. D’abord, est conservée sa stèle de fondation, ce qui permet d’intéressantes comparaisons entre les informations données sur cette stèle et la topographie actuelle des ruines afin de préciser les phases et les caractéristiques de la construction.
. Le Preah-Khan est en réalité une ville appelée Jayacri à laquelle sont assorties de nombreuses dépendances. Cette ville fut fondée après la victoire du roi sur les Chams comme le montre la stance 32 de la stèle : « le lieu où dans le combat, réceptacle du sang de l’ennemi, il avait emporté la victoire, il fonda une ville appelée Jayacri dont les pierres et les lotus d’or changent la couleur du sol et brillent encore aujourd’hui comme si ils étaient enduits de sang » La consécration des temenos est donc survenue peu après 1191 ; ainsi, le Preah-Khan date du début du règne du roi et est pratiquement contemporain de la construction du Ta Prohm.
. Le PREAH KHAN présente les deux mêmes caractères généraux que le Ta Prohm :
. Il est construit sur terrain plat puisque le bouddhisme ne nécessite pas de temple-montagne,
. Il est dédié à une multiplicité de déités bouddhistes, Bouddha et Bodisatva et de dieux de l’hindouisme auxquels sont assimilés les défunts que l’on veut honorer.
Comme pour le Ta Prohm, je me propose de comparer les indications de la stèle à la topographie du temple actuel en deux étapes :
. Description du temple proprement dit.
. Vue d’ensemble de l’environnement régional du PREAH KHAN.
À suivre...
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