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mercredi 9 mars 2016

LA LIBERTÉ, FRUIT DE LA CONNAISSANCE DE SOI (4)

PRINCIPES ET JUSTIFICATIONS THÉORIQUES DE LA LIBERTÉ EN SOI Suite de l’article précédent

Cette quête des valeurs, explicitée dans le précédent article, selon la méthodologie des tiroirs et du  "connais-toi toi-même", si elle conduisait pour tous les êtres humains à la compassion, créerait à un véritable paradis sur terre ; ce n'est malheureusement pas le cas, en fait, la situation est beaucoup plus complexe que l'exemple donné précédemment. Il existe en effet deux limitations à ce cheminement :

       - la voie vers le casier de ses valeurs intrinsèques est difficile car, à chaque instant, on rencontre des voies transversales qui mènent à des tiroirs dans lesquels se trouvent les valeurs comportementales des alibis et faux semblant que j'appellerai TIROIR DU PARAITRE,

       - le tiroir de ses valeurs intrinsèques que j'appellerai TIROIR DE L'ETRE, est encombré de toute sorte de dossiers qui vont de la haine et du mépris de l'autre à la compassion la plus extrême ; le choix dans ces dossiers des valeurs qui donneront un sens à la vie de chacun, nécessite un tri. Or par définition, les concepts du bien et du mal n'étant que des valeurs sociales,  chacun peut mettre en avant les valeurs qu'il juge correspondant à son être du moment.

Les conclusions que je viens d'énoncer correspondent à mes convictions personnelles ; avant de poursuivre mon raisonnement sur la liberté en tant que connaissance de soi, il me convint de  vérifier si il était justifié eu égard aux pensées des grands théoriciens d'antan. Puisque je n'ai aucune prétention à avoir effectué une théorie eux-nihilo, j'ai donc étudié  dans quelques-unes de leurs œuvres qui me semblèrent significatives,  leurs conceptions du «connais-toi toi-même» afin de vérifier si mon a-priori qui consiste à penser que la connaissance de soi était une capacité de "l'être en soi" était justifié

Pour cela, j'ai puisé dans les œuvres de Platon, Descartes et Kant d'une part, Shopenhauer et Freud d'autre part, les informations que je jugeai utiles ; elles m'ont permis d'abord  de mesurer les écarts entre les pensées théoriques des uns et des autres concernant la possibilité ou non d'accéder à la connaissance et en particulier à la connaissance de soi, ensuite de constater qu'au-delà de ces divergences, il pouvait exister des points communs entre leurs théories qui me confortèrent dans mes conceptions.

A suivre...

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