LES
VOIES VERS LE TIROIR DU PARAÎTRE
On pourrait penser que tous les êtres humains
réagissent de la même manière et qu'ils appliquent une démarche de raison à
leur recherche comportementale. Ce n'est malheureusement pas le cas. En effet,
le chemin qui mène à la connaissance de soi est semé d'embûches, ce n'est pas
une voie unique qui conduit directement au bon tiroir. Il y a de multiples
bifurcations possibles et, souvent, il parait plus simple et plus gratifiant de
choisir les voies secondaires qui mènent aux tiroirs des faux-semblants, des
fausses raisons, des alibis et, comme le disait fort justement Shopenhauer, du
vouloir vivre et de la volonté de désir. . C'est en suivant ces voies que l'on
perd sa liberté et que l'on devient sans vouloir le reconnaître esclave de soi-même.
Pour
me faire comprendre, je citerai quatre exemples : la boulimie, le tabagisme et
les critères vestimentaires qui ressortent de l'individu lui-même et l'escalade
des envies qui correspondent plutôt à l'individu dans la société.
Le
premier exemple est celui d'une personne qui est obèse et souffre, de ce fait,
de nombreuses pathologies handicapantes. Cette obésité est due uniquement à
l'excès de nourriture et en particulier de viande. Quand on lui demande pourquoi
elle mange tant, elle donne diverses explications du type : " mon mari
m'aime comme je suis", "quand étais enfant, j'étais souvent malade et
ma mère me laissait manger tout ce que je voulais, sans entraves et à toute
heure", " je suis bien comme je suis, d'ailleurs je ne me regarde
jamais dans une glace" : tous ces arguments proviennent du tiroir des
faux-semblants.
Si cette personne avait dépassé ces fausses raisons qui ne sont que des alibis et si elle avait été plus loin dans sa quête vers la connaissance de soi, elle aurait constaté que son envie de manger était devenu un esclavage et qu'à l'égard de ce problème, elle avait perdu toute sa liberté. Elle aurait aussi constaté que sa vie oscillait entre de brefs moments de plaisir lorsqu’elle se gavait et de longues périodes de souffrances lorsqu’elle ne pouvait manger. Rien n'est plus terrible d'être ainsi esclave de ses envies et de ses désirs et de sembler s'y complaire pour ne pas perdre la face vis-à-vis des autres.
A suivre...
Si cette personne avait dépassé ces fausses raisons qui ne sont que des alibis et si elle avait été plus loin dans sa quête vers la connaissance de soi, elle aurait constaté que son envie de manger était devenu un esclavage et qu'à l'égard de ce problème, elle avait perdu toute sa liberté. Elle aurait aussi constaté que sa vie oscillait entre de brefs moments de plaisir lorsqu’elle se gavait et de longues périodes de souffrances lorsqu’elle ne pouvait manger. Rien n'est plus terrible d'être ainsi esclave de ses envies et de ses désirs et de sembler s'y complaire pour ne pas perdre la face vis-à-vis des autres.
A suivre...
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