REMARQUE
. Tous les articles de ce blog ont été rédigés par moi-même sans emprunt littéral à d'autres auteurs, ils sont le fruit d'une documentation personnelle amassée au cours des ans et présentent ma propre vision des choses. Après tout, mon avis en vaut bien d'autres.
. Toutes les citations de mes articles proviennent de recherches sur les sites gratuits sur Internet



Mon blog étant difficilement trouvable par simple recherche sur internet, voici son adresse : jeanpierrefabricius.blogspot.com

jeudi 19 janvier 2017

…SOUVENIRS DES ANNEES 1950-60 : l’encadrement religieux de la société (9)

Suite de l’article précédent

Le PATRONAGE  faisait aussi partie de l’éducation dispensée par l’église. Il avait lieu les jeudi après-midi et rassemblait de nombreux enfants de la paroisse. À cette époque, les règles présidant à l’encadrement des jeunes n’étaient pas aussi strictes qu’actuellement ;  étaient  moniteurs, ceux qui, selon le curé, possédaient assez de moralité pour le faire, Par délégation du curé, un séminariste du coin faisait office de responsable.

Pendant le patronage, on effectuait de grands jeux dans la forêt si le temps s’y prêtait, on jouait au ballon (en particulier à la balle aux prisonniers) ainsi qu’à des jeux du type du « facteur n’est pas passé ». Lorsqu'il faisait mauvais temps, les moniteurs organisaient des jeux dans les salles paroissiales et des travaux manuels. Les séances du patronage auxquels je participais, se terminaient par la projection de films à la lanterne magique. Ces films fixes et en noir et blanc étaient appréciés de tous. Le patronage était essentiellement ludique, il n’y avait pas de références religieuses proprement dites sinon indirectes : aller au patronage, c’était la garantie que les enfants n’iraient pas traîner partout risquant de faire des bêtises et donc des péchés. Ainsi, le jeudi, jour pendant lequel on n’allait pas à l’école, les enfants étaient bien occupés avec le catéchisme le matin et le patronage l’après-midi.

Il existait aussi d’autres structures d’encadrement des jeunes par l’église hors des séances d’instructions religieuses : le scoutisme pour les garçons, les « guides de France » pour les filles. Toutes ces structures que je n’ai jamais fréquentées, avaient une forte connotation paramilitaire et patriotique, privilégiaient la vie en collectivité, la discipline, et le sens des responsabilités ; elles avaient pour ambition de mettre en avant l’idée contenue dans la dixième satire de Juvenal « Mens sana in corpore sano » ( « un esprit sain dans un corps sain »)

A ces mouvements catholiques, s’ajoutaient des structures émanant des autres confessions ainsi que des organisations laïques. Pour peu que j’en sache, tous ces organismes existent encore aujourd’hui et conservent encore l’esprit qui était le leur vers 1950-60

À suivre..

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire