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mardi 7 juin 2016

LA LIBERTÉ (40) ET LE CHOIX ENTRE LE BIEN ET LE MAL : LE CONTRE EXEMPLE DES GÉNOCIDAIRES.


Suite de l’article précédent

LES CONCEPTEURS DES GENOCIDES
Au moment de leurs forfaits, les exécutants des génocides étaient esclaves d’eux-mêmes et d’un formatage extérieur puisqu'ils n’avaient plus accès à « l’être en soi » qui, seul, permet le choix des valeurs à mettre en oeuvre afin d’organiser sa vie autour de ces valeurs.

Qu’en est-il des concepteurs des génocides et des massacres de masse dont l’histoire fournit de nombreux exemples ? Etaient-ils libres au moment où ils concevaient ces massacres ?  Ceux-ci sont-ils la conséquence d'un choix rationnel et raisonné effectué dans le « tiroir des valeurs en soi », , ou sont-il le fruit de faux-semblants et des alibis que l'on trouve dans les « tiroirs du paraître » quand on dévie du droit chemin de la connaissance de soi ?

Si ces concepteurs de génocide dépassent  les voies du paraitre pour accéder à l'être en soi  et effectué  un tri dans le " tiroir des valeurs" pour en faire ressortir leurs théories, ils effectuent leurs choix en toute connaissance de soi et en toute liberté ; ce choix est ontologiquement admissible, par contre  il est évidemment condamnable et haïssable au niveau sociétal et humanitaire.

Encore faut-il s'entendre sur ce que l’on appelle concepteur de génocide : je  ne ferai pas entrer dans cette catégorie tous ces mégalomanes égocentriques qui se veulent les égaux du soleil, les représentants de Dieu sur terre,  qui ne se conçoivent qu'entourés d'une basse-cour de vils flatteurs  et pour qui la volonté  de puissance sert de justification aux batailles les plus sanglantes et aux massacres de masse : tous ces individus n’ont pas choisi les valeurs à laquelle ils se réfèrent, ils les ont simplement tirés des seuls tiroirs du paraître sans que jamais ils tentent par la connaissance de soi d’accéder aux valeurs de « l’être en soi » : il est facile de se prétendre investi d’une mission divine pour justifier n’importe quel ordre conduisant à la mort de milliers de gens ; par contre, il est beaucoup moins évident de se constituer par la raison des valeurs qui conduisent à des génocides.

De tels concepteurs de genocide existent-ils ? Oui, l'histoire en mentionne à toutes les époques : ce sont souvent des théoriciens, rarement au contact de la réalité, qui ne tuent pas eux-mêmes, ne mettent pas eux-mêmes en exécution leurs idées, mais les font réaliser par leurs sbires qu'ils réussissent à convaincre.

Les théoriciens qui entrent dans cette catégorie ne sont en aucun cas ce que l'on qualifie de malades mentaux, la maladie mentale étant, selon moi, une des formes pathologique du refus de la connaissance de soi ; dans cette perspective, il convient de se poser la question de leur démarche intellectuelle : comment peut-on choisir en toute liberté des théories conduisant aux crimes les plus affreux c’est à dire au mal ?

Rien n'est plus significatif de cette démarche intellectuelle que le "Mein Kampf" d'Adolf Hitler où se trouve une analyse logique et implacable qui conduisit au génocide.

À suivre

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