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lundi 9 janvier 2017

… SOUVENIRS DES ANNÉES 1950-60 : l’encadrement religieux de la société (4)

L’ENCADREMENT DES ENFANTS PAR L’EGLISE.

Assez étonnement, l’encadrement des enfants commençait dès la naissance par le choix du prénom du nouveau-né. Tout prénom sortant du calendrier des saints et de la tradition n’était pas possible même au niveau du service de l’Etat-civil, pourtant laïc. De là, il  découlait que chaque enfant était placé dès la naissance sous la protection d’un saint ; à ce prénom principal s’ajoutaient des prénoms secondaires, généralement celui du père  et du grand-père paternel pour les garçons, de la mère ou de la grand-mère maternelle pour les filles.

Venait ensuite le temps du baptême, celui-ci était effectuée peu de temps après la naissance ; dans les mentalités de l’époque, un enfant baptisé qui mourait devenait un ange, on gardait en effet le souvenir d’un âge où la mortalité infantile était encore omniprésente. Pour ce  baptême, les parents choisissaient un parrain et une marraine à l'enfant. C'étaient généralement des membres de la famille très proche. Un lien très fort unissait les parrains-marraines à leur filleul(e), ils étaient considérés comme des parents de substitution, théoriquement chargés de l’encadrement religieux des enfants. Cependant, leur rôle se limitait le plus souvent à offrir la gourmette au nom de l’enfant ou la chaîne à médaillon de la naissance puis le missel ou le brassard lors de la communion solennelle. Néanmoins, l’enfant savait qu’en cas de décès prématuré de leurs parents, il pourrait être pris en charge par ses parrains-marraines afin de lui trouver une solution afin d'échapper à l’orphelinat.

Pour les très jeunes enfants, l’éducation religieuse était essentiellement effectuée par les parents et plus spécialement par la mère de famille, les enfants apprenaient les deux prières essentielles, le « Notre Père » et le « Je vous salue Marie » que l’on récitait  tous les jours avant de s’endormir et au matin en s’éveillant. Les parents racontaient aussi que chaque enfant était doté d’un ange gardien qui tentait de les protéger des incitations du diable et du mal. Dans les familles très pieuses, avait aussi lieu tous les jours le bénédicité avant le repas.

Venait ensuite le temps du catéchisme du jeudi matin. Je ne me souviens pas exactement à partir de quel âge on allait au catéchisme, je pense que c’était vers 6-7 ans à l’entrée à l’école primaire. A l’âge de sept ans, l’église considérait en effet que l’enfant avait acquis son libre-arbitre et donc était responsable de ses péchés :  l’éducation religieuse pouvait commencer.

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