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lundi 27 janvier 2014

UN MONDE FORMIDABLE ? (1) prologue

 Peut-on porter un regard positif sur le monde qui nous entoure et sur cette imprégnation de la société de consommation dont j'ai maintes fois dénoncé les travers dans les articles qui précédent ?

Peut-on penser que, malgré cette captation constante de notre libre-arbitre, la concurrence et l'esprit de lucre peuvent avoir malgré tout du bon ? Les filouteries de toutes sortes que nous subissons, les manipulations mentales ont-elles leur contrepartie ? Faut-il trouver des points positifs à la société de consommation ?

La réponse est évidente : bien entendu !

Tout ce que j'ai écrit précédemment procédait d'une analyse morale ; par contre, si on effectue une analyse matérielle et matérialiste de l'évolution survenue, le point de vue change totalement : même s'il faudrait peut-être tempérer les propos en s'interrogeant sur le concept de progrès, il convient de s'enthousiasmer à la vue de tout ce qui a changé en quelques décennies afin d'améliorer la vie des gens.

Ainsi, il apparaît que la négativité de l'esprit de lucre se conjugue avec la positivité de la mise en œuvre de l'ingéniosité humaine dans chaque aspect quotidien. Il suffisait autrefois de se rendre dans les pays communistes pour s’en rendre compte.

Les sociétés communistes avaient établi une société basée sur une égalité parfaite entre les personnes en faisant cesser toute idée « d’exploitation de l’homme par l’homme » ; dans cette phase appelée «dictature du prolétariat», la propriété privée avait été supprimée, tous les moyens de production, tant agricoles, industriels et de services, tous les biens avaient été collectivisés et mis à disposition du peuple par l’intermédiaire de l’Etat ; c’étaient les services de l’Etat qui fixaient les quantités à produire dans tous les domaines de la vie du pays afin de satisfaire les besoins de chacun. Les responsables des usines recevaient les objectifs chiffrés de production et devaient s’y astreindre. Dans cette méthode de penser où tout était planifié, le progrès technique n’intervenait que secondairement, seulement pour permettre d’atteindre les objectifs du plan. Lors de la chute du communisme, on put constater à quel point les machines et usines étaient totalement dépassées technologiquement et n’étaient plus rentables :  la plupart des usines furent fermées ou totalement restructurées.

En simplifiant la réalité, on peut ainsi constater qu’il existait deux mondes antinomiques à la fin du XXe siècle :
     . Les pays d’économie libérale basés sur une société inégalitaire mais où le progrès technique était indéniable,
     . Les pays communistes où la société était égalitaire mais où l’économie souffrait d’une stagnation technique constante.

Il convient aussi de remarquer que, dans ces deux types de société, la liberté n’était que théorique :
     . Dans les pays communistes, la liberté est limitée par la dictature du prolétariat dont l’objectif était de modeler l’être humain selon un schéma théorique .
     . Dans les pays d’économie libérale, la liberté est entravée par les multiples et insidieuses manipulations de pensée de la société de consommation.

Il n’y a certes pas de monde idéal, il reste cependant un constat essentiel, celui de ces progrès techniques suscités par l’économie libérale qui ont transformé,en la facilitant, la vie quotidienne des gens.

En voici quelques aspects…

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