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mercredi 28 mai 2014

Une histoire immorale du XIIIe siècle (1)

Les mentalités de l'époque médiévale oscillent, on l'a vu, entre angoisse de l'enfer et optimisme sur le salut : tandis que les uns s'efforcent de gagner le salut par la foi et leurs mérites, d'autres se disent que l'on peut toujours trouver le moyen de s'en sortir grâce aux méthodes mises à la disposition des chrétiens par les sacrements dispensés par l'Eglise

C'est le cas dans cette miniature du BRÉVIAIRE D'AMOUR DE MAÎTRE ERMENGAUD datant du 13e siècle.

En premier lieu, il convient d'observer que, dans ce dessin, les diables sont partout : je les ai comptés, il y en a 14, ils incitent au péché et gesticulent de contentement car ils espèrent récupérer toutes ces âmes au jugement dernier.

Cette miniature montre aussi la manière dont on imaginait le diable à l'époque : un personnage velu avec des cornes, parfois de courtes ailes subsistant du temps où il était un ange avant sa déchéance, une queue, des pieds crochus.. Les poils du diable de droite forment un visage humain au niveau de son ventre.

Ces diables, comme on le voit, dans leurs incitations au péché, paraissent beaucoup plus sympathiques que le diable de la pesée d' Autun qui recueille le fruit de leur travail de tentation et peut se permettre de montrer son vrai visage !

Dans les quatre articles qui vont suivre, je décrirai les incitations au péché auxquelles les seigneurs représentés succombent. Pourtant, cette histoire se terminera bien comme on le verra !

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