REMARQUE
. Tous les articles de ce blog ont été rédigés par moi-même sans emprunt littéral à d'autres auteurs, ils sont le fruit d'une documentation personnelle amassée au cours des ans et présentent ma propre vision des choses. Après tout, mon avis en vaut bien d'autres.
. Toutes les citations de mes articles proviennent de recherches sur les sites gratuits sur Internet



Mon blog étant difficilement trouvable par simple recherche sur internet, voici son adresse : jeanpierrefabricius.blogspot.com

jeudi 13 octobre 2016

Un regard sur ANGKOR (CAMBODGE) (48) YASHODARAPURA 4,LE TEMPLE DU TA PROHM

LA STÈLE DE FONDATION

La stèle du Ta Prohm comporte quatre parties distinctes :
     . Une invocation aux « forces spirituelles » sous la protection desquelles la stèle est placée,
     . Le rappel généalogique des souverains qui ont précédé Jayavarman 7 et de leurs exploits dans la perspective de placer les exploits du roi dans la continuité de ceux de ses ancêtres.
    . La description du complexe religieux et la liste des revenus qui lui sont dévolus.
    . Enfin la dédicace du temple et la mention de la date de celle-ci.

L’invocation comporte les cinq premières stances dont voici quelques extraits :
      1 Au Bienheureux dont les provisions ..manifestent le corps de la Loi (Dharma) le corps de béatitude et au corps sensible et qui est divisé..A ceux qui participent au corps des Jina et des fils de Jina, au Bouddha en qui les êtres trouvent leur refuge, hommage lui soit rendu.
      2 J'honore le suprême chemin qui mène à l'illumination supérieure, l'unique doctrine qui soit sans obstacle pour atteindre la compréhension de la réalité, la Loi que dans les trois mondes les Immortels doivent honorer, l'épée qui détruit le bosquet des six ennemis intérieurs (désir, colère, cupidité, égarement, orgueil et envie).
      3 Elle qui, bien qu'étant détachée de tout désir parce que c'est un obstacle à la délivrance totale, a cependant constamment attaché son désir à la recherche du bien d'autrui qui  enseigne aux autres les préceptes du Jina récités en chœur et cherche à produire le bien, que la Communauté vous protège !
      5...celle que les sages ne peuvent concevoir en une méditation tournée vers leur personnalité  et qui détruit le filet de tous les doutes, cette mère des Jina, honorez-la respectueusement.
      4. . Celui d'où les fruits désirés des trois mondes tirent leur unique origine, dont le cordon brahmanique d'or, ainsi qu'une liane, entoure le corps, Lokeçvara est victorieux.

Cette invocation aux déités  auxquelles  le temple est dédiée,témoigne d’une évolution importante des croyances religieuses du roi avec introduction des concepts du Bouddhisme du Mahayana (le Grand Véhicule) . La dédicace de la stèle comporte à cet égard deux types d’informations  importantes qui montrent que le roi avait des connaissances précises à ce propos :

    . D’abord en ce qui concerne les choix auquel le dédicataire rend hommage :
          . Les trois joyaux du bouddhisme : le Dharma ( le corps de la loi), le Bouddha ( le corps de la béatitude), le Sangha ( le corps sensible de la communauté)
         . La mère des Jina ( ceux qui ont atteints le stade de bouddheité) qui enseigne les préceptes du bouddhisme en permettant aux hommes de se délivrer de tout désir : ces deux caractéristiques permettent de reconnaître LA PRAJNAPARAMATA (divinisée dans le bouddhisme tantrique)
         . Lokesvara nom khmer qui est assimilé au bodhisattva Avalokistevara.
Cette dédicace établit la triade qui sera honorée dans beaucoup de temples : le Bouddha, le  Prajnajnaparamata et Avalokistevara.

   . Ensuite par la mention de l’essentiel de la pensée bouddhiste :
         . L’illumination et les voies pour y parvenir,
         . La compréhension globale du réel permise par l’illumination,
         . La victoire contre les désirs et de toutes les perversions qui en découlent.

