REMARQUE
. Tous les articles de ce blog ont été rédigés par moi-même sans emprunt littéral à d'autres auteurs, ils sont le fruit d'une documentation personnelle amassée au cours des ans et présentent ma propre vision des choses. Après tout, mon avis en vaut bien d'autres.
. Toutes les citations de mes articles proviennent de recherches sur les sites gratuits sur Internet



Mon blog étant difficilement trouvable par simple recherche sur internet, voici son adresse : jeanpierrefabricius.blogspot.com

dimanche 18 septembre 2016

Un regard sur ANGKOR (CAMBODGE) (37) YASHODARAPURA 3 et ANGKOR VAT

Suite de l’article précédent


C’est seulement en s’approchant de  la deuxieme enceinte ( 5 du plan) que l’on peut admirer sa façade.
     .  Au premier plan, se trouve une vaste plateforme cruciforme à laquelle on accède par un escalier aux rampes portant des lions gardiens ;
    . derrière se déploie  la façade orientale de la deuxieme enceinte ;  comme pour celle de la première,  elle comporte un rythme ternaire avec trois portes centrales cruciformes surmontées d’un toit de même forme. En avant de la porte,  se trouve un porche portant, comme à l’accoutumée, un  fronton aux rebords ondulés figurant le serpent Naga.
    . De part et d’autre de ces trois porches, se déploie une galerie comportant un double portique, c’est dans ces galeries que se trouvent les magnifiques reliefs qui sont une des trois caractéristiques d’Angkor Wat.
   . Enfin, aux extrémités se trouvent des tours de coin.
Aucune  de ces portes n’a une forme de tour, elles sont tous couvertes d’un toit cruciforme en pseudo-voûtes. L’absence de gopura s’explique sans doute par le fait que l’architecture voulut  créer un ample perspective sur la partie centrale du temple qui en est l’élément essentiel.


Les trois portes de la deuxième enceinte  (5 du plan) donnent sur trois galeries orientées Est-Ouest qui mènent aux trois portes centrales de la troisième enceinte (7 du plan)  Ces trois galeries sont recoupées par une galerie transversale, ce qui crée quatre petites cours. Dans ces cours, la volonté de perspective cède la place à la constitution d’un espace clos où on a l’impression de se trouver  dans un cadre protégé propice à la méditation et à la prière. C’est par une de ces galeries que passait le cortège royal qui se rendait au sanctuaire.


La façade Est de la troisième enceinte (7 du plan) est largement masquée par les galeries, Elle comporte, tout comme les deux enceintes précédentes,  trois portes axiales et deux tours d’angle. A nouveau, sans doute  pour une question de perspective, les trois portes sont surmontées de toits cruciformes afin que, de l’esplanade, on  puisse voir  la cella centrale vers laquelle devait se porter tous les regards.

À suivre...

samedi 17 septembre 2016

Un regard sur ANGKOR (CAMBODGE) (36) YASHODARAPURA 3 et ANGKOR VAT

Suite de l'article précédent

La RECHERCHE D’UNE PERSPECTIVE GRANDIOSE s’observe dès que l’on accède à la chaussée (1 du plan) ; autrefois, elle permettait de traverser les douves servant de réservoir. Sur la photo ci-dessous, on aperçoit d’abord cette chaussée à gauche surplombant ce qui reste de ces douves.


Une première perspective s’ouvre alors au visiteur : la première enceinte (2) du plan) qui, sur les autres côtés, forme un simple mur, se déploie ici, à l’est,  en une imposante façade d’entrée comportant cinq portes :    . Les trois portes axiales de plan cruciforme sont construites en forme de gopura (ce rythme ternaire se reproduira sur les trois enceintes orientales du temple)
   . Les deux autres portes latérales en forme de pavillon au toit cruciforme servaient au passage des éléphants.
   . Entre les deux et jusqu’aux pavillons d’angle, est construite une galerie à double colonnade.
A l’arrière, comme dans le lointain, se profilent les tours du temple-montagne proprement dit.

