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lundi 16 mai 2016

LA LIBERTÉ (24) ET LE CHOIX ENTRE LE BIEN ET LE MAL

Après la description de la liberté par la connaissance de soi et du dualisme liberté-croyance, il s’agit pour moi de tenter de montrer dans un troisième volet sur le sujet de la liberté comment celle-ci peut aboutir tout autant au le choix du bien comme à celui du mal.

Les chapitres précédents consacré à la liberté de l'être m'avait conduit en effet à poser le problème du choix des valeurs constitutives de l’être.  C’est de ce choix, effectué en toute liberté pour tous ceux qui dépassent le casier du paraître et  des alibis, que découle la manière d'être de l’homme qui peut tout à la fois devenir un saint mais aussi un monstre assoiffé de sang.

Devant de telles disparités, il convient de savoir comment s'opère le choix des valeurs que chacun va privilégier, cela pose la question du bien et du mal.

Pour répondre à cette question, on peut se placer à trois niveaux avant de tenter une synthèse :
     - les théories traditionnelles de la philosophie,
     - les enseignements de la religion,
     - les théories de Nietzsche.

LES THÉORIES TRADITIONNELLES DE LA PHILOSOPHIE DE PLATON A KANT

Il s’agit d’un courant de la philosophie qui dérive des thèses socratiques exprimées par Platon dont l'idée fondamentale est que le mal résulte uniquement de la méconnaissance de soi, le mal en soi n'existant pas.

Ce postulat platonicien dérive de la théorie des "Idées pures" l'âme, naturellement parfaite, se dégrade en quittant le monde des Idées pour le monde sensible et ne devient plus qu'un pâle reflet de ce qu'elle était ; néanmoins, sa perfection d'origine reste enfouie au plus profond de la nature humaine.

Platon pense que l'être humain possède en lui tout ce qu'il faut pour retrouver les idées pures que son âme possédait ex-nihilo, il lui suffit par la maïeutique de se débarrasser de ses fausses croyances qui ne conduisent qu'au mal pour se connaître soi-même en retrouvant sa perfection d'origine  et au bien primordial qui était en elle.

Platon en tire trois conclusions :
     - d'abord, la connaissance de soi et la prise de conscience de la perfection primitive de son âme ne peut conduire qu'au bien, le mal résultant de la non connaissance du bien ; se connaître soi-même, c'est  donc aller nécessairement vers le bien,
     - le bien est inné alors que le mal résulte des hommes,
     - le bien qui résulte de la connaissance de soi est le même chez tous les hommes, En conséquence, il se constitue en notion à vocation universelle.

Ces conséquences peuvent, selon les conclusions auxquelles je suis parvenu, être réfutées à trois points de vue :
          . L'inné est négligeable au profit de l'acquis et ne se cantonne qu'aux instincts primaires : il n’existe donc pas de bien en soi préexistant,
          . La réalité introspective est plus complexe que ce qu'en dit Platon puisque le tiroir de l'être recèle de multiples valeurs allant tout autant vers le bien que le mal,
         . Enfin, selon moi, le tiroir de l'être recèle si une grande variété de valeurs, qu'il n'existe pas de vérité universelle.

A suivre...


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