C’est dans cette perspective qu’il faut comprendre la  dédicace du temple que le roi voulut consacrer principalement à trois entités :
     . CRI JARAJAJACUDAMAN dont l’image figure la mère du roi sous la forme de la mère des Bouddha, la Prajnaparamata et qui occupe la cella centrale.
     . La stèle comporte deux autres cella dédiées au guru du roi représenté sous le nom de CRI JAYAMANGALARTHEVADA et de CRI JAYADIKIDEVA.

A ces trois déités principales le roi leur accola 260 autres « divinités »(stances 36 et 37).

lundi 3 octobre 2016

Un regard sur ANGKOR (CAMBODGE) (47) YASHODARAPURA 4, LE TEMPLE DU TA PROHM

Le complexe monastico-religieux du Ta Prohm présente un grand intérêt à un double point de vue :

     . On a retrouvé sa stèle de dédicace : elle donne un grand nombre d’informations à la fois sur les façons de penser de l’époque de JAYAVARMAN 7 et sur la vie d’un grand temple ; cela permet de compléter utilement les informations données par la description des ruines,

    . Le temple présente une étonnante vision poétique ; en effet, les archéologues, une fois les broussailles et végétations basses déblayées, ont choisi de laisser coexister les ruines et les gommiers dont les racines enserrent les murs du temple comme dans une gangue. Il s’en suit une étrange impression de lutte entre les œuvres humaines et la nature ; cette dernière semble l'emporter en montrant la pérennité éphémère des œuvres humaines.

En ce sens, la visite du Ta Prohm vaut tout autant  pour les paysages résultant de cette association que pour la ruine proprement dite.


À suivre...

dimanche 2 octobre 2016

Un regard sur ANGKOR (CAMBODGE) (46) YASHODARAPURA 4, le règne de JAYAVARMAN VII

Suite de l'article précédent 

PHASE 2

C’est dans ce contexte d’occupation du royaume par les Chams que JAYAVARMAN sortit de sa retraite, il se servit de la haine des Khmers envers les occupants pour se constituer une petite armée qui pratiqua d’abord la tactique des guérillas, organisant des embuscades et des raids rapides pour désorganiser l’adversaire. Parallèlement, il fit construite une flotte pour transporter son armée sur le Tonle Sap et combattre la flotte Cham qui s’y trouvait. La bataille eut lieu sur le lac, les Chams furent vaincus et Angkor fut libéré.

La bataille navale est représentée sur un des bas-reliefs du Bayon, le temple central d’Angkor Thom, la nouvelle ville crée par Jayavarman ( Yashodharapura 4).


A droite se trouve le bateau Cham facilement reconnaissable aux casques que portent les combattants, le bateau de gauche  est khmer.  Dans chacun des deux bateaux se trouvent deux rangées de combattants : des rameurs au niveau de la coque, des guerriers au dessus.

La scène figure l’abordage du bateau Cham par les Khmers. Les soldats Khmers  sont debout représentés en plein combat. Des Chams ont déjà été tués, ils tombent dans l’eau du lac et sont dévorés par des crocodiles.

PHASE 3

En 1181, à la suite de cette victoire, JAYAVARMAN se fait reconnaître en tant que roi et même comme monarque universel. Certains bas-reliefs permettent de penser que la cérémonie se déroula  sur le Phnom Kulen comme l’avait été celle qui intronisa JAYAVARMAN 2, le fondateur d’Angkor. Grâce à ce sacre, le nouveau roi peut  affirmer son autorité tant sur les autres prétendants au trône  que sur le pays entier afin de constituer une puissante armée et de réduire à l’obéissance les gouvernants  des provinces.

À partir de sa consécration, JAYAVARMAN 7 va se consacrer à  deux tâches prioritaires :
   . Écarter la menace de nouvelles invasions des Chams.
   . Reconstruire un pays dévasté par leurs pillages.

