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mercredi 16 septembre 2015

Chronique d'une décadence française (8)

Tout ce que j'ai précédemment décrit m'amène à me poser une question d'importance  : La situation dégradée de mon environnement est-elle spécifique au bourg où se trouve mon domicile ou révèle-t'elle une tendance générale á tous le pays ?

 Pour répondre à cette question, il faudrait sillonner villes et campagne en observant l'environnement et en mesurant, si elle existe, la dégradation du cadre de vie. N'en étant pas là, je ne peux me référer qu'à ce que je peux observer ou à ce qui m'a été rapporté en donnant quelques exemples qui me semblent significatifs :

LE LONG DES VOIES DE CHEMIN DE FER
Quand on arrive en train dans une gare, on ne peut qu'être écœuré par l'amoncellement de tags qui se trouve sur les murs bordant la voie ferrée mais aussi sur les parois des wagons eux-mêmes : cet amoncellement se compose de tags anciens, dégradés et défraîchis sur lesquels on en ajoute d'autres tout aussi hideux, abscons et incompréhensible que les précédents.

Tout cela respire la crasse et le laisser-aller. L'IRRESPECT,  l'IRRESPONSABILITE et l'INDIFFERENCE envers  les biens collectifs et l'INDIVIDUALISME du type, "je fais ce que je veux"  jouent à fond dans ce cadre.

L'invasion des tags ne se limite aux voies de chemin de fer, Ils étalent partout leurs inscriptions pseudo-ésotériques  qui ne possèdent de significations que pour ceux qui les écrivent. On a l'impression que les tagueurs se tiennent à l'affût d'un mur fraîchement repeint pour le recouvrir aussitôt. Dans ces conditions, ceux qui sont en charge de la propreté des édifices publics se lassent d'effacer ces tags et laissent faire.

SUR LES ROUTES ET LES AUTOROUTES
L'impression de laisser-aller se retrouve aussi sur les abords des routes et des autoroutes. Les fossés qui longent les routes recèlent un grand nombre de déchets dûs aux automobilistes qui jettent par la fenêtre de leurs voitures les immondices : paquets de gâteaux ou de bonbons vides, paquets de cigarettes, reliefs de repas, bouteilles et canettes...  sans  aucun respect pour celui qui devra nettoyer.

Les équipes d'entretien en charge du nettoiement des fossés d'une autoroute avaient, il y a quelques temps, décidé d'exposer en pyramide l'ensemble des sacs de tous les détritus qu'ils avaient ramassés. Cette pyramide mesurait plus de 10 mètres de haut. Qu'en pensèrent les automobilistes ? De l'indignation ? Des réflexions du type " vraiment les gens sont sales. ! " ? En tous les cas, quoiqu'ils en aient pensé, personne n'a semble-t'il fait d'efforts pour ne plus polluer, en effet les fossés bordant les routes sont toujours aussi sales.

L'état des aires de stationnement des autoroutes est aussi significatif : il existe souvent autour des autoroutes des petits coins de forêt au delà du parking proprement dit ; mieux vaut ne pas s'y aventurer car souvent le sol est maculé d'ordures diverses allant du papier toilette usagé, des couches d'enfants, de boîtes de conserves vides, d'emballages de sandwichs ou de gâteaux. Pourtant il y a partout des poubelles !

De même que sur la voie ferrée, les tags ont aussi tendance à se développer , les plus stupides sont ceux qui couvrent les panneaux indicateurs et masquent les indications de direction lors des intersections.

Enfin, toujours sur les routes et autoroutes gratuites, il se produit fréquemment des dégradations naturelles du bitume en particulier au sortir de l'hiver. Les trous qui en résultent peuvent être dangereux, plutôt que de les réparer, on préfère mettre un panneau du type " attention trous en formation " ; d'ailleurs si on le répare, ce ne sera qu'au moyen de "rustines" qui ne font qu'augmenter les cahots. A cet égard, mieux vaut ne pas circuler sur certaines routes secondaires car les inégalités du revêtement de ces routes font imaginer que l'on se trouve sur des pistes d'exploration en plein coeur de la forêt équatoriale !

Á suivre...

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