REMARQUE
. Tous les articles de ce blog ont été rédigés par moi-même sans emprunt littéral à d'autres auteurs, ils sont le fruit d'une documentation personnelle amassée au cours des ans et présentent ma propre vision des choses. Après tout, mon avis en vaut bien d'autres.
. Toutes les citations de mes articles proviennent de recherches sur les sites gratuits sur Internet



Mon blog étant difficilement trouvable par simple recherche sur internet, voici son adresse : jeanpierrefabricius.blogspot.com

mercredi 3 mai 2017

LES CANARIES : impression de voyage (14) L’ILE DE GRAND CANARIA



La DISSYMÉTRIE NORD-SUD se remarque parfaitement quand on visite la partie occidentale de l’île restée traditionnelle et naturelle. Cette dissymétrie est due à des causes naturelles tant au niveau de la géologie et de la géographie qu’à celui des conditions météorologiques :

   . Au niveau géologique et géographique, apparaissent nettement deux paysages : alors que la partie sud, la plus ancienne datant du stade du bouclier actif,  témoigne d’un relief massif, échancré de profondes vallées  dont les versants s’élèvent  jusqu’aux sommets, la partie nord de l’île datant de l’époque des régénérescences volcaniques paraît, à qui la traverse, beaucoup plus vallonnée avec des pentes plus douces comportant des cônes volcaniques érodés,échancrés de courtes vallées et surmontés des petites caldeiras.
   . Le contraste principal est cependant climatique, il est dû à l’action des alizés qui atteignent Gran Canaria par le N-E et la parcourent en diagonale ; pour s’élever, ils déversent leurs pluies sur le versant nord ; passée la crête, ils redescendent vers le S-O, ne donnant que des précipitations éparses hivernales. Il découle de ces caractéristiques un contraste végétal si ample qu’il  fait dire aux habitants que leur île est à elle seule un continent.

A l’extrême sud, se trouve le champ dunaire de Maspalomas. Le paysage se compose de dunes aux formes mouvantes, sans cesse remodelées par le vent, créant des ébauches de barkhanes au fur et à mesure qu’un obstacle apparaît. On ressent ici les antagonismes de deux forces naturelles, celle de la végétation qui tente de s’élever malgré tout et celle du vent, qui la recouvre rapidement ; elle a pourtant le temps d'éclore en de petites fleurs jaunes qui perpétueront l’espèce.

A suivre

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire