PRINCIPES ET JUSTIFICATIONS THÉORIQUES DE LA LIBERTÉ EN SOI Suite de l’article précédent
SYNTHÈSE
SUR LES APPORTS PHILOSOPHIQUES
En
dépit de leurs profondes différences, les systèmes philosophiques dont j'ai
exposé les thèses à propos de la connaissance de soi, ont néanmoins deux
caractéristiques communes :
- d'abord, l'idée que derrière le monde
des apparences, il existe une réalité plus profonde et plus vraie : l'âme en
tant qu'idée pure non abâtardie chez Platon, le monde des idées claires et
distinctes selon Descartes, l'univers de la connaissance par la raison chez
Kant, les souterrains du vouloir-vivre chez Shopenhauer, le ÇA chez Freud.
- ensuite, même chez les philosophes les
plus pessimisme, il existe des voies permettant d'accéder à ces mondes : par la
maïeutique chez Platon, par le doute pour Descartes, par l'utilisation de
l'outil-raison chez Kant, en transcendant la volonté grâce à la sagesse du
renoncement de type bouddhiste selon Schopenhauer, par l'analyse psychanalytique
chez Freud.
Ces
deux caractéristiques corroborent mes choix à priori ;
- à propos de la possible
connaissance de soi, et de la présence d'un écran d'apparences (le paraître) qui peut s'interposer lors du cheminement
vers la connaissance de l'"être en soi"
- sur l'idée que l'être en soi se
constitue dans la plus totale liberté et comporte un assemblage de valeurs si
diverses qu'elles peuvent créer des anges tout autant que des démons.
Ces
perspectives peuvent aussi s'accorder également sans difficulté avec les thèses des
philosophes du pessimisme sut la conscience, mais je classerais la plupart de leurs constats dans
le monde des apparences et non dans celui de l'être.
Enfin,
entre la "marmite bouillonnante" de Freud et la primauté de la raison
de Kant, j'ai toujours choisi la seconde alternative.
Ces
préalables effectués, je peux maintenant poursuivre mon propos en décrivant les
chemins du paraître puis les chemins de l'être.
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