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jeudi 29 octobre 2015

Le déclin de la culture française ? (5) la pseudo élite intellectuelle

Suite de l'article précédent...

Des concepts mentionnés  dans le précédent article à propos du NOUVEAU ROMAN découle une conséquence qui en est la deuxième caractéristique, le refus de la construction d'une intrigue. Dans le nouveau roman, on ne trouve aucun récit narratif, il n'y a ni enchaînement de cause à effet, ni chronologie. Il n'y a pas non plus de sens humaniste, rien n'évoque l'engagement politique ou social, le nouveau roman n'a pas non plus de démarche pédagogique, L'homme lucide et conscient n'est plus au centre du roman.

Avec de telles ambitions, comment peut-on écrire un roman ? Plusieurs méthodes sont employées selon la sensibilité des auteurs : d'une manière générale, l'exploration tourbillonnante de la conscience conduit à une technique d'expression : une succession désordonnée de descriptions ou de situations qui s'enlisent peu à peu vers l'abstraction et qu'on abandonne dès que semble apparaître un récit pouvant prendre une quelconque consistance ou cohérence. Il se produit alors un chevauchement progressif dépourvu de logique qui passe d'une ébauche de récit à une autre et que l'on abandonnera de la même manière. C'est au moyen de ce labyrinthe de successions informelles que l'on peut rendre compte des mouvements désordonnés des flux de consciences.

Autre caractéristique, la notion d'espace-temps est abolie puisqu'il n'existe ni chronologie, ni repères spatio-temporels. On pourrait en guise de métaphore comparer cette succession désordonnée de situations á l'action d'une personne qui découvre une boîte emplie de photos non classées et qui regarde une á une ces photos, chacune réveillant en elle un souvenir, une émotion,  mais aussi un état de conscience. La comparaison n'est cependant qu'approximative puisque la succession désordonnée s'effectue non au vue de photos mais plutôt d'actes ou de situations qui débouchent vite sur une exploration abstraite.

Le roman conserve cependant une certaine unité puisque les états de conscience émergent généralement d'une même source primitive se dispersant vers ces variations qui constituent les différents épisodes du roman.

Á suivre...

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