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mardi 14 mars 2017

…SOUVENIRS DES ANNÉES 1950-60 : l’école publique (6)

Suite de l’article précédent

À cette époque, les parents avaient assez peu à débourser en fournitures scolaires, au moins dans l’école publique ; les livres et les cahiers étaient fournis par la commune, via une coopérative scolaire ou directement. Les élèves recevaient les livres et les cahiers le premier jour de l’école, il fallait les ramener à la maison et les couvrir soigneusement pour éviter qu’ils ne se dégradent plus qu’ils ne l’étaient. On rendait ces livres à la fin de l’année ; il me semble que les dégradations pouvaient être assorties d’une sanction pécuniaire. Néanmoins, beaucoup de livres étaient très abîmés,

Dans ces conditions, les parents ne devaient acheter que les fournitures scolaires de base. Tout d’abord, il fallait acquérir un sac d’école ; celui-ci était acheté à l’entrée en classe préparatoire et devait durer tout le temps de la scolarité.  Cela explique que la qualité première de ces cartables devait être leur solidité. Ces sacs étaient pratiquement tous semblables de couleur brune, généralement en carton bouilli ;  ils possédaient un aspect plutôt austère et se portaient dans le dos.

La deuxième fourniture obligatoire que les parents achetaient aussi pour toute la scolarité, était le plumier en bois. Les plumiers étaient de deux sortes : les uns ne comportaient qu’un seul niveau, les autres en comportaient deux, le niveau supérieur pouvant pivoter latéralement sur le niveau de base. Ils étaient tous munis d’un couvercle coulissant. Dans le plumier, on rangeait tout ce qui était nécessaire à la vie d’un écolier : le porte-plume et les plumes, les crayons noirs et de couleur, la gomme, la règle, le compas, le taille-crayon... Les trousses commençaient à apparaître mais elles n’étaient guère pratiques pour retrouver immédiatement ses affaires. Les plus jeunes possédaient aussi une ardoise qui leur faisait office de cahier de brouillon et un porte-mine. Il fallait aussi des buvards puisque l’on écrivait à la plume. Certains buvards comportaient déjà sur leur revers de la publicité.

A ces fournitures s’ajoutait la blouse, elle était grise pour les garçons et de couleur pour les filles. Le port de ces blouses était nécessité par le fait que quand on « passait au tableau » on pouvait se salir en maniant la craie. On dit aussi qu’il s’agissait de créer un semblant d’égalité dans la classe en permettant de masquer les tenues plus ou moins coûteuses des élèves. On laissait cette blouse le soir sur le portemanteau attenant à la  salle de classe et on s’en revêtait le matin en arrivant.

À suivre...

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