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mardi 21 mars 2017

…SOUVENIRS DES ANNEES 1950-60 : l’école publique (9)

Suite de l’article précédent

L’après-midi était plutôt réservée aux matières d’éveil : leçons de choses (sciences naturelles et physique), histoire et géographie,  puis à des activités artistiques ou sportives ; ces dernières étaient réduites à leur plus simple expression et étaient effectuées sous la conduite du maître, elles comportaient  des exercices de gymnastique et  des jeux comme la balle aux prisonniers. Je me souviens avec horreur des exercices de montée à la corde, celle-ci était suspendue à la branche de l’arbre qui se trouvait au centre de la cour. Il fallait devant tous les autres élèves,  arriver jusqu’à la branche, ce qui n’était guère commode !

Le canevas d’ensemble de la demi-journée de l'après-midi  n’était  pas fixé une fois pour toute, il dépendait du maître qui l’établissait au jour le jour selon la progression des élèves.

Les récréations étaient un des moments forts de la journée scolaire sauf pour ceux que le maître retenait en classe en guise de punition ou parce qu’ils n’avaient pas fini leurs exercices.  Pendant le temps de la récréation, les jeux allaient bon train ; les plus calmes jouaient aux osselets ou aux cartes, les autres à colin-maillard, au gendarme et au voleur, à chat perché ; la plupart des garçons préférait jouer aux billes. Chacun amenait à l’école son sac de billes ; ceux qui  gagnaient  gardaient les billes de ceux qui perdaient. Parmi les billes, il y en avait une, plus grosse, que l’on appelait le paf ; utiliser le paf en cours du jeu était risqué car on pouvait le perdre mais si on gagnait, on ramassait le pactole ! D’autres élèves  se réunissaient en petits groupes pour discuter, il y avait parfois des bagarres, surtout entre les plus grands,  mais elles étaient presque aussitôt interrompues par le maître de service dans la cour. Les plus grands faisaient aussi des farces aux petits (« va demander au maître la clé des champs »).  Les filles étaient beaucoup plus sages que les garçons, elles jouaient à la marelle, certaines même amenaient des poupées.

Je me souviens aussi que lors de la récréation, on nous distribuait du lait, certains disaient que c’était pour en  écouler les surplus, mais, il me semble que c’était surtout pour combler les carences dont beaucoup d’enfants semblaient souffrir.

A suivre..

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