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dimanche 15 janvier 2017

…SOUVENIRS DES ANNEES 1950-60 : l’encadrement religieux de la société (7)

Suite de l’article précédent

Indépendamment de son aspect religieux proprement dit, je me suis toujours demandé si la confession n’avait pas un aspect pervers pour tous ceux qui s’astreignaient à effectuer ce sacrement. La réponse n’est pas simple à donner, comme je l’ai écrit plus avant,  la confession était  un moment difficile à passer, il fallait étaler ses turpitudes même si beaucoup devaient garder pour eux des péchés trop difficiles à avouer quitte à  en avoir mauvaise conscience. Un psychanalyste ajouterait que ces péchés s’enfouissaient au plus profond de l’inconscient et qu’il en résulterait un traumatisme psychique qui pouvait marquer les individus à vie.

Pourtant, la confession n’avait pas que des côtés négatifs, elle participait à sa manière à l’’éducation globale de l’enfant ;  alors que les parents, les prêches du curé, le catéchisme  et les maîtres d’école enseignaient ce qu’il faut faire, la confession avait l’effet inverse, elle punissait tous les manquements  aux lois morales ayant cours dans la société.  A cela s’ajoutait un facteur essentiel : on peut mentir aux parents, au maître et au curé mais on ne peut mentir à Dieu puisqu’il voit tout et connaît tout de nous. Ainsi, la confession aboutissait certes à brimer la liberté de l’enfant mais elle permettait aussi de l’intégrer dans une société où le respect des autres et l’observance des lois étaient des critères essentiels.

Enfin, il convient d’indiquer que la confession pouvait aboutir aussi à l’effet inverse de celui souhaité : on pouvait en effet penser qu'il était possible de commettre tous les péchés que l’on voulait puisque, de toute façon il suffirait de les avouer en confession pour en obtenir l’absolution. C’est d’ailleurs ce qui arrivait, passée la communion du dimanche, on redevenait comme avant, n’obéissant pas toujours à ses parents, insultant les autres avec ces « gros mots » que l’on n'avait pas le droit de prononcer en famille, en étant gourmand .... les seuls actes qu’on essayait d’éviter étaient ceux que l’on n'avait pas osé avouer en confession !

Difficile dans de telles conditions de porter un jugement objectif à ce sujet !

à suivre....

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