Passé le gopura central, la perspective prend encore une plus grande amplitude, on se trouve en effet dans une très vaste esplanade (3 du plan)  que  l’on parcoure sur une chaussée surélevée entrecoupée de terrasses.


Les balustrades sont formées de corps de Nagas qui déploient leurs sept têtes en éventail à chaque intersection. De part et d’autre de la chaussée, se remarquent les ruines de deux bibliothèques ainsi qu’une mare, seule reste des bassins d’autrefois. Dans le fond, on aperçoit de loin le mur de la deuxième enceinte (4 du plan) surmontée des tours de la dernière terrasse

Au dessus de la deuxième enceinte se profilent les gopura encadrant le sanctuaire central.

À suivre...


jeudi 15 septembre 2016

Un regard sur ANGKOR (CAMBODGE) (35) YASHODARAPURA 3 et ANGKOR VAT

ANGKOR-VAT : PRÉSENTATION GÉNÉRALE 

Angkor Vat est, selon moi, le temple-montagne le plus imposant et le plus majestueux du site d’Angkor ; en le visitant, on y ressent à la fois une  impression de grandiose et de grandiloquence confinant même à la démesure mais aussi une sensation d’une profonde  harmonie qui témoigne d’un art à son apogée.

A première vue, on pourrait cependant penser qu’ Angkor-Vat manque d’originalité :
     . On ne discerne que peu de modifications dans son organisation spatiale d’ensemble par rapport aux temples-montagnes plus anciens,
     . La plupart des  innovations  architecturales du BAPHUON sont reprises sans modifications notoires.

La conservation de l’organisation  traditionnelle de l’espace des temples-montagnes parait évidente à l'étude du plan d’ensemble d’Angkor Vat  présenté ci-dessus :
     . 1. Vaste douves de plan carré servant aussi de réservoir pour l’irrigation,
     . 2. Première enceinte comportant un mur simple pourvu de portes axiales s’ouvrant dans les directions cardinales,
     . 3. Vaste esplanade parcourue par une chaussée surélevée comme au Baphuon.
     . 4. Première terrasse avec une vaste plateforme cruciforme,
     . 5. Deuxième enceinte de forme carrée percée sur le milieu de  chaque côté de portes s’ouvrant dans les directions  cardinales,
     . 6. Deuxième terrasse surélevé de 2m par rapport à la première,
     . 7. Troisième enceinte,
     . 8. Troisième  terrasse surélevée de 8m par rapport à la seconde,
     . 9. Quatrième enceinte,
     . 10. Quatrième terrasse surélevée de 13m par rapport à la précédente. C’est au centre de cette terrasse que s’élève le sanctuaire dédié à Vichnou et non à Civa comme le voulait la tradition.

De la même manière, les composantes architecturales  utilisées  à Angkor Vat sont semblables à celles  inventées pour le  Baphuon tels que la reconstitution du temple l’a montrée avec quatre éléments principaux :
   . De très hauts podium moulurés horizontalement masquant les dénivelés entre les terrasses,
   . Des escaliers assez raides pour accéder à ces niveaux,
   . Des  galeries à gros piliers carrés surmontés de pseudo voûtes brisées s’individualisant en caissons séparés.
   . Des structures de plan cruciforme au niveau des portes et des tours d’angle qui portent soit des pavillons au toit quadriforme, soit des gopuras imitant les tours-sanctuaires des époques antérieures.

Ainsi, au vu de ces caractéristiques, on pourrait penser que Angkor Vat  n’est qu’une copie des temples anciens et en particulier du Baphuon. Ce n’est cependant pas le cas ; selon moi, l’originalité d’Angkor Vat réside dans trois caractéristiques principales :
   . La recherche systématique d’amples perspectives pour augmenter encore l’impression de grandiose et ainsi magnifier l’aura du roi par une construction exceptionnelle.
   . La parfaite maîtrise de l’imbrication des galeries, tours et gopura semblant  se jouer des formes et des structures dans un souci de parfaite harmonie.
   . L’adaptation de l’architecture de certaines  galeries permet de  faire apparaître des murs pleins qui se couvre de reliefs racontant à la fois les combats de Suryavarman ll et les grands mythes indiens.

Ce sont ces caractéristiques qu'il convient de décrire en détail.

À suivre...

mardi 13 septembre 2016

Un regard sur ANGKOR (CAMBODGE) (34) YASHODARAPURA 3 et ANGKOR VAT

La mort d'Udayaditvarman ll en 1066 fut suivie d'une longue période marquée par les usurpations, les guerres civiles et les invasions des Cham ( sud du Vietnam actuel). Il faudra attendre le règne de SURYAVARMAN II (1113-1150) pour que la situation se rétablisse. Le roi s'attaque aux Viets (actuel Tonkin) et réussi même pendant quelques années à déposer le roi du Champa ( actuel Vietnam du sud) et à le remplacer par un membre de sa famille.

En ce qui concerne Angkor, Suryavarman ll décide d'agrandir la cité et la zone inondable en créant ce qui est appelé Yashodharapura lll. Cette extension de la capitale Khmer fut effectuée selon les principes geomancique qui avaient présidés à la construction des précédentes villes avec le  temple-montagne d'Angkor-Vat entouré de douves servant à l'irrigation et un nouveau Baray creusé au sud du Baray oriental, le Yashodharatataka.

Ce nouveau Baray n'est pas desservi par une rivière, il ne se remplit seulement que  grâce à l'eau de pluie de la mousson d'été et au ruissellement. Il permet néanmoins d'agrandir une nouvelle fois la zone irriguée qui va permette de relier les zones irriguées de Hariharapula et de Yashodharapura.

Cette relative modestie du bassin contraste avec  l'imposante grandeur du temple-montagne d'Angkor-Vat

À suivre...

mercredi 10 août 2016

Un regard sur ANGKOR (CAMBODGE) (33) YASHODARAPURA 2 et le BAPHUON

L’ICONOGRAPHIE. (Suite et fin)

Le troisième exemple cité ici décrit une autre phase de la bataille de Lanka. Ce panneau qui se lit de bas en haut, met en scène d’une part les deux héros de l’épopée du Ramayana, Rama et son frère  Laksmana et d’autre part Indrajit, fils du démon Ravana ; on peut aussi noter l’intervention de l’oiseau Garuda, monture de Vichnou et du Dieu lui-même.

Pour terminer sur cette description de l’iconographie du BAPHUON, je voudrais décrire plus précisément pour sa composition un des reliefs d’un panneau consacré à Drona, un des héros du Mahabharata, celui-ci fut le précepteur des Kauravas et des Pandavas avant qu’ils ne deviennent ennemis. Il commandera ensuite l’armée des Kauravas avant d’être tué.

La scène représente dans la partie supérieure un palais au centre duquel trône Brahma en position yogique ; le Dieu est facilement reconnaissable à ses trois têtes. De part et d’autre se trouvent deux brahmanes ;  Brahma donne à l’un d’eux une sorte de coupe (selon les interprétations que l’on peut trouver à propos  de ce panneau, il s’agirait de Drona). Le palais de Brahma s’élève au dessus de la terre, porté par des oies aux ailes déployées.

En dessous, Krishna et Arjuna ( reconnaissable à son arc) viennent d’arriver dans un palais et sont descendus de leur char. Les deux palais représentés sont  conçus de la même manière que les temples de l’époque. Ils comportent une rangée de piliers à pilastres ornés de chapiteaux portant le  toit ;  les entrées du palais sont précédées de porches surmontés des tympans triangulaires encadrés par les corps ondoyants de nagas.

Ce panneau montre bien la manière dont la composition des fresques sculptées est organisée ; deux plans apparaissent ici :
   . Un premier plan où sont représentés les protagonistes de la scène, ils sont sculptés soit de face ( Brahma) soit de côté ( les deux orantes, le cheval, le char)
   . Un plan arrière figurant le décor dans lequel se déroule la scène, il est  placé au dessus des personnages. Dans ce relief, Il s’agit de deux palais, on peut trouver aussi des décors forestiers ; cependant, le plus souvent, il n'existe pas de plans de fond car ils ne sont pas nécessaires pour la compréhension de l’action..

La composition en deux plans rend ces scènes parfaitement vraisemblables la figuration et permet amplement de suppléer à l’absence de perspective.

A  cet égard, Il parait utile de comparer les sculptures khmères à celles que l’on trouvait en Occident dans la deuxième du 11e siècle. Pour cela, j’ai choisi la représentation de la fuite en Egypte sur un chapiteau de Notre-Dame d’Autun. On y trouve également une composition en deux plans avec un décor de fond d’arbres stylisés et un premier plan avec les personnages. Cependant, le sculpteur de ce chapiteau a voulu représenter ces derniers sur tous les plans, ce qui rend la composition invraisemblable : au lieu de figurer la Vierge et l’enfant latéralement puisque montés sur leur monture, il les sculpte de face.

Dans ce chapiteau, comme dans la plupart des sculptures romanes, on privilégie la signification à la forme, ce qui n’est  pas le cas de l’art khmer qui tient compte à la fois de la signification et de la forme. Il convient aussi d’ajouter que l’art roman présente plutôt des scènes figées alors que l’art khmer se caractérise par le dynamisme et la violence de l’action.

La forme des reliefs sculptés évoluera ensuite considérablement en particulier dans le temple d’Angkor-Vat.

Prochain article : Yashodharapura 3 et Angkor-Vat
A paraitre dans une quinzaine de jours.

lundi 8 août 2016

Un regard sur ANGKOR (CAMBODGE) (32) YASHODARAPURA 2 et le BAPHUON

L’ICONOGRAPHIE.

Le BAPHUON se caractérise par un important développement du programme iconographique : dans les édifices antérieurs, les reliefs sculptés étaient organisés selon un ordre immuable :
   . Colonnes et linteau encadrant les portes,
   . Tympan,
   . Façades des prasat avec en particulier la représentation des gardiens, Dvarapala et Devada, dans des niches.

Au BAPHUON, ces formes subsistent mais il apparait en plus des décorations sur  la superficie des pans de murs. Bien que le temple soit dédié à Çiva, ces décorations font essentiellement référence aux deux grandes épopées indiennes ayant trait aux avatars de Vichnou, le Ramayana (sous sa forme khmerisé du Ramker) et le Mahabharata. On trouve aussi des scènes de la vie quotidienne.

Ces sculptures sont effectuées sous la forme de petits panneaux encadrés successifs qui ressemblent à non bandes dessinées modernes. C’est une différence importante avec les reliefs d’Angkor-Vat où les motifs se développent sur toute la longueur des murs.

 Beaucoup de ces reliefs sculptés  sont d'interprétation difficile. Celles que j’ai choisi de présenter ci-dessous correspondent à des scènes facilement identifiables eu égard aux textes épiques qu’elles décrivent.

Le premier exemple évoque la naissance de Krishna, un avatar de Vichnou, j’ai déjà raconté cette histoire à propos du temple de BANTHEAY SREI où un tympan raconte le meurtre de Kamsa par Krishna (cf article Angkor 21), le panneau se lit de bas en haut. De part et d’autre de cette bande narrative se trouvent des panneaux verticaux ornés de belles volutes florales.
Le second exemple comporte deux panneaux sculptés séparés par des bandes ornées de volutes florales :
     . Sur celui de gauche sont sculptés divers animaux
     . A droite,est représenté un des épisodes du Ramayana, celui de la bataille de Lanka entre Rama, avatar de Vichnou et le démon Ravana. Ce panneau se lit plutôt de haut en bas.


prochain article : l'iconographie,  suite

dimanche 7 août 2016

Un regard sur ANGKOR (CAMBODGE) (31) YASHODARAPURA 2 et le BAPHUON

L’ARCHITECTURE DU BAPHUON (suite)

LA TERRASSE SOMMITALE (6) (voir plan article précédent)

Il y a assez peu de commentaires à effectuer au niveau de cette terrasse et en particulier sur le prasat central de Civa,; en effet, celui-ci a été démoli pour bâtir le bouddha couché, seul le soubassement est conservé mais ce n’est plus qu’un tas quasiment informe  de pierres. On aperçoit  simplement quelques moulures du podium. On peut aussi deviner  que le sanctuaire était, comme au Ta-keo  quadriforme avec quatre escaliers ouvrant sur la cella par quatre porches.

    le prasat central                                       les galeries entourant la terrasse sommitale

Au niveau de la galerie pourtournante, on peut observer une particularité qu’il est difficile d’interpréter : entre les deux rangées de piliers  et au milieu de cette galerie se trouve un alignement de  pierres qui pourrait avoir porté une cloison intermédiaire.

En CONCLUSION sur cette étude architecturale, on peut penser que  le constructeur du  BAPHUON réussit à synthétiser  les innovations constatées dans les temples antérieurs et en particulier dans celui du Ta-Keo. Pour moi, ce temple représente l’aspect le plus achevé des constructions d’Angkor et, on pourra constater que l'organisation spatiale du temple d’ANGKOR-VAT, à une exception près, sera une copie quasiment conforme de l’architecture du BAPHUON.

Prochain article, l’ICONOGRAPHIE DU BAPHUON

samedi 6 août 2016

Un regard sur ANGKOR (CAMBODGE) (31) YASHODARAPURA 2 et le BAPHUON

L’ARCHITECTURE DU BAPHUON (suite)


ENTRE LE PREMIER NIVEAU ET LE DEUXIÈME NIVEAU DE LA PYRAMIDE (4)

A cet endroit,  se trouve une étroite terrasse qui est encore réduite du fait de la présence des escaliers permettant  d’accéder à la terrasse sommitale qui porte le seul prasat du temple.








LE DEUXIÈME NIVEAU DE LA PYRAMIDE (5)
Sur le dessin ci-dessous, j’ai représenté ce deuxième niveau tel que j’ai pu le reconstituer à partir des photos des ruines actuelles. Comme pour le précédent croquis, ce dessin peut sembler hypothétique  puisqu’il ne reste dans cette partie du temple  que des structures en mauvais état : les tours d’angle ne subsistent qu’à l'état d’arasement, des galeries ne sont conservées que les piliers, les couvrements ont disparu ; cependant, mon dessin est corroboré par d’autres reconstitutions en 3D effectuées.


La structure de ce deuxième niveau est quasiment semblable  à celle du premier :
   . A : Un haut podium,
   . B : Un gopura central,
   . C : une galerie pour tournante,
   . D : des escaliers d’accès,
   . E : des tours d’angle.

Il existe cependant trois différences entre les deux niveaux :
   . Le podium comporte trois étages au lieu de deux pour le niveau précédent, cela est dû à la hauteur de ce podium, spectaculaire en particulier quand on accède par l’escalier sur la terrasse sommitale.
   . Le gopura axial n’est pas cruciforme, il est longiligne avec seulement deux ailes latérales et n’est pas précédé de porches.
   . Alors que le premier niveau ne comportait que quatre escaliers, on trouve ici trois escaliers par façade, ce qui porte à douze le nombre total d’escaliers. En conséquence, les tours d’angle peuvent servir d’accès latéraux à la terrasse sommitale.

À suivre...