Pendant les semaines qui précédaient la communion, les parents s’activaient pour cette grande fête, il fallait d’abord lancer les invitations. En général, n'étaient conviés que les parents proches : le parrain, la marraine, les grands parents, les oncles et les tantes ainsi que les cousins. Le repas de communion se faisait en effet chez soi et il n’y avait pas toujours assez de place pour accueillir de nombreuses personnes. Il fallait donc trouver une grande table et des chaises pour tous les invités ; il fallait aussi prévoir le menu, commander la pièce montée, acheter les produits nécessaires à la confection du repas ; pour ceux qui n'avaient pas de « frigo », il fallait se pourvoir en pains de glace pour conserver les denrées au froid. Il fallait également trouver quelqu’un pour effectuer les derniers préparatifs du repas pendant que les parents du communiant étaient à la messe.
A cela s’ajoutait une tâche spécifique, celle d’acheter des petites images pieuses et d’écrire au dos de cette image le nom du communiant et la date de la communion ; lors du grand jour, les communiants s’échangeaient les cartes que l’on insérait ensuite dans le missel ; on achetait aussi de beaux cartons pour écrire les menus. Les plus aisés faisaient imprimer ces cartes ainsi que les menus.
Quelques jours avant la communion, les parrains-marraines apportaient les deux accessoires nécessaires à la cérémonie, le missel et le chapelet ainsi que le brassard pour les garçons. Les parents des garçons devaient aussi acheter un habit neuf comportant un costume, une chemise blanche, une cravate et des souliers. Pour les filles, on achetait où on louait une grande robe blanche ornée de dentelles et un voile. Cette robe qui ressemblait à une tenue de mariage, mettait en évidence les différences de revenus des parents si bien que, quelques années plus tard, il fut décidé que tous les communiants porteraient une simple aube blanche.
On allait aussi chez le coiffeur pour présenter le meilleur de soi et c’est les cheveux largement gominés et laqués que l’on abordait le grand jour.
À suivre...
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