LES PLANTATIONS
Le père de Mouloud, quand il revint chez lui,
Reprit le dur chemin des travaux saisonniers.
Il subissait le joug du labeur journalier
Les travaux harassants, la touffeur de la nuit.
Il n'y avait chez lui ni aigreur ni dépit,
Il ne parlait jamais des regards méprisants
Que lui lançait parfois le colon en passant ;
C'était pourtant pour eux qu'au combat il partit !
Mouloud disait souvent : " toi qui fut un héros,
Comment supportes-tu ce servage latent
Qui inflige à ton corps la souffrance de ses maux ?"
"Mon fils n'oublie jamais que nous appartenons
À une grande Nation, nous sommes ses enfants
Un lopin de ces terres, un jour nous recevrons."
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