En 1190, se produit en effet une nouvelle invasion du royaume par les Chams, JAYAVARMAN 7 leur livre bataille aux portes d’Angkor et emporte une nouvelle victoire. Sur le lieu de cette victoire, il construira le  temple du Preak-Khan. Comprenant que le seul moyen de faire cesser le péril Cham, le roi décide d’effectuer la conquête du Champa qu’il annexera  au royaume en 1203 (2)

C’est après 1203 que le royaume khmer  atteint sa plus grande extension comme le montre la carte ci-contre.

Parallèlement à cette pacification du pays, JAYAVARMAN 7 entreprit la reconstruction d’Angkor et de sa capitale ; pour l’illustrer. J’ai choisi d’évoquer trois ensembles qui se suivent chronologiquement et qui permettre de définir à la fois les mentalités religieuses et politique du roi ainsi que leurs conséquences sur l’évolution de l’architecture.
   . Le Ta Phrom datant de 1186
   . Le Peah Khan construit sur le lieu de la victoire sur les Chams de 1190
   . La nouvelle ville d’Angkor Thom et le temple du Bayon

-2 entre 1190 et 1203, l’histoire du Champa comporte deux phases :
     . Après la victoire de 1190, le pays Cham est partagé en deux, une partie est annexée directement par le roi, l’autre partie est confiée à un prince Cham inféodé au roi.
     . Le prince Cham, ayant tenté de se révolter, est déposé ;  le Champa est annexé mis au rang d’une province du royaume

samedi 1 octobre 2016

Un regard sur ANGKOR (CAMBODGE) (46) YASHODARAPURA 4, le règne de JAYAVARMAN VII

Entre la mort de SURYAVARMAN 2, le fondateur d’Angkor Vat survenue en 1150 et la proclamation de JAYAVARMAN 7 en tant que monarque universel, en 1181, le royaume khmer traverse une période de troubles et d’instabilité pendant laquelle on ne dispose que de peu d’indications. Celles-ci permettent cependant de retracer l’ascension du  futur fondateur d’Angkor Thom. Elle se déroule en trois phases principales.

PHASE 1

A SURYAVARMAN 2 succède un de ses parents DHARANINDRA VARMAN 2, le père du futur JAYAVARMAN 7, une inscription du temple du TA PROHM semble indiquer qu’il se serait converti au bouddhisme. En 1160, DHARANINDRA VARMAN 2 meurt, il est remplacé non par son fils mais par un autre membre de sa parenté, YASHOVARMAN 2. A cette époque, JAYAVARMAN se trouvait au Champa (sud du Vietnam actuel) pour combattre les Chams qui organisaient de fréquentes incursions en pays khmer. Assez curieusement, le prince ne revendiquait  pas le trône auquel il aurait eu droit, au contraire, il servit loyalement le nouveau roi (1)

En 1165, un haut dignitaire de la cour s’empare du pouvoir, fait assassiner  Yashovarman 2 et se proclame roi sous le nom de TRIBHUVANADITYA VARMAN. A la nouvelle de l’usurpation, JAYAVARMAN quitte précipitamment le Champa pour revenir à Angkor mais il arrive trop tard, le pouvoir du nouveau roi est solidement établi. Débute alors pour le prince un exil au Preah-Khan de Kampong-Svay qui durera douze ans sans qu’il n’entreprenne une quelconque action, il est probable que cette passivité était due au manque de troupes prêtes à le suivre et donc au rapport de forces qui lui était défavorable.

