LA NATURE OUTRAGÉE
Certes ces outrages seront bientôt recouverts de feuilles sèches et d'herbes qui les enfouiront, pourtant ils resteront là, témoins des ravages accomplis par l'homme et fruits de leur inconscience.
Comment peut-on agir ainsi ?
Ce qui est surprenant, c'est que dans ce dépotoir, né de l'infamie et de l'irresponsabilité de ceux qui l'ont constitué, les arbres fruitiers continuent à dispenser leur manne à qui voudrait la récolter. Encore faut-il avoir de bonne chaussures pour accéder à ces arbres car on risque de se blesser sur les débris coupants qui parsèment le sol.
LA NATURE LIBÉRÉE PAR ELLE-MÊME.
cette construction humaine que son concepteur voulait sans doute éternelle, disparaît lentement et sûrement ; le sol recèle tout ce qu'il faut pour que la végétation se régénère d'elle-même. Les graines enfouies dans la terre formeront partout de jeunes pousses puis des arbustes, les racines se faufileront dans les interstices des murs, soulèveront le béton du sol et bientôt casseront tout ce qui avait fait un instant l'orgueil et la fierté d'un homme.
Au bord d'une rue du bourg se trouve cet enclos entouré de murs ruiniformes et devenu un dépotoir sauvage envahi par les orties. Sur un des murs est encore apposé un panneau à moitié délavé par le temps indiquant qu'il s'agit d'une propriété privée. Dérisoire prétention que la Nature effacera bientôt !
Cette image de la Nature qui se libère en détruisant les œuvres humaines peut sembler n'être qu'une métaphore, pourtant.... !
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