimenté par du charbon et fonctionnait  en continu pendant l’hiver. Le matin, le premier levé, en général notre père, s’occupait du fourneau avant de partir pour travailler. Il vidait les cendres, activait les braises qui restaient de la veille ; il suffisait ensuite d’aller emplir le seau à charbon, de rajouter du papier, du bois puis du charbon pour faire repartir le feu pour la journée. On remettait un peu de charbon quand le besoin s’en faisait sentir,

Outre le chauffage de la cuisine et du logis, le fourneau servait à beaucoup d’autres tâches ; d’abord, il permettait de disposer d’eau chaude, la bouilloire était toujours sur le feu ; quand on utilisait de l’eau chaude, on remettait tout de suite de l’eau froide dans la bouilloire  pour le prochain utilisateur ; nous n’avions pas de chauffe-eau dans la maison, l’eau de la bouilloire servait à la fois pour les besoins alimentaires mais aussi pour faire sa toilette, pour la vaisselle, pour laver le linge dans la lessiveuve....

Une grande partie de la cuisson des aliments se faisait sur la cuisinière, je me souviens des bonnes odeurs qu’exhalait la cocotte en fonte dans laquelle la viande mijotait  doucement. C’est aussi sur la cuisinière qu’on laissait la cafetière afin d’avoir toujours du café de prêt au cas où quelqu’un viendrait nous voir. Pour moudre le café, on utilisait un moulin mécanique que l’on mettait entre ses jambes pour qu’il ne tombe pas lorsqu’on tournait la manivelle. On y  faisait aussi chauffer le lait du matin en prenant bien garde qu’il ne déborde pas.

Le fourneau était périodiquement frotté à la toile émeri afin d’éliminer toutes les taches qui pouvaient s’y trouver. Il devait être ramoné une fois l’an. En été, pour cuire les aliments, un utilisait le gaz de ville.

A suivre. 

jeudi 14 septembre 2017

… SOUVENIRS DES ANNÉES 1950-60 : la vie quotidienne (1)

La troisième série d’articles qui va suivre (1), évoquera divers aspects de la vie quotidienne des années 1950-1960, vus par un enfant du peuple de l’époque, qui y raconte ses souvenirs. Comme précédemment exprimé il s’agit d’un témoignage et non d’une étude exhaustive de la société de ces années, c’est en lisant ce témoignage que l’on pourra mesurer à quel point les choses ont changées depuis.

Durant mon  enfance, j’ai vécu selon un style de vie beaucoup plus simple que celui des enfants de l’époque actuelle, les familles des classes populaires ne disposaient pas de l’attirail technologique dont on s’entoure maintenant. Ainsi, dans ma famille, lors de mes dix premières années, nous ne possédons ni voiture, ni télévision, ni téléphone , ni réfrigérateur, ni machine à laver le linge, ni  chauffe-eau, ni chauffage central, ni même de salle de bains. C’est au fur et à mesure  de ses disponibilités financières que la famille s’équipa peu à peu.

Avant d'évoquer notre vie quotidienne, il convient de décrire d’abord notre cadre de vie. Nous habitions dans une petite maison individuelle qui comportait quatre pièces composant le logis proprement dit : la cuisine, la salle à manger, la chambre des enfants, la chambre des parents.

La cuisine était la pièce principale de la maison, c’est là où se tenait habituellement la famille, là se trouvaient une grosse cuisinière à charbon, un buffet de cuisine, un évier avec un seul robinet d’eau froide, une table et des chaises ainsi qu’un placard sur lequel se trouvait le poste radio.

Les meubles de bois furent assez vite remplacés par des meubles en Formica.  En ce qui concerne ma famille, nous avions aussi une petite cuisinière à gaz à deux feux posée sur un placard ; en effet, notre maison étant située dans un village d’une  banlieue de  ville, elle était desservie par le gaz de ville.

(1) voit l’imprégnation de la vie religieuse et l’école, deux thèmes de souvenirs déjà traités précédemment

mardi 12 septembre 2017

L'île d'Antigua aux Antilles (8)

LE NELSON DOCKYARD
Les installations du Nelson Dockyard étaient entourées d’un rempart défensif et était pourvues d’une seule porte du côté terrestre. Jouxtant cette porte, se trouve un poste de garde permettant essentiellement de contrôler les entrées et les sorties du chantier naval.

Il subsiste encore la maison et la loge du gardien ainsi que le portail d’entrée du chantier.


A l’intérieur de l’enceinte, le chantier comportait quatre types de bâtiments :
   . Bâtiments réservés aux hommes et à l’approvisionnement des équipages,
   . Ateliers,
   . Magasin de stockage nécessaire au chantier naval,
   . Abris des navires.

Les bâtiments réservés aux hommes et à l'approvisionnement figurent sous forme de rectangles de couleur orange.

Le plus bel édifice est la maison de l’amiral (M) . Cette maison, construite en 1855, est typique du style colonial antillais avec une galerie à deux niveaux entourant trois façades du logis et créant à son pourtour une zone d’ombre et de fraîcheur. Cette maison n’a jamais abrité d’amiral, elle fut construite pour loger les officiers commandant le chantier et les préposés en charge de l’intendance.


Le vaste édifice (J) comporte deux niveaux :
    . A l’étage, se trouvaient les chambres destinées aux officiers de passage,
    . En dessous,  furent aménagées douze citernes capables de contenir jusque 1.200.000 litres d’eau.

 La maison des ingénieurs (A) est actuellement transformée en auberge,

Une  maison sert de bureau (H) au  commissaire trésorier du chantier.

Les marins  dont les navires étaient au carénage,  étaient logés dans un vaste dortoir situé dans la maison du cuivre et du bois (K)

Dans le chantier naval se trouvaient également une boulangerie (O) , une cuisine pour l’équipage  (F) et une infirmerie.

En mauve, sont représentés les ateliers où travaillaient les artisans attachés au chantier : une forge (P) adossée au rempart  et un atelier pour le charpentier (N)

Les entrepôts sont figurés en bleu   :
   . Maison des vêtements et des cordages (E)
   . Maison des cuivres et du bois scié (K) : c’est au-dessus de cette maison qu’étaient logés les hommes d’équipage.

Les abris à bateaux sont au nombre de deux et sont représentés en vert
   . En (B), se trouve un vaste ensemble formé d’un chenal permettant d’abriter un navire de taille importante, il est entouré d’une ligne de gros piliers qui devaient porter un toit.
   . Un abri plus petit (D) donnait lui aussi sur la mer,  ce qui permettait de tirer un bateau à l’abri. Au-dessus, se trouvait un grenier où étaient entreposés les mats. Des lucarnes étaient construites sur le toit couvert de bardeaux

Enfin, est coloré en jaune (G), les cabestans permettant de tirer les navires sur la grève afin de procéder au carénage. Ils étaient surmontés d’un vaste bâtiment actuellement disparu.