Pendant cette période, le roi du Champa profite de l’état de désorganisation du royaume Khmer pour lancer des raids contre lui ; il conduit deux expéditions terrestres  en 1167 et 1170 qui échouent. Tirant les leçons de ces échecs, le roi Cham décide de changer de tactique, il se dote d’une flotte pour transporter son armée par les voies maritimes puis fluviales et arriver au Tonle Sap et au pied d’Angkor. Il peut s’emparer en 1177 de la capitale khmer sans rencontrer de résistance.  A cette époque en effet, à l’exception d’Angkor Vat, la ville n’était pas protégée militairement, les rois ayant voulu que leur cité soit uniquement placé sous les auspices du monde divin, ce qui ne nécessitait pas à priori de protection particulière contre  les hommes : La sauvegarde de Yasodharapura était religieuse et non militaire, cela explique que pour écarter la cité de toute protection divine, les Chams transportèrent les statues des dieux  d'Angkor au Champa ou les mutilèrent. Lors de l’assaut de la ville, l’usurpateur TRIBHUVANADITYA VARMAN est tué. Les Chams règnent sans partage sur le pays.

À suivre...

1 certains auteurs font de YASHODVARMAN 2 le frere de JAYAVARMAN, ce qui semble contredit par les informations de la stèle de fondation du Ta Prohm.


jeudi 29 septembre 2016

Un regard sur ANGKOR (CAMBODGE) (45) YASHODARAPURA 3 et ANGKOR VAT

Suite de l’article précédent

Les  deux photos ci-dessous présentent quelques unes des tortures infligées dans les 32 enfers


Ces tortures sont  variées et diffèrent selon les 32 enfers, les supplices de chaque enfer sont en effet en corrélation avec les fautes commises pendant la vie terrestre : ainsi les menteurs sont torturés au moyen de longues pinces pour leur arracher la langue, les gourmands sont sciés en deux, les voleurs de liqueur et de femmes  sont mis en pièces par des oiseaux de proie et jetés dans un lac de pus, d’autres cuisent à petit feu, rôtissent à la broche, sont mis dans un lac brûlant ou dans un enfer gelé...

A l’inverse des autres religions enseignant la présence d’un enfer définitif, l’hindouisme prône que le passage dans un ou plusieurs des 32 enfers n’est que provisoire, une fois les fautes commises expiées, le mort peut se réincarner.

Les deux photos ci-dessous proviennent du registre supérieur et montre ce qu’il advient pour ceux que YAMA a désigné pour les 37 ciels. Ils sont assis dans un palais aérien supporté par des atlantes en forme de Garuda, leur vie est égayée par les danses des Apsaras.  Pour eux, le séjour dans ces  palais sera éternel : avant atteint le stade de Nirvâna, ils n’auront plus besoin de se réincarner. La photo de droite pourrait représenter le roi Suryavarman 2 dans son palais du ciel.


Ce bas-relief clôt le trajet de circumnambulation, il donne à chaque visiteur un aperçu complet des grandes croyances et de grandes victoires khmères, le tout étant placé sous les augures de la glorification royale et du triomphe des dieux auxquels est assimilé le roi sur les démons.

Prochain article : YASODHARAPURA IV

mercredi 28 septembre 2016

Un regard sur ANGKOR (CAMBODGE) (44) YASHODARAPURA 3 et ANGKOR VAT

Suite de l’article précédent

Passée la scène du combat contre le Chams et en suivant la galerie, on accède au surprenant « relief des 37 cieux et des 32 enfers »

Pour illustrer cette dernière série de bas-reliefs, j’ai choisi de montrer quelques scènes caractéristiques et évocatrices des conceptions de l’hindouisme cambodgien concernant le ciel et l’enfer.  L’ensemble du panneau sculpté  est divisé en trois registres représentant les trois niveaux de l’univers : au centre se trouve le monde terrestre, au-dessus, le ciel, en dessous les enfers.

A la mort, les êtres humains sont conduits en une longue file vers YAMA, le dieu des enfers.


Les uns sont à pieds mais les puissants sont portés en palanquins, c’est le cas en particulier pour le personnage de droite qui figure le roi Suryavarman 2 et sa famille.

Les morts arrivent devant le dieu des morts, celui-ci est assis sur sa monture habituelle, le buffle, il possède 18 bras et porte deux bâtons qui lui permettent de désigner ceux qui seront voués à l’enfer et ceux qui monteront au ciel, c’est ce que montre la photo de gauche :


La photo de droite montre ce qu’il advient à ceux que YAMA a voué aux enfers : ils sont passés par une trappe et jetés dans le monde inférieur des 32 enfers.

