Les deux images ci-dessus semblent révéler deux mondes tant elles sont dissemblables, pourtant elles ne sont séparées que de quelques décennies.
À l’époque de la photo de gauche, la locomotive à vapeur régnait en maître ; les wagons comportaient un couloir et des compartiments, ces derniers étaient souvent complets et beaucoup de gens passaient leur voyage dans les couloirs, assis sur leurs valises, et parfois même dans les sas entre les wagons. Dans ces compartiments, la place entre les sièges était exiguë surtout pour les personnes de grande taille : s’ils étendaient les jambes, ils risquaient de donner de douloureux coups de genoux à leur vis-à-vis,
Il ne fallait surtout pas ouvrir les fenêtres pour se pencher au dehors car on risquait de recevoir quelques escarbilles de charbon dans l'œil, ce qui était très désagréable ; de même dans les tunnels, il fallait fermer les fenêtres car outre ces escarbilles, on recevait la fumée dans la figure !
Les trains locaux s’arrêtaient généralement à toutes les gares, ce qui allongeait les trajets qui étaient déjà très longs,
A cette époque, La SNCF se faisait une gloire de respecter les horaires à la minute même. Cela se comprenait aisément, les contraintes techniques étaient réduites à leur minimum, le matériel était à la fois sophistiqué et simple, il suffisait d'eau et de charbon pour faire fonctionner la machine à vapeur. Par contre, pour les chauffeurs, le travail était dur, puisqu'il fallait pelleter le charbon et l'enfourner dans la chaudière rougeoyante de chaleur.
J'ai retrouvé toutes ces impressions lors d'un voyage dans un pays étranger qui utilisait encore ce type de matériel et ai pu constater à quel point l'évolution survenue était importante et positive.
Quelle évolution est en effet intervenue ! :
. Au lieu des compartiments où certes l'ambiance était généralement conviviale mais où on était plutôt mal assis, on dispose maintenant de fauteuils agréables, positionnables et confortables dans des wagons climatisés.
. Plus de fumée, l'électrification a conduit à créer des trains circulant à vive allure, presque sans bruit, raccourcissant considérablement les temps de trajets.
. Les réservations obligatoires effectuées au niveau des TGV fait qu'il n'y a théoriquement plus personne debout, la compagnie ferroviaire étant capable d'ajuster le nombre de places offertes à celui des places achetées.
. Les clients ont la possibilité d'acheter leurs billets de train depuis chez eux, échappant ainsi aux interminables attentes aux guichets et espaces de vente.
. Les cheminots ont vu un allégement considérable de leur travail, ce qui est un bienfait précieux pour cette profession.
Certes cette évolution a été assortie de l'émergence de difficultés nouvelles qui en furent la contrepartie :
. En premier lieu, de nombreuses lignes dites secondaires ont été fermées ce qui peut aisément se comprendre puisque la plupart des trains qui y circulaient étaient à moitié vides. Néanmoins le service public est quand même assuré par le biais des autobus.
. Les pannes et les retards sont de plus en plus nombreux, alors que les locomotives à vapeur circulaient par tous les temps, les locomotives actuelles et les caténaires sont d'une grande fragilité, sensibles à la moindre anicroche.
Malgré ces difficultés, il convient de mesurer à sa juste mesure l'évolution positive survenue.
REMARQUE
. Tous les articles de ce blog ont été rédigés par moi-même sans emprunt littéral à d'autres auteurs, ils sont le fruit d'une documentation personnelle amassée au cours des ans et présentent ma propre vision des choses. Après tout, mon avis en vaut bien d'autres.
. Toutes les citations de mes articles proviennent de recherches sur les sites gratuits sur Internet
Mon blog étant difficilement trouvable par simple recherche sur internet, voici son adresse : jeanpierrefabricius.blogspot.com
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