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dimanche 6 mars 2016

LA LIBERTÉ, FRUIT DE LA CONNAISSANCE DE SOI (1)


PROLOGUE : "LIBERTÉ EN  SOI" ET LIBERTÉ SOCIALE


" Je suis libre, je fais ce que je veux" combien de fois, ai-je entendu cette phrase proclamée à tous propos, combien de fois aussi ai-je constaté que cette allégation n'était utilisée pour exprimer son égocentrisme et son narcissisme  et justifier n'importe quel comportement ! Combien de fois également ai-je remarqué que la revendication indue de sa totale liberté va de pair avec les maux de notre société : irrespect, incivilité et impolitesse individualisme, incivisme, indifférence qui eux-mêmes sont le fruit d'un monde dont la déliquescence sociale est le fruit de la perte de toute valeur. Dans cette perspective, le "je suis libre, je fais ce que je veux" a pour corollaire un aphorisme du type " seule compte ma personne, tout le reste m'importe peu" qui constitue la base d'un individualisme destructeur.

Revendiquer sa liberté ne veut cependant pas dire "être libre" : c'est d'ailleurs là que se pose le problème de la véritable signification du terme de liberté.

Pour moi, la liberté comporte deux faciès  différents l'un de l'autre : la liberté de "l'être en soi" (liberté ontologique) et la liberté sociale.

On pourrait penser que ces notions sont si semblables que les différencier est totalement artificiel. Pourtant les différences entre ces deux formes de liberté sont essentielles pour qui veut comprendre la manière dont s'exprime la nature de l'homme :
     . Au niveau de liberté en soi, on se trouve face à soi-même, sans autres entraves que les limitations que l'on s'impose á soi-même,  tandis qu'au niveau de la liberté sociale, les règles sont fixées par  la communauté rassemblant les individus pour établir les codes de vie et où chacun a théoriquement sa part décisionnelle.
   . Au niveau de la liberté sociale, les notions de bien et de mal deviennent fondamentales, ce qui n'est pas le cas lorsque l'on se place dans la perspective de la liberté ontologique. Chacun se fixant à soi-même ses propres critères, et ses valeurs personnelles, il ne peut y avoir une dichotomie bien-mal face à soi-même.

Il  existe néanmoins  une étroite corrélation entre ces deux formes de liberté qui apparaissent intimement mêlés :
     . Le sens que l'on donne librement, individuellement et personnellement à ses propres valeurs induit les comportements  sociaux que l'on mettra en œuvre.
     . Les expériences et les liens sociaux pourront amener chacun à faire évoluer ses propres concepts de valeurs.

Le dualisme liberté ontologique-liberté sociale est donc un concept mouvant qui évolue par interaction entre les valeurs de l'être et les comportements sociaux. Dans cette perspective,  la liberté ontologique n'a rien à voir avec le " je suis libre, je fais ce que je veux" qui sert de base à notre société. On le verra d'ailleurs, cette liberté factice,  stupide et irrationnelle n'a aucun rapport avec cette liberté de l'être dont il convient maintenant d'entamer la description.

Pour moi, la "liberté en soi" peut se définir par un aphorisme simple : face à une situation donnée, j'accomplis tel ou tel acte et je sais pourquoi je l'accomplis en mettant en œuvre les valeurs que j'ai librement choisies et qui guident ma vie au moment de mon acte.

Encore faut-il connaître les valeurs qui permettre  d'être libre, cela implique une méthodologie introspective que j'ai appelé la méthodologie du tiroir.

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