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. Tous les articles de ce blog ont été rédigés par moi-même sans emprunt littéral à d'autres auteurs, ils sont le fruit d'une documentation personnelle amassée au cours des ans et présentent ma propre vision des choses. Après tout, mon avis en vaut bien d'autres.
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dimanche 29 décembre 2013

De la nature. 3

La nature outragée, la Nature martyrisée mais la Nature libérée, libérée par elle-même : cette paraphrase du discours du Général de Gaulle à Paris le 25 août 1944 pourrait sembler s'appliquer parfaitement à la nature et à la vision que l'homme peut en avoir aujourd'hui.

LA NATURE OUTRAGÉE 

Sacs plastiques, boîtes de conserve, paquets de cigarettes ou de gâteaux, canettes de bière broyées, bouteilles de plastique jetés des vitres des voitures qui passent...  s'accumulent dans le caniveau du bord de route, créant des dépotoirs spontanés que personne ne prendra la peine ni le temps de nettoyer. Quand les caniveaux seront emplis de ces détritus, l'eau d'écoulement débordera et inondera les riverains.

Certes ces outrages seront bientôt recouverts de feuilles sèches et d'herbes qui les enfouiront, pourtant ils resteront là, témoins des ravages accomplis par l'homme et fruits de leur inconscience.

Un peu plus loin, dans un ancien verger laissé à l'abandon et devenu un taillis désordonné, s'amoncellent les ordures : seau de plastique, éléments de réfrigérateur cassés, chaise de salon de jardin, tout s'accumule ici alors que la collectivité locale a aménagé une décheterie à quelques pas de là.

Comment peut-on agir ainsi ?

Ce qui est surprenant, c'est que dans ce dépotoir, né de l'infamie et de l'irresponsabilité de ceux qui l'ont constitué, les arbres fruitiers continuent à dispenser leur manne à qui voudrait la récolter. Encore faut-il avoir de bonne chaussures pour accéder à ces arbres car on risque de se blesser sur les débris coupants qui parsèment le sol.

LA NATURE LIBÉRÉE PAR ELLE-MÊME.
cette construction humaine que son concepteur voulait sans doute éternelle, disparaît lentement et sûrement ; le sol recèle tout ce qu'il faut pour que la végétation se régénère d'elle-même. Les graines enfouies dans la terre formeront partout de jeunes pousses puis des arbustes, les racines se faufileront dans les interstices des murs, soulèveront le béton du sol et bientôt casseront tout ce qui avait fait un instant l'orgueil et la fierté d'un homme.

Au bord d'une rue du bourg se trouve cet enclos entouré de murs ruiniformes et devenu un dépotoir sauvage envahi par les orties. Sur un des murs est encore apposé un panneau à moitié délavé par le temps indiquant qu'il s'agit d'une propriété privée. Dérisoire prétention que la Nature effacera bientôt ! 

Cette image de la Nature qui se libère en détruisant les œuvres humaines peut sembler n'être qu'une métaphore, pourtant.... !

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