La ville fut fondée au 17ème siècle. Comme toutes les villes coloniales, elle comportait un plan en damier et fut établie sur le littoral nord de la profonde baie qui s’ouvre sur la plaine centrale. A l'entrée de cette baie, se trouve un promontoire surmonté du fort saint James qui défendait la ville. La ville dispose d’un port en eau profonde accessible de nos jours aux paquebots.
Ce qui est frappant, quand on visite saint John, c’est la grande unité de l’architecture urbaine marquée par le maintien du style traditionnel, à peine travesti par la présence d’édifices modernes.
Trois types de maisons peuvent être discernée lors d’une simple promenade dans les rues de ce bourg qui est pourtant une capitale d’Etat.
LE PREMIER TYPE DE MAISONS, le plus simple, commun à toutes les îles antillaises, comporte de petites habitations basses à un seul niveau, généralement construites en bois et surmontées de toits en tôles à deux pans. Elles sont établies sur des piles de béton qui surélèvent le plancher afin de lui permettre d'échapper aux aléas naturels. Ces petites maisons, peintes de couleurs vives, comportent toutes un pignon sur rue parfois en forte avancée, parfois complétée par un auvent de protection.
Elles comportent deux variantes :
. De petites boutiques ne comportant qu’une seule grande porte en façade que l’on ferme avec des volets de bois ; derrière la boutique, se devine le logis et une cour.
. Des maisons d’habitations qui comportent souvent une véranda, soit servant de porche, soit construites dans un renfoncement de la façade, soit même bâtie sur le trottoir. Ces petites maisons d’habitation se trouvent plutôt en périphérie du centre-ville, formant transition entre la ville et la campagne.
A suivre