Un autre contraste entre l’école d’autrefois et l’école actuelle réside dans le respect par les élèves de la DISCIPLINE, cela tenait à deux causes :
. L’instituteur et surtout le directeur d’école étaient considérés, en particulier dans les villages, comme une notabilité tout comme le maire et le curé ; en outre, le fait qu’il soit aussi souvent secrétaire de mairie ajoutait encore à la considération dans laquelle les gens le tenait.
. Nul ne remettait en cause l’autorité de l’instituteur ; s’il donnait une punition, non seulement elle était considérée comme bien fondée mais en plus, elle était souvent doublée par les parents.
De là à proclamer qu’une discipline parfait existait serait un leurre ! Il existait dans toutes les classes des élèves chahuteurs ou bavards qui n’écoutaient pas le maître ou parlaient sans lever le doigt, interrompant les autres où le maître. De même, parmi les élèves de classe de fin d’études, il y en avait qui attendaient impatiemment leurs 14 ans pour s’en aller ; la plupart avait déjà trouvé un travail ou un apprentissage, ils savaient qu’ils n’auraient pas leur certificat d’études du fait de leur trop faible niveau ; en conséquence, il ne se gênaient pas pour défier le maître !
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