Au terme de cette évocation de l’école primaire de mon enfance, je voudrais, en conclusion, rappeler les trois caractéristiques qui m’ont principalement marqué :
. En premier lieu, je citerai le sérieux de l’enseignement dispensé par les instituteurs, ils croyaient à leur mission et faisaient tout pour la mener à bien, ils mettaient en avant la laïcité tolérante de l’école, croyaient aux valeurs de la République, et avaient le sens aigu du service public.
. En second lieu, je soulignerai à nouveau l’efficacité des méthodes pédagogiques au niveau de l’acquisition des connaissances, comme à celui de l’éducation civique qui donnaient aux jeunes les moyens de s’agréger à la société de leur époque et à ses valeurs démocratiques ainsi qu' au monde du travail.
. Enfin, il m’est apparu la profonde inégalité qui existait entre les enfants du peuple et ceux des nantis dont l’éducation suivait des filières parallèles même si, comme je l’ai écrit plus haut, il existait des possibilités pour les enfants du peuple d’accéder à l’université. Cette inégalité a été heureusement supprimée à partir de la loi Haby de 1975 qui a créé le collège pour tous, c’est à partir de ce moment qu’enfin été véritablement démocratisée l’école de la République.
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