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dimanche 19 mars 2017

…SOUVENIRS DES ANNEES 1950-60 : l’école publique (8)

Suite de l’article précédent

Matin comme après-midi, les cours étaient divisés en deux périodes d’environ 1h20 séparés par une récréation. Cet horaire était cependant assez souple pour permettre au maître de terminer son cours si nécessaire.

Le premier cours était celui de morale. En entrant dans la classe, on trouvait la maxime morale du jour écrite  au tableau. Celle-ci était de plusieurs types : il y avait des injonctions sur le comportement personnel ( «  celui qui ne se respecte pas lui-même ne sera pas respecté d’autrui » et sur la manière de vivre en société («  il ne faut pas mentir pour se faire valoir car, bientôt, on est connu et méprisé », «  si vous voulez la vraie politesse, ayez de la bienveillance et du respect pour ceux à qui vous parlez » ) et aussi sur la place des citoyens dans la République («  le respect de la loi est le premier devoir des citoyens ») ;  ces leçons de morale avaient toutes pour but d’inculquer aux élèves  les règles de vie permettant  de présenter aux autres le meilleur d’eux-mêmes, de les inciter à développer en eux  les qualités permettant  de s’insérer dans la société  ( honnêteté, courage..), de se tenir à l’écart de l’alcool et de participer à la vie de son pays en tant que citoyen.

La leçon de morale était l’occasion pour les élèves de participer en donnant leur point de vue sur la maxime du jour ; pour cela, il fallait lever le doigt et attendre que le maître donne la parole à chacun. C’était un des rares moments où on pouvait jouer un rôle actif car les autres cours étaient du type magistraux et n’impliquait guère la participation des élèves. A la fin de la leçon, la phrase étudiée était recopiée sur le cahier du jour. Ce cahier comportait tous les exercices faits en classe, il restait en classe car il était corrigé par le maître les soirs pour que les écoliers puissent faire la correction le jour suivant. Il existait aussi d’autres cahiers plus spécifiques comme je l’expliquerai plus loin.

Après la leçon de morale, suivaient les cours, le matin était plutôt affecté aux leçons et devoirs nécessitant le plus d’attention : français dans ses différentes composantes : lecture, dictée et grammaire, récitation, rédaction. L’enseignement du matin portait aussi sur le calcul également dans ses différents aspects : tables de multiplication, calcul mental, géométrie et surtout problèmes. Ces problèmes ressortaient des aspects de la vie quotidienne, les plus célèbres étant ceux mettant en scène des robinets qui coulent ou des listes de commissions avec rendu de monnaie.

À suivre..

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