REMARQUE
. Tous les articles de ce blog ont été rédigés par moi-même sans emprunt littéral à d'autres auteurs, ils sont le fruit d'une documentation personnelle amassée au cours des ans et présentent ma propre vision des choses. Après tout, mon avis en vaut bien d'autres.
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vendredi 5 mai 2017
LES CANARIES : impression de voyage (15) L’ILE DE GRAND CANARIA
En se dirigeant vers le nord (trajet mentionné sur la carte en jaune), on se trouve, presque sans transition dans la montagne (1) Le relief s’élève tandis que les rivières s’encaissent rapidement formant de profondes vallées.
A cet endroit, les formes volcaniques ont subi une forte érosion en sorte que les structures d’origine n’apparaissent pratiquement plus sinon sur les crêtes où on peut discerner encore quelques strates volcaniques. Le reste des versants est couvert de cônes de débris arrachés aux montagnes par l’érosion et descendant jusqu’au fond de la vallée
Le paysage est désertique, digne du Sahara, ce qui renforce encore, en les individualisant, les formes du relief. La végétation se réduit à quelques buissons xérophytes épars. Seul le fond de la vallée parait un peu plus verdoyant grâce à l’eau des nappes phréatiques. Dans cette zone, on ne trouve évidemment pas trace d’implantation humaine.
En remontant vers le nord, on se trouve dans la région des « mille palmiers » ; cette région ressemble à un oasis : les palmiers, endémiques aux Canaries, subsistent grâce à l’eau des nappes phréatiques, et protègent l’étagement des cultures : arbres fruitiers, cultures maraîchères... L’eau des nappes phréatiques ne suffit cependant pas, il faut irriguer grâce à l’eau de canaux descendus des montagnes. Dans cette vallée, le contraste des couleurs est surprenant entre le vert des palmiers, l'ocre de la montagne et le blanc des petites maisons qui bordent l’oasis.
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