REMARQUE
. Tous les articles de ce blog ont été rédigés par moi-même sans emprunt littéral à d'autres auteurs, ils sont le fruit d'une documentation personnelle amassée au cours des ans et présentent ma propre vision des choses. Après tout, mon avis en vaut bien d'autres.
. Toutes les citations de mes articles proviennent de recherches sur les sites gratuits sur Internet



Mon blog étant difficilement trouvable par simple recherche sur internet, voici son adresse : jeanpierrefabricius.blogspot.com

lundi 17 février 2014

UN MONDE FORMIDABLE ? ; (9) Les réseaux sociaux

Les réseaux sociaux constituent une des formes les plus novatrices du monde actuel et correspondent à une mutation importante de la société que l'on peut mesurer en considérant ce qu'était la société autrefois.

1. AUTREFOIS : UNE SOCIÉTÉ BASÉE SUR LA CELLULE FAMILIALE La cellule familiale, telle que je l'ai vécue dans ma jeunesse, était le centre constitutif et structurel de la société.

Elle était organisée selon un cadre que l'on retrouvait dans la plus grande partie de la population. En général, tandis que le père de famille travaillait, la mère avait la haute main sur le fonctionnement de la vie familiale, elle se chargeait de l'éducation des enfants et effectuait les tâches ménagères quotidiennes. La mère de famille mettait son point d'honneur à ce que tout soit prêt pour le retour de son mari qui n'avait plus qu'à se mettre les pieds sous la table et à se reposer après une longue journée de travail. Pourtant, si les enfants n'avaient pas été sages, c'est le père de famille qui agissait en tant qu'autorité supérieure. Quand le père de famille ramenait la paie tous les quinze jours, c'est généralement à sa femme qu'elle était donnée, celle-ci avait la haute main sur les dépenses et les finances de la famille.

À cette époque, les repas étaient pris en famille, c'était un moment privilégié pour échanger, raconter sa journée, faire des projets. Après le repas, tandis que les parents lisaient le journal ou écoutaient la radio, les enfants finissaient leurs devoirs s'ils n'avaient pas été terminés auparavant puis on allait se coucher.

Les enfants étaient pris dans un cercle quasi-continuel d'éducation : celle-ci était d'abord dispensé par les parents qui inculquaient le respect d'autrui et des règles de société, ensuite par l'instituteur qui enseignait la morale tous les matins et dont on respectait l'autorité, par le curé dont le catéchisme, dispensé le jeudi, complétait l'enseignement moral de l'école laïque et enfin par les multiples organisations para-éducatives (patronage, scoutisme, éclaireurs, colonies de vacances... ) pour qui l'apprentissage des règles de vie en société étaient essentielle. Ces différents partenaires œuvraient tous dans le même sens : celui de permettre une intégration harmonieuse de la génération montante dans la société.

À cette époque, on était aussi autonome assez tôt car, une fois le certificat d'études passé, beaucoup entraient dans la voie de l'apprentissage ou directement dans le monde du travail. Les enfants continuaient certes à vivre chez leurs parents mais on sentait qu'ils étaient entrés dans le monde des adultes. Pour le garçon, la sortie du cadre familial se produisait généralement lors du service militaire qui constituait une véritable coupure entre deux statuts, (on disait que celui qui ne faisait pas son service militaire ne serait jamais un homme) pour les filles, c'est plutôt lors du mariage.

Toutes ces formes sociétales  sont maintenant largement du passé ...

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire