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jeudi 9 juin 2016

LA LIBERTÉ (41) ET LE CHOIX ENTRE LE BIEN ET LE MAL : LE CONTRE EXEMPLE DES GÉNOCIDAIRES.

LES CONCEPTEURS DES GENOCIDES (suite)

Il va de soi que seule compte ici la démarche d’Hitler qui le conduisit vers ce qui sera plus tard le 3e Reich et l’holocauste ; l'intérêt de «  Mein Kampf » réside pour moi dans le fait qu’il a été écrit en 1924-25 et qu’il ne témoigne que des mécanismes qui ont conduit le futur Führer à initier, entre autre, une terrible guerre et un des pires génocides du 20e siècle.

Seule le cheminement qui fut le sien  vers le casier de «  l’être en soi » et vers le choix de ses valeurs m'intéresse ici.

Orphelin très tôt, Hitler interrompt ses études et se rend à Vienne à la fois pour gagner sa vie, tenter de s’établir en tant qu’artiste peintre et  s’initier à l’architecture (il avait tenté d’entrer à l’académie des beaux arts et avait été refusé pour ses peintures mais ses examinateurs avaient discerné en lui une aptitude à l’architecture)

Il vit difficilement et même connaît la misère, alternant de courtes embauches à la tâche et de longues périodes de chômage. Pourtant son séjour à Vienne fut pour lui décisif car il y forgea l’essentiel de ses convictions. Dans cette grande capitale cosmopolite et multiculturelle qu'était Vienne, il fut en effet amené à côtoyer et à s’intéresser à toutes ses composantes sociales : les ouvriers avec qui il travaillait, la bourgeoisie, la « social-démocratie », les parlementaires, les juifs.. Pour chacune de ces catégories, Il se livra systématiquement à la démarche habituelle de ceux qui ne veulent pas se cantonner à la  superficialité  des choses : après avoir observé le monde qui l’entourait, il vérifiait si ses observations et prises de position étaient corroborées dans les livres et la presse qui traitaient du sujet.

Cette démarche est proprement celle de la connaissance de soi :
   . Je constate des faits et j’en tire des conclusions mais il se peut qu’elles ne soient que subjectives,  ressortant seulement du paraître.
   . Je vérifie si mes conclusions  peuvent être affirmées indubitablement au vu de la documentation dont je dispose.
   . J’établis, en usant de ma raison, une synthèse de tout ce que j’ai appris et afin de me constitue une valeur en soi que je peux inscrire dans mon « casier de l’être en soi ».

Dans cette phase de recherche, rien, pour Hitler,  n’est encore ni figé ni définitif, il se peut que de nouvelles observations lui fasse remplacer une valeur par une autre s’il constate que la valeur retenue précédemment n’était qu’une approximation.

Ainsi, le  séjour de Hitler  à Vienne, bien que difficile matériellement parlant, lui fut donc précieux, Il lui servit  à se forger des convictions dans la plupart des domaines qu’il mettra beaucoup plus tard en pratique ; il le reconnaît dans cet extrait du deuxième chapitre du tome 1 de «  Mein Kampf »

« Je remercie cette époque de m'avoir rendu dur et capable d'être dur. Plus encore, je lui suis reconnaissant de m'avoir détaché du néant de la vie facile, d'avoir extrait d'un nid délicat un enfant trop choyé, de lui avoir donné le souci pour nouvelle mère, de l'avoir jeté malgré lui dans le monde de la misère et de l'indigence et de lui avoir ainsi fait connaître ceux pour lesquels il devait plus tard combattre.

A ce point de vue mon destin me favorisa. Obligé de revenir dans le monde de misère et d'insécurité matérielle que mon père avait déjà connu, je perdis les œillères de ma trop étroite éducation de "petit bourgeois". J'appris alors à connaître les hommes et à distinguer entre une apparence creuse ou bien un dehors brutal, et leur véritable nature. Au début du siècle, Vienne était déjà une ville pleine d'iniquités sociales. »

A suivre...


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