Au lieu de se rendre directement à Jérusalem comme le souhaitaient les milieux religieux, Saladin préféra s'emparer de toutes les villes côtières afin d'empêcher un débarquement éventuel de renforts venus d'occident. Ce fut relativement facile : les villes, quasiment dépourvues de troupes depuis la bataille de Hattin et n'ayant rien à attendre de l'extérieur, capitulèrent les unes après les autres après une résistance symbolique et contre la promesse d'avoir la vie sauve et de pouvoir sortir de leurs cités avec armes et bagages.
Seule, la ville de Tyr refusa de se rendre, c'est là que s'étaient réfugiés les francs du royaume de Jérusalem, rescapés de la bataille de Hattin et ils avaient reçu le renfort de troupes menées par Conrad de Montferrat.
Dans l'arrière pays, seules quelques forteresses résistaient encore, parmi elles, on peut citer Beaufort, Chateauneuf, (?) le Beissan, Safed tenu par les templiers et Belvoir aux mains des Hospitaliers ainsi que les deux forteresses d'Outre-Jourdain. Celles-ci pourtant ne pouvaient plus poser de problèmes à Saladin : elles étaient encerclées et souffrirent bientôt du manque d'approvisionnement ; en outre, complètement isolées dans un pays hostile et n'avaient à espérer aucun secours.
Ainsi, en deux mois, Saladin avait reconquis la quasi-totalité du royaume de Jérusalem. Il décida alors de se porter vers Jérusalem afin de délivrer cette cité qui était devenue pour les musulmans la troisième ville sainte de l'Islam. Il arriva aux portes de la ville le 17 septembre.
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