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jeudi 17 mai 2018

Impressions de voyage : RIGA (Lettonie) (11)

Suite de l’article précédent

Le premier exemple est celui d’une maison construite sur les plans de l’architecte Karlis Johan Fiesko dans la rue Baumana en 1903.


Cette maison ressemble beaucoup dans ses caractéristiques générales, à la maison construite par Mihail Eizenstein décrite préalablement :
     . Au-dessus des deux premiers étages de pierres apparentes (1), on retrouve de hautes colonnes (2) séparant  trois hauteurs de fenêtres et se terminant par  des arcades en plein cintre,
    . Au-dessus de ces arcades et épousant leur forme, se trouve un portique à arcatures en berceau (3), il supporte la corniche de faîte soutenue par des consoles courbes (4).
     . Une rangée de petites arcades (5) sépare les deux niveaux des fenêtres supérieures.
L’utilisation des courbes humanise cette construction en contrebalançant la sécheresse néo-classique de la structure d’ensemble.

La maison comporte aux angles des pans coupés, cantonnés par quatre colonnes  sur lesquels se concentre la décoration symbolique : têtes de lion en médaillon, masques de  femmes, gargouilles… La plus étonnante de ces sculptures est celle qui se trouve au faîte du fronton dominant le pan coupé, elle  représente un dragon ailé prêt à s’envoler, semblant attendre celui qui oserait agresser la maison.

Le deuxième exemple est celui d’une maison datant de 1902,  construite dans la rue Smilnu par Konstantins Peksens, un des rares architectes letton du Jugendstil dans sa version éclectique.


L’organisation de la façade est semblable à celle construite par Mihail Eizenstein avec son premier niveau rectiligne et son oriel central cantonné de trois étages de fenêtres.

La décoration sculptée est également constituée de motifs associant les deux composantes de l’art nouveau : les motifs floraux et les personnages mythologiques.

Parmi ceux-ci on peut remarquer :
     . Les dessus d’encadrement de fenêtres comportant des volutes décorées en leur centre de masques, (6)
     . Un paon sculpté entre les deux fenêtres de l’oriel.(7)
     . Les deux cariatides supportant l'oriel (8), l’une masculine, l’autre féminine dont le corps semble émerger du feuillage ; elles encadrent une colonne centrale figurant un tronc d’arbre dont les branches contournées, se développent jusqu'au soubassement de l’oriel et encadrent les deux fenêtres qui se trouvent au niveau inférieur.

L’art nouveau de style éclectique décrit ci-dessus, fut rapidement critiqué pour sa surcharge décorative. il fut peu à peu relayé par deux styles dérivés : LE ROMANTISME NATIONAL et l'ART NOUVEAU PERPENDICULAIRE.

A suivre

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