À suivre....

mardi 27 septembre 2016

Un regard sur ANGKOR (CAMBODGE) (43) YASHODARAPURA 3 et ANGKOR VAT

Suite de l’article précédent

Le relief qui représente la bataille de Suryavarman II contre les Chams se décompose en trois parties :
   . Le roi en son conseil,
   . L'armée en marche,
   . La bataille.
 Les reliefs les plus intéressants sont ceux qui décrivent la marche de l’armée khmer vers l’ennemi puis le déclenchement de la bataille.

Les deux photos ci-dessous représentent l’armée en marche :


Selon ces photos, l'armée khmer comporte cinq  types  de combattants :
   . Des fantassins portant des lances ainsi que, pour quelques uns, des boucliers. Ils sont habillés d’un pagne simplement noué autour de la taille et tombant sur le devant et le derrière.
   . D’autres sont habillés de pagnes plus longs descendant jusqu'aux genoux et portent une lance ; on peut penser qu’il s’agit de la garde royale.
   . Des cavaliers qui doivent commander les troupes à pieds galopent devant leur « régiment »
   . Des éléphants de guerre surmontés de palanquins transportent les archers. Sur un de ces éléphants est représenté le roi tenant un arc.
   . Des chars tirés par des chevaux portant des combattants armés d’arc et de flèches, de javelots et d’épée.

A ces soldats s’ajoutent les sonneurs de trompettes, les porteurs d’oriflammes...

Au contact de l’ennemi, l’armée se met en ordre de bataille comme le montrent les deux premières photos ci-dessous :

    . Sur la photo de gauche,  les cavaliers lèvent leur sabre, sans doute pour commander l’assaut de l'infanterie.
    . Sur la photo du centre, alors que les fantassins s’avancent armés de javelots, les chars s’élancent, les uns lancent des flèches tandis que d’autres lèvent leur sabre, ces derniers portent un bouclier attaché à leur bras gauche.


   . La photo de droite représente une scène de la bataille contre les Chams. Les fantassins sont aux prises avec leur adversaire, ils se servent de leur javelots pour tuer les ennemis ; au-dessus d’eux, les éléphants chargent tandis que les soldats des palanquins lancent des bordées de flèches.

La guerre du roi Suryavarman 2 contre les Chams est traitée de manière réaliste, ce qui permet de bien suivre les phases du combat, on ne trouve pas ce tournoiement des protagonistes qui caractérisait la description des grands épopées indiennes. Pourtant ces guerres ressortent toutes de la même conception : le combat du roi contre les Chams revêt  un caractère mythique qui l’assimile aux combats épiques des démons et des dieux.

À suivre...

dimanche 25 septembre 2016

Un regard sur ANGKOR (CAMBODGE) (42) YASHODARAPURA 3 et ANGKOR VAT

Suite de l’article précédent

Des grandes épopées, Ramayana et Mahabarata, les concepteurs des reliefs n’ont retenu que les deux batailles finales, celles de la victoire du bien contre le mal.


Voici ci-dessus, un épisode du Ramayana qui représente Rama, la sixième incarnation de Vichou luttant contre les armées de Ravana.

Cette scène est composée de la même manière que celle qui décrit le combat des Dieux et des démons avec un personnage central, bien visible, qui se détache sur un fouillis de personnages entremêlés remplissant tout l’espace. L’impression de profondeur étant rendu seulement par la taille décroissante des personnages.

Le personnage au premier plan est Rama, représenté sous l’aspect du Dieu. Il est reconnaissable à ses multiples bras tenant des armes  et à sa monture, Garuda, qui prend ici l’aspect d’un cheval à tête d’oiseau. Un démon tente même de couper la tête supérieure du dieu avec son épée ! D'autres démons fuient pour éviter d'être écrasé par Garuda tandis que certains sont écrasés par les roues du char.

À suivre...