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dimanche 12 juin 2016

LA LIBERTÉ (44) ET LE CHOIX ENTRE LE BIEN ET LE MAL : LE CONTRE EXEMPLE DES GÉNOCIDAIRES

LES CONCEPTEURS DES GÉNOCIDES (suite et fin)

En conclusion, il me reste à mesurer si dans la durée de leur action, on peut discerner chez  les concepteurs de génocides et de massacres de masse une évolution de la manière dont évolue leur liberté ontologique. Selon moi, ils subissent une lente mais inéluctable mutation de celle-ci avec perte progressive de la connaissance de leur être en soi.

Au moment de la phase d'élaboration de leurs valeurs, ils disposent de leur totale liberté ontologique, d’abord au niveau du choix de leurs valeurs ensuite par le classement de ces valeurs qui leur permet de se fixer un cadre de vie.

Cette élaboration, effectuée en toute liberté va devoir se conjuguer avec les critères moraux de la vie sociale et en particulier avec les notions de bien et de mal :
   . Si la hiérarchie de leurs valeurs les conduit au génocide et aux massacres de masse, c’est qu’ils ont privilégié le mal en tant que critère social,
   . Si la hiérarchie de leurs valeurs les conduit à vouloir privilégier la paix et l’harmonie dans une société apaisée, c’est qu’ils ont choisi le bien en tant que critère social.
Lors de leur choix, ils disposent toujours de leur totale liberté puisque ce choix de vie correspond exactement à la hiérarchie de leurs valeurs en soi.

C’est au fur et à mesure que se développe l’action que l’on va voir apparaître une différence entre ceux qui ont privilégié le bien et ceux qui ont choisi le mal :
   . Ceux qui ont choisi le mal social vont devenir très vite le jouet de leur entourage comme je l’ai écrit dans l’article précédent ;  la camarilla de courtisans qui les entoure va les couper de toute réalité en les empêchant de remettre en cause et de faire évoluer selon les circonstances  les valeurs en soi qu’ils avaient élaborées en toute liberté. Il se produit alors une sclérose progressive de ces valeurs, le cheminement vers «  l’être en soi » se coupe peu à peu, les concepteurs de génocide et de massacres de masse deviennent esclaves de leurs valeurs sans pouvoir même imaginer qu’elles ont pu devenir obsolètes, ils ne sont désormais ni libres ni maîtres de leur destin.
   . Ceux qui choisissent le bien entrent souvent en conflit avec leur entourage qui tente d’imposer leur soif de vengeance, ils refusent de subir aucune influence négative, ils choisissent de  s’entourer de personnes qui ont le même état d’esprit qu’eux et savent que leurs critiques seront constructives. Ils sont encore capables de tenir compte de ces critiques, de cheminer vers leur « être en soi » et de faire évoluer si nécessaire les « valeurs en soi » ; selon les critères que j’ai établis précédemment, ils restent totalement libres tant en eux-mêmes que vis à vis de la société. ,

Le contre-exemple des génocidaires me permet de formuler cet aphorisme : Est parfaitement et totalement libre celui qui est capable de mettre en harmonie le choix et le classement  de ses valeurs en soi  et les nécessaires contingences de la vie sociale. Si tous  ceux qui ont, à quelque niveau que ce soit, une fonction de dirigeant  méditait cette idée, le monde n’en serait que meilleur !!

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