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jeudi 29 mai 2014

Une histoire immorale du XIIIe siècle. (2)

La première image de la miniature du BRÉVIAIRE D'AMOUR DE MAÎTRE ERMENGAUD montre le repas.

On se trouve dans la grande salle d'un château et la table dressée est recouverte d'une nappe ; les hommes sont vêtus d'une simple tunique et les femmes portent une robe sur laquelle elles ont mis une tunique ici de couleur verte.

Sur la table, on ne trouve ni assiette, ni cuillère ni évidemment fourchette. Les convives n'ont à la main que des couteaux avec lesquels ils coupent la viande (ici des volailles) directement dans le plat et la portent à la bouche au moyen de leur main ; sur la table se trouvent aussi du pain ainsi que des pichets soit de vin, soit d'eau pour se rincer les doigts entre deux viandes. Normalement, on posait une tranche de pain près de chaque convive afin qu'il puisse poser la viande sur ce pain. Le pain graisseux était ensuite donné aux domestiques.

Sur cette image, les diables incitent les convives à manger en apportant des plats et à boire, le diable assis à gauche tient une coupe dans la main et semble lever cette coupe à la santé des convives.Le repas est agrémenté de diables jouant de la musique, celui de gauche joue de la viole, l'autre souffle dans une trompette.

Tout est fait pour inciter les seigneurs présents à succomber aux vanités de ce monde !

Après le repas se déroulera le tournoi...

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