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jeudi 24 septembre 2015

Chronique d'une décadence française (15)

Suite de l'article précédent

L'INCAPACITÉ DES VALEURS TRADITIONNELLES Á ALLER À CONTRE-COURANT DES APHORISMES HÉRITÉS DE 1968.

Les valeurs traditionnelles étaient autrefois organisées selon quatre ensembles :  l'église, la république, l'école et la famille. Ils furent incapables de réagir face à la montée de l'individualisme personnifiée par les deux aphorismes : "Je suis libre, je fais ce que je veux" et " il est interdit d'interdire"

La Valeur Républicaine fut la première touchée : les pratiques patriotiques ont pratiquement disparu, les fêtes nationales ou de commémoration des morts pour la patrie  ne sont plus célébrées que par les corps constitués que n'accompagnent que quelques personnes. Ces jours sont devenus l'occasion de " week-end prolongés" pendant lesquelles on peut faire ce que l'on veut. De même, l'hymne national a perdu une grande partie de sa signification, personne ne se lève comme autrefois quand il retentit et il arrive même qu'il soit sifflé. Enfin, tout ce qui reste encore de la démocratie est en grand danger, les élections, sont boudées par beaucoup de gens et l'abstentionnisme est devenue une entrave au fonctionnement de notre système participatif.

L'influence des Eglises chrétiennes a pratiquement disparu. La pratique religieuse effective se limite à quelques personnes et le message évangélique n'est plus guère dispensé. Bien peu se proclament ouvertement chrétiens ou simplement croyants. Il devient même de bon ton de s'afficher déistes ou athée. Même en ce cas, on n'hésite pas à critiquer les églises en leur demandant de s'adapter au laxisme moral, d'évoluer pour s'adapter à celui-ci au prix même de l'abandon des préceptes évangéliques.

Seuls rencontrent encore quelques échos les grands événements médiatiques comme la venue du pape, les pèlerinages pendant lesquels les personnes complètement perdues dans ce monde de laxisme tentent de retrouver d'autres valeurs,  et surtout les cérémonies d'enterrement où il est de coutume de se rassembler pour un dernier adieu au défunt (et aussi, hélas, pour s'afficher devant la famille de celui-ci)

Pourtant, malgré ce mouvement rapide de déchristianisation, l'église, bien que décriée, réussit à sauvegarder l'essentiel ; partout se forment des petits groupes laïcs de prières qui ressemblent aux assemblées de la chrétienté primitive ;  de même, les associations caritatives subsistent tant au niveau de l'encadrement de la jeunesse qu'à celui de la solidarité envers les pauvres, les gens qui souffrent et les malades.

Ce déclin n'affecte pas évidemment pas l'Islam qui, en France comme ailleurs, se révèle de plus en plus comme un ciment de cohésion pour tous les immigrés et opprimés venus des pays musulmans .

Á suivre....

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