Les nefs des deux églises se terminent par des grandes arcades qui les séparent du chœur et établissent la barrière entre le monde profane et celui des clercs.
Les chœurs des deux églises sont composées de la même manière :
. La plafond du chœur est plus haut que ceux de la nef, il est en forme de polygones tronqués par un panneau central plat ; leur décoration est de style mudéjare à caissons.
. Au niveau du chevet plat, s’élève un retable doré formé d’un assemblage de deux étages de corniches horizontales et de colonnes souvent torses enserrant des niches portant des statues (pour l’église du couvent de Santa Catalina, elles représentent sainte Catherine de Sienne et Saint Dominique) ou des tableaux ; au dessus des deux étages se trouve un couronnement fait de niches, de volutes et de frontons qui remplissent l’espace entre le toit et la corniche de l’étage supérieur.
. En avant du retable, s’élève un autel argenté surmonté, dans ces deux églises, d’une niche abritant la Vierge du Rosaire.
Dans l’église du couvent de Santa Catalina, un pan latéral du chœur comporte la claustra qui le sépare de la chapelle où les moniales assistent à la messe
Ainsi, à la somptuosité du chœur s’oppose l’aspect assez austère de la nef ; cela établit un contraste saisissant entre le monde des hommes et celui du monde céleste. Cette caractéristique est typique des églises baroques destinées à éblouir les fidèles par la somptuosité du décor qui évoque la magnificence de Dieu, à exacerber leur sensibilité et à les amener émotionnellement à ressentir sa puissance.
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