L’église étant alors dévolue au protestantisme, il n’existait pas de lieu de culte pour les soldats français d’obédience catholique. Cela explique que l’on construisît pour eux une chapelle dédiée à saint Louis, l’ancêtre du roi. Cette chapelle fut en service de 1683 année de sa consécration, à 1737, date de la transformation de l’église protestante en église Simultanée (le chœur devenant catholique tandis que la nef conservait le culte protestant). Après différentes affectations, la chapelle est devenue le « musée du sceau alsacien ».
LES FORTIFICATIONS DU STADTEL
Au niveau du promontoire portant la ville, il n’est possible de ne voir qu'une partie de la muraille dans un parc accessible au public : elle comprenait des fenêtres de tir d’artillerie.
Le reste du rempart est probablement détruit ou masqué par des constructions postérieurement ajoutées.
Pour mesurer l’importance des fortifications, il faut se rendre en contrebas du promontoire et parcourir le chemin qui court le long de celui-ci. A cet endroit, comme dans les autres châteaux de l'Alsace bossue, on retrouve une falaise retaillée dans le grès. Il arrive même que la falaise soit en surplomb sur le chemin. Parfois, lorsque les frondaisons des arbres s’écartent un peu, on peut apercevoir les restes du rempart de la ville, reconnaissables à leurs murs rectilignes.
C’est seulement dans les endroits où la pente du promontoire s’adoucit que sont construits de hauts murs de grès à bossage.
Dans cet ensemble impressionnant, la principale attraction est la tour du puits non à cause de son originalité, car de telles tours apparaissent dans les autres châteaux, mais par le fait que l’on peut apercevoir un des deux bassins alimentant les puits, ainsi que les galeries d’amenées d’eau creusées dans la roche à l’époque de Georges-Jean.
Prochain article : le château
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